Une ascension fulgurante sur le marché mondial Grâce à des investissements stratégiques et une production optimisée, le Maroc domine l’exportation de tomates, s’imposant comme le troisième exportateur mondial. Cette montée en puissance résulte d’une croissance continue des exportations et d’une …
Agriculture
Notre success story: Maison Ahouë
L’équipe de Happy In Africa a eu la chance de rencontrer Chrystelle qui a fondé avec Patrick Maison Ahouë, qui proposera début avril 2022 sur leur site e-commerce et en magasin bio en France des produits 100% bio et équitables venant du Togo.
Chrystelle est Directrice de la Maison Ahouë et connaît tous les rouages du marketing digital. Elle est responsable de l’image de marque et assure le développement commercial en France. Patrick est quant à lui, Directeur des opérations, il assure le pilotage financier et la coordination de la stratégie globale de la Maison Ahouë. C’est l’expert en agribusiness et l’atout terrain en Afrique.
- Racontez-nous le début du projet et son histoire ?
J’ai connu Patrick à Lyon en France, en école de commerce. Après nos études, Patrick est reparti au Togo d’où il est originaire et a maturé une idée autour de la food et du bio au Togo et en Afrique. De retour en France, nous nous sommes retrouvés et il m’a fait part de son idée. À cette époque, je travaillais dans une boutique de luxe mais cette nouvelle aventure, pleine de sens et en relation avec l’Afrique, m’a tout de suite tentée.
La fille de mon associé Patrick porte le joli nom de Ahouefa, qui signifié en langue éwé, la langue du Togo « la paix dans la maison ». Ahouë signifiant maison et Fa la paix. C’est ainsi que tout naturellement, après de longues discussions, nous sommes tombés d’accord sur Ahouë et donc Maison Ahouë. Pour nous, « maison » a le sens de foyer, l’endroit où on se sent bien et chez soi.
2. Qu’est-ce que vous vendez ?
D’un côté, nous faisons de l’import de produit brut, bio et équitable comme du café vert, des fèves de cacao, du soja, des fruits frais, des jus, des amandes de cajou… Et de l’autre, nous transformons certains produits comme les jus, les fruits séchés, les cafés en grain et moulus, et les tablettes de chocolat.
Nous proposons du bio (label AB) et de l’équitable, c’est-à-dire que nous soutenons les producteurs en Afrique en leur apportant un appui technique, organisationnel et financier pour privilégier une confiance mutuelle et une relation durable avec eux.
Nos produits seront prêts à être vendus en avril 2022 en France et dans l’Union Européenne.

3. Sur quels critères choisissez-vous vos partenaires ?
Toute notre chaîne de valeur est labellisée bio, de nos producteurs en Afrique jusqu’à nos façonniers en France.
Nous travaillons directement avec des coopératives de petits producteurs qui sont labellisés bio. Si les producteurs ne sont pas labellisés bio, nous les accompagnons dans leur conversion. Il faut environ deux ans pour une conversion vers le bio.
4. Quel impact souhaitez-vous avoir sur le continent ?
En France, nous voulons promouvoir les produits du terroir africain et mettre en valeur le travail des producteurs africains, bien souvent dans l’ombre. En Afrique, nous souhaiterions apporter de la valeur en créant plus tard des usines de transformation et en formant des personnes sur place. Par exemple, au Togo, il est difficile de transformer des fèves de cacao en chocolat, en volume.
5. Comment voyez-vous Maison Ahouë sur le moyen et long terme ?
Nous allons démarrer avec une petite sélection de produits togolais puis élargir les origines avec la Tanzanie, Éthiopie, Burkina Faso et Côte d’Ivoire. Et enfin proposer d’autres produits du terroir africain : mélange de jus, épices…
Nous aimerions participer au salon Natexpo qui est le salon international des produits biologiques et nous aimerions que des agriculteurs togolais nous accompagnent pour promouvoir leur produit.


Les produits seront disponibles sur notre site e-commerce avec une livraison possible en France et en Union Européenne, dans des magasins de la région lyonnaise et par la suite dans la France entière.
Pour conclure, Maison Ahouë est une promesse d’engagement durable, éthique, responsable et solidaire. Notre volonté est de renforcer les chaînes de valeur des filières agricoles et biologiques, de l’Afrique à la France. Nous souhaitons donner une voix et un visage aux agriculteurs africains bien souvent dans l’ombre, tout en soutenant l’activité des entreprises locales françaises. Nous croyons en un avenir meilleur pour l’Homme et la planète, et faisons de notre mieux pour avoir un impact positif à notre échelle.
