Lancée officiellement le 1er janvier 2021, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) rassemble aujourd’hui 54 des 55 pays africains, formant un marché unique de plus de 1,4 milliard de consommateurs. En 2025, alors que la mise en œuvre entre …
Economie
La PDM-UEMOA donne rendez-vous à Abidjan
La Plateforme de Développement du Marché de l’UEMOA (PDM-UEMOA) donne rendez-vous à Abidjan du 25 au 27 juin 2025. Elle prépare une rencontre stratégique à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous incontournable vise à renforcer l’intégration économique …
Production d’or en hausse au Ghana
La production de l’or en hausse au Ghana connaît une progression significative de son exploitation minière. Il est le premier producteur aurifère en Afrique en 2025. Selon la Chambre des mines du Ghana, la production nationale pourrait atteindre 5,1 millions …
Afrique, force vive de l’économie mondiale
L’Afrique s’impose aujourd’hui comme une force vive de l’économie mondiale, en raison de sa croissance économique dynamique, de sa richesse en ressources naturelles et de son innovation entrepreneuriale. Loin des clichés du passé, le continent africain est désormais un moteur …
DEMO AFRICA pour les start-ups africaines
DEMO Africa est une rampe de lancement pour les jeunes start-ups de nouvelles
technologies. C’est un lieu où les entreprises africaines les plus innovantes peuvent présenter
leurs produits et montrer à l’Afrique et au reste du monde ce qu’elles ont créé. Chaque année,
des start-ups technologiques de toute l’Afrique postulent pour avoir la possibilité de
promouvoir leurs innovations lors de la conférence annuelle DEMO Africa. Il s’agit
d’entreprises qui résolvent des problèmes du monde réel et qui ont de fortes chances
d’atteindre leurs objectifs.
Quelle est la clé pour assurer la durabilité du secteur technologique
africain ?
La clé de la durabilité réside dans les marchés, qui sont créés en proposant des solutions
réelles à des problèmes réels. Si les gens peuvent acheter un produit ou un service qui résout
un problème pratique auquel ils sont confrontés, le marché de ce produit se développera.
L’Afrique est confrontée à de nombreux défis, mais chacun d’entre eux est en fait une
occasion de développer des solutions et des applications pratiques. Nous n’avons pas besoin
de copier ce que d’autres ont fait ; nous devons simplement examiner les problèmes que nous
avons, identifier un besoin et développer une application pour y remédier.
Fondamentalement, nous devons faire les choses à notre manière en Afrique. Cela commence
à se produire et c’est très excitant. DEMO Africa offre aux start-ups africaines la possibilité de présenter leurs innovations aux
investisseurs en capital-risque, aux investisseurs, aux acheteurs de technologies et aux médias.
Une nouvelle génération d’entrepreneurs férus de technologie et à l’attitude positive insuffle
du dynamisme aux jeunes entreprises africaines. DEMO Africa est un lieu où la plupart des
entreprises innovantes d’Afrique peuvent présenter leurs produits.
Constatez-vous une amélioration du climat d’investissement ?
Nous observons que la communauté des investisseurs reconnaît de plus en plus les
importantes opportunités d’investissement en Afrique dans le domaine technologique en pleine expansion. Les investisseurs jouent un rôle essentiel, car les investissements
permettent aux entrepreneurs d’atteindre leurs objectifs, et le succès de toute start-up dépend
de sa capacité à étendre ses activités.
Mais nous avons encore du chemin à faire pour attirer les investisseurs locaux, qui sont
encore plus à l’aise pour soutenir des projets de type traditionnel. Tant que la communauté
des investisseurs locaux ne reconnaîtra pas pleinement la valeur des investissements
technologiques, il sera très difficile d’investir durablement dans les jeunes pousses africaines.
De nombreux investisseurs européens et de la Silicon Valley ne comprennent pas vraiment
l’environnement local et ont donc tendance à ne pas investir massivement dans les start-ups.
Les investisseurs locaux jouent donc un rôle essentiel. Les start-ups africaine sont en train de
percer et, bien que lentement, ils font de bons progrès.
Comment les jeunes entreprises bénéficient-elles de DEMO Africa ?
DEMO Africa offre aux jeunes entreprises une rampe de lancement pour leurs produits et la
possibilité d’attirer les investissements et la publicité dont elles ont tant besoin. Ils peuvent
profiter du soutien et des conseils offerts par une équipe de formateurs et de mentors lors de
nos journées de formation. Ces cours intensifs destinés aux entrepreneurs couvrent tous les
aspects du développement des entreprises, y compris la propriété intellectuelle, pendant trois
jours. DEMO Africa prépare les jeunes entreprises à présenter un argumentaire efficace lors
de leur événement de présentation, et assure un suivi à six mois pour les aider à faire face à
toute difficulté imprévue.
Ils bénéficient également d’une large exposition médiatique et,
surtout, font partie du réseau mondial de DEMO Africa. Si une start-up présente à DEMO
Africa, elle pourra également présenter à d’autres événements DEMO ailleurs. Par exemple,
si vous décidez d’entrer sur le marché américain, vous pouvez présenter à DEMO Silicon
Valley, ou si vous voulez entrer sur le marché brésilien, vous pouvez aller à DEMO Brazil.
Tap Tap Send, l’application mobile money à moindre coût
Avec la crise Covid-19, la Banque Mondiale prévoyait une baisse des transferts d’argent vers l’Afrique. Cependant ces transferts ont augmenté plutôt que de baisser. Dans certains pays africains, le transfert d’argent représente 40% des dépenses du quotidien, que ce soit pour les dépenses alimentaires, le logement, la santé ou l’éducation. L’argent de la diaspora est essentiel à la survie de certaines familles.
