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Energie Solaire BF
Energie Made in Africa

Le Burkina Faso fabrique ses panneaux solaires

Le Burkina Faso fabrique ses propres panneaux d’énergie solaire. Faso Energy tel est le nom qu’a donné le gouvernement burkinabè à sa première usine de production et d’assemblage de panneaux solaires.

Une première en Afrique occidentale qui a fait dépenser plus de 5 millions d’euros soit plus de 3 milliards de FCFA.

Faso Energy est la première usine de fabrication de panneaux solaires en Afrique de l’Ouest. Elle compte produire quotidiennement 200 panneaux pour fournir plus de 30 mégawatts de puissance par année. Avec une centaine d’employés, cette entreprise vise loin.

Les Burkinabès veulent exploiter largement l’énergie solaire qui est inépuisable. Et ce à travers le projet Yeleen, un programme de développement de l’électricité solaire au Burkina Faso. Le gouvernement veut construire 16 centrales solaires dans tout le pays pour une puissance de 250 mégawatts. Cette usine de production et d’assemblage de panneaux solaires n’est que le début de ce programme ambitieux.

Rappelons que le Burkina Faso a commencé l’exploitation de l’énergie solaire en 2017 . Cela avec la centrale de Zagtouli situé au sud-ouest de Ouagadougou. A cette centrale de plus de 130 000 panneaux solaires, le projet Yeleen ajoutera quatre autres. Le gouvernement veut plus que les 33 mégawatts fournies par la centrale de Zagtouli. La plus grande centrale que le projet Yeleen installera produira 40 mégawatts sur 60 hectares.

Ce projet est appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD). Ces deux institutions donnent un coup de pouce financier à la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel) sur le projet Yeleen.

Bebuzee
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Bebuzee, le réseau social nigérian qui gagne du terrain

Créé en 2012 par le Nigérian Joseph Onyero, Bebuzee compte concurrencer les grands réseaux sociaux du monde. Pour ce faire, le réseau social opte pour une variété de produits. Il opère des changements afin de proposer un mix de « YouTube et Facebook » à ses utilisateurs.

Bebuzee a plus de 16 millions d’utilisateurs et c’est dans l’avantage de ceux-ci que les développeurs refondent la plateforme. Le réseau social de Joseph Onyero veut offrir plus de contenus à travers toute l’Afrique.

En effet, Bebuzee proposait tout simplement à ses utilisateurs les fonctionnalités standard d’un réseau social. Notamment : l’ajout de photos et vidéos, écriture de blog. Le réseau social panafricain va plus loin et opte pour un service gratuit de contenu vidéo. Cette fonctionnalité propose des films, des documentaires, des séries et des talk shows purement africains.

Pour la faisabilité d’une telle refonte, la réseau social nigérian a noué des relations avec 50 producteurs nollywoodiens. Ils ont accordé une exclusivité temporaire à Bebuzee. La stratégie du média social mix a été un succès au Nigeria, en Afrique du Sud, en Ouganda et au Kenya. Une bonne raison qu’a l’innovateur nigérian Joseph Onyero de se réjouir et de viser plus loin.

« Notre vision est de devenir un fournisseur de premier plan de divertissement et d’informations sur le continent. Et servir les utilisateurs avec leur contenu préféré sans frais. Grâce aux vidéos produites par des professionnels, nous obtenons un public cible défini et une plateforme marketing. Nous étendons maintenant considérablement la capacité de nos serveurs. Car nous prévoyons d’ajouter du contenu spécifique à chaque pays pour accroître l’attractivité de nos offres », a déclaré le fondateur de la plateforme.

Fadji Maina
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La première scientifique Nigérienne à la NASA

Fadji Maina est une Nigérienne hydrologue de 29 ans. Elle est la première scientifique nigérienne à la NASA. Elle a obtenu son doctorat en 2016 et a rejoint la célèbre agence spatiale américaine.