Irrigation d’un champ via L’AgroPad de Erik Tiam
Les prévisions concernant les effets du changement climatique suggèrent que l’Afrique pourrait perdre 47% de ses revenus agricoles d’ici à l’an 2100, tandis que les plus optimistes prédisent une perte de 6% seulement.
En plus de l’abscence de main d’oeuvre, de nombreux agriculteurs font face au changement climatique. Ce qui a un impact considérable sur leurs revenus. En vue d’aider les agriculteurs à y remdier, le camerounais Erik Tiam a conçu un système d’irrigation solaire qui permet de fournir de l’eau et de l’engrais à partir d’un téléphone portable.
Après avoir constater que le potentiel agricole du Cameroun était sous- exploité, Erik Tiam a eu l’idée de créer un dispositif appelé l’AgroPad. Il en est le concepteur.
L’AgroPad est un système qui allie nouvelles technologies et énergie solaire pour permettre l’irrigation des exploitations agricoles à distance. L’Agropad a été crée par Global Initiative, une startup dans le domaine de l’agronomie.
Le changement climatique a un impact sur la hausse des prix des produits locaux sur le marché. Cette hausse des prix s’explique par de la baisse de la productivité des agriculteurs.
L’agriculteur peut mettre le dispositif d’irrigation en marche sans avoir à se déplacer, une fois qu’il installe l’application dans son téléphone portable.
L’objectif de l’AgroPad est de permettre aux agriculteurs de gagner en temps. Mais surtout d’augmenter leurs rendements et réduire l’impact du changement climatique. Il règle aussi le problème de main d’œuvre grâce aux nouvelles technologies.
Les capteurs donnent les renseignements en permanence à l’utilisateur, sur les besoins de son champ. En cas d’insuffisance, les canaux d’irrigations se mettent en marche et ravitaillent les plantes en eau et en engrais nécessaire. En plus de l’irrigation des champs, le système permet aussi le contrôle et la géolocalisation du bétail. Les batteries du système peuvent durer quatre jours selon le promoteur, même en absence du soleil, un avantage en saison pluvieuse!
L’Agropad est utilisé par de nombreux agriculteurs au Cameroun et Erik Tiam a reçu plusieurs reconnaissances grace à son invention.
Evénement en ligne : Food & Retail West Africa 2020
Business Club Africa est un réseau d’affaire privé pour les cadres, manager, CEO et investisseurs ayant des activités en Afrique. En devenant membre, vous profitez de mises en relation et de services personnalisés et accédez en exclusivité aux appels d’offres et rencontres privées.
Business Club Africa organise un événement 100% digital le 3 décembre 2020 pour les acteurs de l’agroalimentaire. Il s’agit d’un événement incontournable où les décideurs de l’agroalimentaire et de la distribution en Afrique de l’Ouest se rencontrent. L’événement rassemble autant des pays Africains francophones qu’anglophones. C’est une opportunité pour les participants d’explorer le marché agroalimentaire, de promouvoir leur marque et même signer de nouveaux contrats.
Business Club Africa vous donne l’occasion de rencontrer les principaux acteurs de l’industrie alimentaire et développez votre activité en Afrique de l’Ouest !
L’événement en chiffres
L’événement accueillera:
- plus de 300 participants
- plus de 80 exposants
- plus de 25 pays
venant d’entreprises nationales & internationales.
100% des participants sont des cadres dirigeants et supérieurs, qui opèrent dans la production agricole, la transformation agroalimentaire, ou dans la vente et la distribution.
Comment y participer ?
En tant que visiteur, vous aurez accès aux stands virtuels, aux sessions de réseautage et vous profiterez d’un an d’adhésion au Business Club Africa.
En tant que exposant, vous et 2 autres personnes de votre choix auront accès au pack visiteur + des conférences vidéos avec les participants, mise à disposition de contacts qualifiés et vous aurez votre propre stand virtuel.
Enfin en tant qu’exposant premium, vous profiterez en plus d’un plus grand stand virtuel, une grande visibilité dans l’entrée du hall de la conférence et apparaitrez dans la newsletter.
Pour participer vous pouvez dès maintenant vous inscrire et réserver votre stand.