De Zinder à Berkeley

Son parcours d’excellence démarre à Zinder. Après une scolarité brillante elle a sauté plusieurs classes. Elle obtient le baccalauréat à l’âge de 16 ans. « Ma famille m’a toujours soutenue dans mes études, insiste-t-elle. Depuis que je suis petite, tout mon entourage m’encourage. »

Elle a déclaré à l’émission Focus on Africa de la BBC qu’elle utilisera son nouveau travail pour contribuer au développement de son pays et à celui du continent. « Je leur dirai de continuer à avancer parce que tout le monde penserait que les Nigériens, ou une jeune femme du Niger, ne seraient pas capables de le faire. Mais croyez simplement en vous et trouvez un environnement qui vous soutiendra », a-t-elle déclarée.

Mme Maina a déclaré qu’elle était la seule Africaine à la Nasa :

« On s’y habitue aussi, je pense que nous avons besoin de plus de personnes venant de différents milieux pour pouvoir résoudre les problèmes sur lesquels nous travaillons – parce que des personnes différentes auront des perspectives différentes ».

Parallèlement, la jeune lycéenne de Zinder s’engage en politique. Élue députée junior au sein de l’Assemblée Nationale des jeunes du Niger, elle s’y fait l’avocate de l’éducation et de l’autonomisation des filles. Et si, à l’heure des études supérieures, elle choisit la filière hydrologie c’est « pour participer à l’améliorer des conditions d’accès à l’eau potable au Niger ».

Le Créateur de la marque Besi
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Besi, la marque d’un jeune entrepreneur togolais basé aux USA

La marque « Besi » est une découverte du jeune américain d’origine togolaise, Carlos Djalédjété. Cette marque prend de l’ampleur et gagne le cœur de plus d’un dans le monde. Besi est un trust (Sportwear & Streetwear) en train de gagner du terrain.

Installé il y a 7 ans dans le Maryland, à Washington DC, Carlos Djalédjété, le jeune entrepreneur de 39 ans, grignote le terrain des grandes marques.
Ce jeune, grâce à son talent, voit son entreprise prendre de la grandeur avec les différents produits qu’il développe. Il produit des sweat, jogging, casque bluetooth de sport, les casquettes, T-Shirt, et leggings. Le patron de « Besi » se projette dans un rêve américain pas si aisé.

« Mon objectif est d’abord d’essayer de ramener la qualité d’ici à un prix abordable à la population africaine… », a affirmé Carlos Djalédjété
Un objectif, qui pour le patron de Besi, s’illustre par ce rêve américain qu’il a hérité. Aussi il veut répondre aux multiples besoins de ses frères africains.

Des innovations basées sur la technologie

Le jeune entrepreneur voit les innovations d’aujourd’hui en ce qui concerne la technologie. En effet c’est un domaine de future, et le sport l’activité première de tout un chacun. Pour lui, s’investir dans ces domaines ne seraient pas une peine perdue. Selon lui tout le monde est appelé forcément à faire le sport.

« Faire le vestimentaire dans le domaine sportif serait un bon investissement… », précise-t-il avant d’ajouter que c’est à partir de cette idée qu’est parti l’ensemble de son entreprise. L’idée « Besi » est née du prénom du jeune entrepreneur (Besié Parc) qui veut de l’authenticité et l’originalité à sa marque. L’entreprise offre de la technologie en fabricant des écouteurs. De plus, elle se projette à embrasser presque tous les domaines de la technologie pour servir un monde plus large.

L’écouteur, avec un son impeccable, est un écouteur wealers bluetooth capable de recevoir des appels. La réception se fait avec une distance de réception de 10 mètres.
« Nous avons choisi d’abord les écouteurs pour entrer dans le marché avec le temps », a lancé le patron de Besi.

Ce jeune entrepreneur d’origine togolaise ne pense pas s’arrêter à un si bon chemin. Il projette plein de choses dans le domaine de la technologie. Bientôt il confectionnera des tenues sportives de tous domaines d’activités sportives. Il pense que la vision de Besi est grande et pour cela il compte réaliser son rêve.

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Un jeune Congolais conçoit un fer à repasser rechargeable

Un jeune congolais,de 23 ans du nom d’Elie Safari Baraka conçoit un fer à repasser d’une autonomie de 3 heures rechargeable. Une innovation qui vient résoudre une infime partie des problèmes les coupures d’électricité récurrentes.

Après huit mois de travail, le jeune congolais ingénieur en électronique est venu à dégager un bijou à la fois pratique et très utile. Conçu dans son propre atelier à Goma en RDC (République Démocratique du Congo) et commercialisé sous la marque Biron, Elie Safari Baraka affirme que son fer à repasser a 3 heures d’autonomie.

Les pièces utilisées sont importées d’Europe, des États-Unis et de l’Asie. Le jeune homme procède ensuite à l’assemblage pour obtenir la forme voulue. Dans son atelier, il se sert d’un équipement électronique basique pour fixer les différentes parties. Le fer rechargeable a pour fonction de permettre le repassage en cas de panne d’électricité.

Le fer à repasser rechargeable de ce génie a séduit tant de congolais comme l’a si bien exprimé une cliente sur le média Africanews : « La différence entre ce fer et celui qu’on utilise avec des braises, c’est le temps que l’on perd pour allumer du feu, en plus de salir les habits. Avec ce fer nous ne rencontrons aucun problème. Le fer électrique aussi est inutilisable  en cas de panne de courant. On doit arrêter de travailler, mais celui-ci fonctionnera, car je l’aurai chargé et je pourrai ainsi poursuivre mon repassage sans problème ».

Comme c’est le cas de nombreux jeunes entrepreneurs en Afrique, Elie Safari Baraka manque de moyens pour produire et perfectionner son fer à  repasser rechargeable. Pour ce fait, il demande le soutien financier du gouvernement congolais pour qu’il puisse poursuivre son travail.

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Comment le coronavirus a accéléré la mutation de l’e-commerce alimentaire en Afrique

Durant l’épidémie, des start-up de livraison de produits agricoles et alimentaires ont tiré leur épingle du jeu avec les diasporas comme nouveaux clients.

Le nouveau mouvement : acheter à Paris, à New York ou à Dubaï de quoi nourrir sa famille à Lomé. Pour l’entreprise togolaise e-agribusiness, la pratique a été à la fois nouvelle et salvatrice. Durant les mois où le nouveau coronavirus a ralenti la marche du monde le dilemme était simple. Il fallait soit laisser pourrir la marchandise ou se réinventer. « Nous avons donc imaginé une nouvelle manière d’écouler les productions », explique Edeh Dona Etchri, Directeur Général. Il lance alors ABusiness, un service de livraison de riz, de maïs, d’huiles et autres vivres à destination des particuliers. « La formule nous a permis de limiter les contacts sur les marchés qui sont des zones de contagion », précise Edeh Dona Etchri.

Pour aider les transactions, un chatbot – un agent qui dialogue avec l’utilisateur – est ajouté à l’application de messagerie WhatsApp, canal de de communication privilégié en Afrique. Comme la formule a rencontré le succès, Edeh Dona Etchri envisage de recruter de nouveaux employés. En plus de rendre plus fiables les livraisons grâce à des partenariats avec des compagnies de conducteurs de motos. Il espère augmenter ainsi sa clientèle et booster son chiffre d’affaire mensuel.

Pour Andrew Mude qui pilote la division Recherche agricole, production et développement durable de la Banque africaine de développement (BAD), « le Covid-19 a accéléré l’utilisation des technologies numériques et mobiles dans le secteur agricole ».

L’économiste kenyan rappelle par ailleurs que ces dernières années, « on avait déjà observé une croissance des marchés en ligne et mobiles pour les intrants agricoles (semences, engrais, etc.) et les sortants (produits bruts, livraisons de nourriture, etc.) envoyés directement aux consommateurs ». Un phénomène qui s’est donc encore accéléré puisque le Covid-19 menace toujours les économies et la sécurité alimentaire.

La moitié des récoltes perdue

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une récession de 3,2 % en Afrique subsaharienne en 2020. L’e-commerce apparaît donc comme l’une des solutions pour éviter le naufrage du secteur agricole. Mais, pour Olukemi Afun-Ogidan, coordinatrice du programme dédié à l’agriculture digitale de la BAD, il reste encore une vraie marge de progression dans ce secteur. A ses yeux, le potentiel agricole de l’Afrique n’est pas encore pleinement exploité.