Comment le coronavirus a accéléré la mutation de l’e-commerce alimentaire en Afrique
Durant l’épidémie, des start-up de livraison de produits agricoles et alimentaires ont tiré leur épingle du jeu avec les diasporas comme nouveaux clients.
Le nouveau mouvement : acheter à Paris, à New York ou à Dubaï de quoi nourrir sa famille à Lomé. Pour l’entreprise togolaise e-agribusiness, la pratique a été à la fois nouvelle et salvatrice. Durant les mois où le nouveau coronavirus a ralenti la marche du monde le dilemme était simple : laisser pourrir la marchandise ou se réinventer. « Nous avons donc imaginé une nouvelle manière d’écouler les productions », explique Edeh Dona Etchri, Directeur Général. Il lance alors ABusiness, un service de livraison de riz, de maïs, d’huiles et autres vivres à destination des particuliers. « La formule nous a permis de limiter les contacts sur les marchés qui sont des zones de contagion », précise Edeh Dona Etchri.
Pour aider les transactions, un chatbot – un agent qui dialogue avec l’utilisateur – est ajouté à l’application de messagerie WhatsApp, canal de de communication privilégié en Afrique. Comme la formule a rencontré le succès, Edeh Dona Etchri envisage de recruter de nouveaux employés. En plus de rendre plus fiables les livraisons grâce à des partenariats avec des compagnies de conducteurs de motos, il espère augmenter ainsi sa clientèle et booster son chiffre d’affaire mensuel.
Pour Andrew Mude qui pilote la division Recherche agricole, production et développement durable de la Banque africaine de développement (BAD), « le Covid-19 a accéléré l’utilisation des technologies numériques et mobiles dans le secteur agricole ».
L’économiste kenyan rappelle par ailleurs que ces dernières années, « on avait déjà observé une croissance des marchés en ligne et mobiles pour les intrants agricoles (semences, engrais, etc.) et les sortants (produits bruts, livraisons de nourriture, etc.) envoyés directement aux consommateurs ». Un phénomène qui s’est donc encore accéléré puisque le Covid-19 menace toujours les économies et la sécurité alimentaire.
La moitié des récoltes perdue
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une récession de 3,2 % en Afrique subsaharienne en 2020. L’e-commerce apparaît donc comme l’une des solutions pour éviter le naufrage du secteur agricole. Mais, pour Olukemi Afun-Ogidan, coordinatrice du programme dédié à l’agriculture digitale de la BAD, il reste encore une vraie marge de progression dans ce secteur. A ses yeux, le potentiel agricole de l’Afrique n’est pas encore pleinement exploité.
Pour la spécialiste, « il est nécessaire de produire des aliments plus efficacement, de réduire le gaspillage à toutes les étapes de la chaîne de valeur agricole, […] de permettre aux agriculteurs d’accéder aux marchés et de réaliser des revenus équitables ». Ce qui nécessite une adaptation à « la nouvelle norme de la distanciation sociale, qui a créé une opportunité pour des solutions numériques adaptées au secteur agricole », rappelle Mme Afun-Ogidan.
Les diasporas ont été les premières à saisir cette opportunité. Elles ont fait profiter leurs familles en leur faisant livrer des denrées alimentaires. Au Togo, elles représentent 5 % des clients d’ABusiness. « On a eu des commandes des Etats-Unis, du Brésil, de l’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de France, liste Edeh Dona Etchri. Ils étaient parfois en confinement total et ne pouvaient plus sortir pour transférer de l’argent. Notre service est arrivé à point nommé », se réjouit-il.
Au Liberia, la diaspora a aussi envoyé des vivres via Cookshop. C’est une plateforme de livraison de repas et de produits agricoles collectés dans les fermes. Aujourd’hui une commande sur dix vient de l’étranger. Précurseur, Charles Dorme Cooper avait lancé cette start-up en 2013 pour soutenir les producteurs locaux, dont « l’offre est importante et très souvent à un prix compétitif ». Au plus fort de l’épidémie de coronavirus, l’entreprise a toujours livré, même si elle avoue avoir souffert
D’une semaine à l’autre, son nombre d’utilisateurs a augmenté et les commandes ont grimpé, de 1 500 début janvier à 2 500 par mois dès avril. Dès le début de la crise sanitaire, Cookshop a aussi travaillé avec le ministère de la santé pour livrer des repas au personnel des hôpitaux, « aux infirmières qui font les tests Covid à l’aéroport, aux personnes isolées en quarantaine ou encore aux policiers en service pendant le couvre-feu ».