Pour la spécialiste, « il est nécessaire de produire des aliments plus efficacement, de réduire le gaspillage à toutes les étapes de la chaîne de valeur agricole, […] de permettre aux agriculteurs d’accéder aux marchés et de réaliser des revenus équitables ». Ce qui nécessite une adaptation à « la nouvelle norme de la distanciation sociale, qui a créé une opportunité pour des solutions numériques adaptées au secteur agricole », rappelle Mme Afun-Ogidan.

Les diasporas ont été les premières à saisir cette opportunité. Elles ont fait profiter leurs familles en leur faisant livrer des denrées alimentaires. Au Togo, elles représentent 5 % des clients d’ABusiness. « On a eu des commandes des Etats-Unis, du Brésil, de l’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de France. Liste Edeh Dona Etchri. Ils étaient parfois en confinement total et ne pouvaient plus sortir pour transférer de l’argent. Notre service est arrivé à point nommé », se réjouit-il.

Au Liberia, la diaspora a aussi envoyé des vivres via Cookshop. C’est une plateforme de livraison de repas et de produits agricoles collectés dans les fermes. Aujourd’hui une commande sur dix vient de l’étranger. Précurseur, Charles Dorme Cooper avait lancé cette start-up en 2013 pour soutenir les producteurs locaux, dont « l’offre est importante et très souvent à un prix compétitif ». Au plus fort de l’épidémie de coronavirus, l’entreprise a toujours livré, même si elle avoue avoir souffert 

D’une semaine à l’autre, son nombre d’utilisateurs a augmenté et les commandes ont grimpé, de 1 500 début janvier à 2 500 par mois dès avril. Dès le début de la crise sanitaire, Cookshop a aussi travaillé avec le ministère de la santé pour livrer des repas au personnel des hôpitaux, « aux infirmières qui font les tests Covid à l’aéroport, aux personnes isolées en quarantaine ou encore aux policiers en service pendant le couvre-feu ».

Mêmes perspectives pour Bringo Fresh, en Ouganda, start-up spécialisée dans le commerce en ligne de fruits et légumes. Les produits biologiques sont collectés dans de petites fermes locales. Il livre ses boxes en carton sur les pas-de-porte de la classe moyenne de Kampala. Il fournit des restaurants, des hôtels et des industriels agroalimentaires.

Tripler les revenus

Le Directeur Général de Bringo Fresh, David Matsiko espère bien que le marché de la diaspora va croître. Il s’y prépare en pariant sur « un modèle de franchise, pour nous développer dans d’autres parties de l’Ouganda et dans d’autres pays », ajoute celui qui vise l’export de produits biologiques africains partout dans le monde. Dans les mois qui viennent, la compagnie va aussi aider les fermiers à s’organiser en coopérative, pour simplifier les transactions. Un passage obligé alors que l’agriculture africaine est principalement dirigée par de petits exploitants. Ces dernier sont confrontés à des problèmes de stockage et de transport des récoltes. Ce qui aboutit encore à de nombreuses pertes.

Reste que le modèle économique du commerce en ligne est loin d’être consolidé sur le continent. Ainsi, en septembre 2019, la start-up Afrimarket avait mis la clé sous la porte. Basé à Paris, ce spécialiste d’e-commerce en Afrique de l’Ouest n’avait pas réussi à lever suffisamment de fonds pour son développement. Le leader du secteur, Jumia, est quant à lui toujours sur le chemin de la rentabilité. Après avoir été la première licorne africaine introduite à Wall Street en avril 2019.

Gaine agricole
Agriculture

Des arbres fruitiers dans le sahel

La gaine IRRIGASC est une invention de Jacques Gasc ingénieur agronome. Elle permet d’utiliser 10 fois moins d’eau qu’un arrosage traditionnel pour des arbres fruitiers tels que le manguier ou l’anacardier.

L’association IRRIGASC aide les familles qui habitent dans des zones très arides à planter des arbres fruitiers. Cela se fait en utilisant très peu d’eau et avec un accompagnement sur 3 ans.

Depuis le 06 Août 2020, Natacha Gasc et Alexandre GASC organisent cette collecte de fonds pour le développement agricole au Sénégal. Aidez-les à planter 1000 arbres au Sénégal !

Avec €10 vous financez la plantation d’un arbre. Voici le lien pour y participer :

IRRIGASC est une association à but non-lucratif de développement agricole.

Basé à Dakar, IRRIGASC opère dans les zones sub-sahéliennes où l’optimisation de l’eau est vitale, où la déforestation est prégnante et l’arboriculture fruitière en déclin.

Cela inclut l’arbre, le matériel d’irrigation, l’installation du matériel et la formation des familles bénéficiaires. En plus, un accompagnement technique pendant 3 ans !

Le Processus de la gaine

La gaine IRRIGASC conduit l’eau et les nutriments en profondeur, directement aux racines.

Elle permet de:

  • stimuler la croissance des racines ligneuses en apportant à la plante l’eau et les sels minéraux.
  • conduire les racines dans les couches profondes du sol où la température est constante
  • permet ainsi une croissance continue des racines, même pendant la mauvaise saison.
  • rendre les plantes plus résistantes, car les racines sont moins exposées aux facteurs défavorables dans les couches profondes du sol.

Ce système évite la perte par évaporation. Ainsi l’eau va directement aux racines. Les gaines sont produites dans l’atelier de IRRIGASC et coûtent 500FCFA/pièce. Elles sont à récupérer dans leur atelier. Si besoin Irrigasc peut également les faire livrer dans Dakar ou les faire expédier au Sénégal ou au Burkina Faso. Les frais supplémentaires sont à la charge du client.

Pour toutes vos commandes, Il est possible de le faire par téléphone au 338603269, dans l’atelier de Irrigasc à Sptrac Mermoz, ou en remplissant le formulaire sur Irrigasc.

Culture Livres Made in Africa

L’Atlas des Afriques

Fantasmée ou rêvée, l’Afrique habite nos imaginaires. Aller à sa rencontre, c’est tenter de saisir son histoire, ses cultures et ses identités, passées ou actuelles. Tenter… car, au fond, que connaissons-nous de ce vaste continent coupé en deux ? Le Sahara qui sépare le Maghreb arabe au nord de l’Afrique noire au sud ? Que savons-nous de son histoire d’avant l’esclavage et la traite atlantique ?

Et, aujourd’hui, ses cinquante-quatre Etats sont-ils vraiment condamnés aux catastrophes, à la guerre et à la malnutrition ; à subir le joug de dictatures indétrônables, comme le voudrait la petite musique dominante ? L’Afrique se traîne une réputation faussée, et depuis trop longtemps. Idées reçues à effacer, fantasmes modernes à déconstruire, il y avait urgence à rétablir quelques vérités.

Certes, faire entrer ce continent tout entier dans un atlas relève au pire d’une gageure, au mieux d’une prétention. Mais c’est une prétention assumée. Les rédactions de La Vie et du « Monde Afrique » se sont réunies avec la volonté de se départir des clichés pour rencontrer vraiment ce géant. Portée par une cartographie inédite, servie par les regards croisés de journalistes et d’experts internationaux, leur ambition première a été de prendre le temps de scruter la grande diversité des multiples Afriques.

De l’aube de l’humanité née sur ce continent jusqu’à nos jours, les pages de « l’Atlas des Afriques » se veulent un voyage dans l’espace et le temps. Une aventure qui raconte la fastueuse histoire des pharaons noirs de Nubie. Tout comme celle de l’antique royaume chrétien d’Aksoum, en Ethiopie. Un périple qui donne à admirer les anciennes cités de pierre du Zimbabwe, les mosquées en banco du Sahel médiéval. Jusqu’à arriver à cette jeunesse d’aujourd’hui, qui, forte du nombre (six Africains sur dix ont moins de 25 ans), commence à demander des comptes.

Paradoxe

Car si, au fil des pages, ressurgit tout un glorieux passé, avec ses civilisations et ses peuples, car si jaillit une nature prolifique en ressources, ce lit d’opulence n’a pour l’heure guère profité à des populations qui restent majoritairement démunies du nord au sud.

Impossible de décrypter ce paradoxe sans revenir sur l’esclavage, la traite et la colonisation ; épisodes tragiques et décisifs, bien que finalement très brefs au regard de l’histoire multiséculaire de ces terres.