Mêmes perspectives pour Bringo Fresh, en Ouganda, start-up spécialisée dans le commerce en ligne de fruits et légumes. Les produits biologiques sont collectés dans de petites fermes locales. Il livre ses boxes en carton sur les pas-de-porte de la classe moyenne de Kampala. Il fournit des restaurants, des hôtels et des industriels agroalimentaires.
Tripler les revenus
Le Directeur Général de Bringo Fresh, David Matsiko espère bien que le marché de la diaspora va croître. Il s’y prépare en pariant sur « un modèle de franchise, pour nous développer dans d’autres parties de l’Ouganda et dans d’autres pays », ajoute celui qui vise l’export de produits biologiques africains partout dans le monde. Dans les mois qui viennent, la compagnie va aussi aider les fermiers à s’organiser en coopérative, pour simplifier les transactions. Un passage obligé alors que l’agriculture africaine est principalement dirigée par de petits exploitants. Ces dernier sont confrontés à des problèmes de stockage et de transport des récoltes, ce qui aboutit encore à de nombreuses pertes.
Reste que le modèle économique du commerce en ligne est loin d’être consolidé sur le continent. Ainsi, en septembre 2019, la start-up Afrimarket avait mis la clé sous la porte. Basé à Paris, ce spécialiste d’e-commerce en Afrique de l’Ouest n’avait pas réussi à lever suffisamment de fonds pour son développement. Le leader du secteur, Jumia, est quant à lui toujours sur le chemin de la rentabilité. Après avoir été la première licorne africaine introduite à Wall Street en avril 2019.
Des arbres fruitiers dans le sahel
La gaine IRRIGASC est une invention de Jacques Gasc ingénieur agronome. Elle permet d’utiliser 10 fois moins d’eau qu’un arrosage traditionnel pour des arbres fruitiers tels que le manguier ou l’anacardier.
L’association IRRIGASC aide les familles qui habitent dans des zones très arides à planter des arbres fruitiers. Cela se fait en utilisant très peu d’eau et avec un accompagnement sur 3 ans.
Depuis le 06 Août 2020, Natacha Gasc et Alexandre GASC organisent cette collecte de fonds pour le développement agricole au Sénégal. Aidez-les à planter 1000 arbres au Sénégal !
Avec €10 vous financez la plantation d’un arbre. Voici le lien pour y participer :
IRRIGASC est une association à but non-lucratif de développement agricole.
Basé à Dakar, IRRIGASC opère dans les zones sub-sahéliennes où l’optimisation de l’eau est vitale, où la déforestation est prégnante et l’arboriculture fruitière en déclin.
Cela inclut l’arbre, le matériel d’irrigation, l’installation du matériel et la formation des familles bénéficiaires. En plus, un accompagnement technique pendant 3 ans !
Le Processus de la gaine
La gaine IRRIGASC conduit l’eau et les nutriments en profondeur, directement aux racines.
Elle permet de:
- stimuler la croissance des racines ligneuses en apportant à la plante l’eau et les sels minéraux.
- conduire les racines dans les couches profondes du sol où la température est constante
- permet ainsi une croissance continue des racines, même pendant la mauvaise saison.
- rendre les plantes plus résistantes, car les racines sont moins exposées aux facteurs défavorables dans les couches profondes du sol.
Ce système évite la perte par évaporation. Ainsi l’eau va directement aux racines. Les gaines sont produites dans l’atelier de IRRIGASC et coûtent 500FCFA/pièce. Elles sont à récupérer dans leur atelier. Si besoin Irrigasc peut également les faire livrer dans Dakar ou les faire expédier au Sénégal ou au Burkina Faso. Les frais supplémentaires sont à la charge du client.
Pour toutes vos commandes, Il est possible de le faire par téléphone au 338603269, dans l’atelier de Irrigasc à Sptrac Mermoz, ou en remplissant le formulaire sur Irrigasc.
Madagascar : à la croisée de deux mondes
Madagascar est une île gigantesque qui se dresse fièrement au pied de l’Afrique. On oublie parfois qu’elle en fait partie alors qu’elle est d’une majestueuse beauté. Située entre deux continents, elle représente le résultat d’un métissage entre deux mondes diamétralement opposés. Ces deux mondes ont su trouver un équilibre et faire ressortir un charme unique.