Pour comprendre cette cicatrice, il a fallu se souvenir de la genèse du tracé des frontières modernes, revivre le grand moment des indépendances avec les penseurs de la négritude et du panafricanisme, les mouvements de libération des peuples. Revisiter le Liberia édifié par d’anciens esclaves noirs venus des Etats-Unis, raconter à nouveau les années de braise au Maghreb après la seconde guerre mondiale, et voir frémir ce vent de liberté qui a tôt soufflé sur le Ghana, pionnier des indépendances au sud du Sahara.

Ultime étape du voyage, il ne restait qu’à prendre le pouls du continent en cette aube du XXIe siècle. Sentir vibrer l’énergie de son entrée dans la dernière mondialisation et s’arrêter tour à tour sur les grands enjeux économiques, démocratiques, technologiques, urbains, migratoires et sociétaux d’une Afrique émergente qui retrouve peu à peu sa place dans le monde.

Un pari ambitieux que d’ausculter ce continent sous toutes les coutures, sans doute. Mais une nécessité absolue que cette découverte d’une Afrique démystifiée, vivante de peuples créatifs, avides de développement et de liberté. Bas les masques ! Et bonne lecture.

site touristique au Rwanda
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La technologie au cœur du tourisme au Rwanda

Le Rwanda innove son tourisme à travers un projet de visite virtuelle du pays. Kigali 360 est une entreprise qui crée des visites virtuelles de certains des sites les plus impressionnants du Rwanda.

En 2019, le tourisme a rapporté plus de 490 millions de dollars de revenus au Rwanda, selon le Rwanda Development Board.

Mais la pandémie lui a déjà coûté 45 millions de dollars cette année. Elle a diminué le nombre de touristes et après le report ou l’annulation de 45 réunions internationales prévues à Kingali.

Patrick Karangwa PDG de Kigali 360, a lancé le projet en 2018 avec un appareil photo et deux objectifs.

« J’ai réalisé que le Rwanda en tant que pays et en général aussi l’Afrique étaient sous-représentés sur Google Maps, sur les cartes numériques. C‘est de là que vient l’idée, j’ai réalisé que cette technologie nous pouvions le faire nous-mêmes et qu’elle était abordable ».

Aujourd’hui, son travail est devenu plus important que jamais.

La pandémie de coronavirus a freiné le tourisme dans le monde. Les frontières fermées et des vacanciers nerveux provoquant un énorme ralentissement des voyages internationaux.

Mais avec les visites virtuelles de Kigali 360, les gens peuvent toujours marcher dans les rues de Kigali. C’est juste que leur visite sera numérique plutôt que réelle.

Un prototype est même en cours de test. Un guide en direct pourra communiquer avec les invités lors de leur visite.

Peut-être que le tourisme numérique peut encore promouvoir le Rwanda comme une destination incontournable. En espérant que lorsque le virus se dissipe, les gens se sentent à nouveau en sécurité pour voyager.

« Les visites virtuelles, comme vous l’avez dit, nous avons beaucoup utilisé pendant cette période de verrouillage lorsque les gens ne voyageaient pas pour inciter les gens à revenir, à planifier leur retour et à rappeler aux gens ce qui se passe. » selon Jacqui Sebageni, directrice générale de Thousand Hills Africa.

Les gens affluent normalement vers le pays pour des activités comme la randonnée avec les gorilles. Le Rwanda repose sur le tourisme haut de gamme

À la suite du virus, le gouvernement a limité ces randonnées à huit personnes par groupe.

Mais la technologie VR a été utilisée pour fournir des visites en ligne d’observation des gorilles.

Les entreprises de haute technologie pourraient être un moyen de créer plus d’emplois.

Le gouvernement a injecté 50 millions de dollars dans des initiatives touristiques axées sur la technologie pour aider à la reprise post-COVID.

Patrick Karangwa est en négociations avec le Rwanda Development Board (RDB) pour étendre son projet. Il estime qu’il aura besoin d’un financement de 22 000 dollars pour couvrir tout le pays avec ses tournées numériques.

« Cela ne remplacera jamais le tourisme traditionnel. Car rien ne remplacera vraiment le fait que les gens peuvent être à des endroits,et voir les choses de leurs propres yeux. » admet Patrick Karangwa.

Mais plus les tournées VR créent de buzz, plus les gens visiteront le Rwanda et plus d’emplois pourraient être créés.

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