Il serait injuste de parler de la « grande île » sans parler de son incroyable paysage. Surnommée l’île rouge en raison de la latérite qui couvre une grande partie de son territoire. Madagascar est la 5e plus grande île au monde par sa superficie. Elle est sûrement l’une des seules qui regroupent autant de diversité géologique, ethnique et culturelle.

Trait d’union entre l’Afrique et l’Asie, le panorama exceptionnel de Madagascar impressionne et fait rêver. Des hautes terres aux vallées sculptées de rizières, semblables à celles de l’Indonésie et du Viêt-Nam aux plaines étendues à l’ouest de l’île. Ces plaines descendent jusqu’au canal du Mozambique, en passant par l’est aux falaises abruptes recouvertes d’orchidées.Il n’y a pas un seul recoin de l’île pareil à un autre. Tout n’est qu’originalité et authenticité.

Madagascar est une véritable réserve naturelle.On y retrouve une faune et une flore luxuriantes. Plusieurs espèces animales et végétales mondiales ne se trouvent que sur cette île. Ces espèces font l’objet d’une protection par les autorités administratives compétentes. Sa diversité ne se limite pas seulement aux différentes espèces qu’elle regroupe. Madagascar a forte présence d’étrangers qui, au fil des siècles, se sont implantés pour devenir de véritables Malgaches.
Île métisse, Madagascar est un mélange coloré sur tous les plans. C’est une terre où il serait presque possible de réaliser un tour du monde juste en la parcourant.
Découvrez en plus sur Madagascar, sur son artisanat, ses différentes tribus et sa beauté.
Au Burkina Faso, une nouvelle politique agricole: l’Agroécologie
La pandémie liée au coronavirus met en évidence la vulnérabilité des systèmes de production et de distribution des denrées alimentaires. Grâce à l’agroécologie,le Burkina Faso a pu y échapper.
L’agroécologie c’est un réseau de structures qui se croisent et s’entrecroisent au Burkina Faso et ailleurs en Afrique de l’Ouest.
Basées sur la formation et l’autonomie, les approches diffèrent beaucoup d’un acteur à l’autre. Mais, toutes prônent une agriculture familiale. Elle se développe en améliorant les sols sans pesticides ni fertilisants chimiques et essaiment par formations sur le terrain. En perpétuelle recherche,les acteurs de l’agroécologie au Burkina continuent à expérimenter toutes sortes de techniques. Ces recherches se font à travers ses différentes structures. Les rendements sont améliorés par ces techniques, tout en régénérant les sols et en économisant l’eau.

Dans ce pays en proie à une forte aridification, l’agroécologie constitue à la fois une réponse à la dégradation de l’environnement. C’est un facteur clef pour la reconquête de l’autonomie alimentaire des populations.
La relève agroecologique
C’est dans cette optique que la ferme de Souleymane et Razack Belemgnegre a attisé la curiosité de nombreux paysans qui souhaitent découvrir l’agroécologie. Dans cette ferme, les plantations de concombres, de fraises et de pommes de terre narguent le sol sableux. A côté, un champ de riz fraîchement labouré, un poulailler et même une étable. Son pari est : le bio et le circuit court.
Dans cette ferme, les paysans cultivent eux même leurs propres semences et fabriquent leur engrais à partir du fumier et du compost. Les produits, certifiés biologiques, se vendent en circuit court directement à la ferme, au domicile des clients et sur des marchés, au même prix pratiquement que ceux du marché.

Ils misent également sur la livraison à domicile pour accroître leur clientèle. Mais avec la mise en quarantaine des villes, c’est la vente microlocale qui est privilégiée.
Découvrez aussi les dispositifs innovants fait au Togo
Fière d’être jeune, femme et agro entrepreneur
Malgré son fort potentiel agricole, avec plus de 6 millions d’hectares de terres cultivables et 300 000 hectares de terres irrigables, mon pays, la Guinée n’arrive pas à profiter pleinement de cette richesse qui pourrait pourtant favoriser l’emploi des jeunes …
Zimbabwe : les exportations horticoles ont rapporté 112 millions $ en 2018
Au Zimbabwe, les expéditions de produits horticoles ont généré 112 millions $ en 2018, soit plus du double de la manne enregistrée en 2017 (50,9 millions $), rapporte Freshplaza. D’après les détails fournis par l’Agence nationale de promotion du commerce (ZimTrade), cette hausse …