Ces dernières années, de nombreuses sociétés de transfert d’argent se sont créées. En 2018, après avoir constatés que les frais d’envoi d’argent de l’Europe vers l’Afrique sont élevés, des Africains ont décidé d’y remédier en se mettant en collaboration avec des partenaires d’argent mobile africains. C’est ainsi qu’ils ont créé Tap Tap Send, une application mobile de transfert d’argent.
Tap Tap Send vous permet d’envoyer de l’argent à vos proches à partir de votre carte débit vers les comptes mobile money en Afrique et en Asie.
Tap Tap Send permet à la diaspora africaine et asiatique d’envoyer de l’argent de l’Europe vers l’Afrique et l’Asie instantanément et à coût réduit.
Le transfert d’argent via le mobile money a rendu l’envoi d’argent plus facile et plus rapide. C’est pourquoi, Taptap Send s’est donné pour mission de vous faciliter l’accès aux ressources financières en vous assurant des transferts de fonds rapides et économiques.
Désormais, vous n’avez plus besoin de faire de longue file d’attente pour envoyer de l’argent à vos proches. Il vous suffit de télécharger l’application Tap Tap Send, de même que le destinataire, et ce dernier reçoit l’argent dans son compte mobile money instantanément.
Lors de vos envois avec Tap Tap Send, vous ne payez aucun frais d’envoi quelque soit le montant à envoyer, contrairement aux acteurs traditionnels. Tap Tap Send a pour objectif de réduire les coûts des envois de fonds transfrontaliers d’ici 2030, une réalité aujourd’hui.
Actuellement chez Tap Tap Send, vous pouvez envoyer de l’argent de l’Europe vers le Sénégal à seulement 2€ de frais fixes d’envoi et les frais de retraits sont totalement gratuits.
Tap Tap Send est disponible au Sénégal, au Mali, en Guinée, au Ghana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Kenya, à Madagascar, en Zambie, au Bangladesh, au Vietnam, en RD du Congo et au Maroc.
Profitez de l’offre de Tap Tap Send pour faire plaisir à vos proches !
Un jeune Congolais conçoit un fer à repasser rechargeable
Un jeune congolais,de 23 ans du nom d’Elie Safari Baraka conçoit un fer à repasser d’une autonomie de 3 heures rechargeable. Une innovation qui vient résoudre une infime partie des problèmes les coupures d’électricité récurrentes.
Après huit mois de travail, le jeune congolais ingénieur en électronique est venu à dégager un bijou à la fois pratique et très utile. Conçu dans son propre atelier à Goma en RDC (République Démocratique du Congo) et commercialisé sous la marque Biron, Elie Safari Baraka affirme que son fer à repasser a 3 heures d’autonomie.
Les pièces utilisées sont importées d’Europe, des États-Unis et de l’Asie. Le jeune homme procède ensuite à l’assemblage pour obtenir la forme voulue. Dans son atelier, il se sert d’un équipement électronique basique pour fixer les différentes parties. Le fer rechargeable a pour fonction de permettre le repassage en cas de panne d’électricité.
Le fer à repasser rechargeable de ce génie a séduit tant de congolais comme l’a si bien exprimé une cliente sur le média Africanews : « La différence entre ce fer et celui qu’on utilise avec des braises, c’est le temps que l’on perd pour allumer du feu, en plus de salir les habits. Avec ce fer nous ne rencontrons aucun problème. Le fer électrique aussi est inutilisable en cas de panne de courant. On doit arrêter de travailler, mais celui-ci fonctionnera, car je l’aurai chargé et je pourrai ainsi poursuivre mon repassage sans problème ».
Comme c’est le cas de nombreux jeunes entrepreneurs en Afrique, Elie Safari Baraka manque de moyens pour produire et perfectionner son fer à repasser rechargeable. Pour ce fait, il demande le soutien financier du gouvernement congolais pour qu’il puisse poursuivre son travail.
Comment le coronavirus a accéléré la mutation de l’e-commerce alimentaire en Afrique
Durant l’épidémie, des start-up de livraison de produits agricoles et alimentaires ont tiré leur épingle du jeu avec les diasporas comme nouveaux clients.
Le nouveau mouvement : acheter à Paris, à New York ou à Dubaï de quoi nourrir sa famille à Lomé. Pour l’entreprise togolaise e-agribusiness, la pratique a été à la fois nouvelle et salvatrice. Durant les mois où le nouveau coronavirus a ralenti la marche du monde le dilemme était simple. Il fallait soit laisser pourrir la marchandise ou se réinventer. « Nous avons donc imaginé une nouvelle manière d’écouler les productions », explique Edeh Dona Etchri, Directeur Général. Il lance alors ABusiness, un service de livraison de riz, de maïs, d’huiles et autres vivres à destination des particuliers. « La formule nous a permis de limiter les contacts sur les marchés qui sont des zones de contagion », précise Edeh Dona Etchri.
Pour aider les transactions, un chatbot – un agent qui dialogue avec l’utilisateur – est ajouté à l’application de messagerie WhatsApp, canal de de communication privilégié en Afrique. Comme la formule a rencontré le succès, Edeh Dona Etchri envisage de recruter de nouveaux employés. En plus de rendre plus fiables les livraisons grâce à des partenariats avec des compagnies de conducteurs de motos. Il espère augmenter ainsi sa clientèle et booster son chiffre d’affaire mensuel.
Pour Andrew Mude qui pilote la division Recherche agricole, production et développement durable de la Banque africaine de développement (BAD), « le Covid-19 a accéléré l’utilisation des technologies numériques et mobiles dans le secteur agricole ».
L’économiste kenyan rappelle par ailleurs que ces dernières années, « on avait déjà observé une croissance des marchés en ligne et mobiles pour les intrants agricoles (semences, engrais, etc.) et les sortants (produits bruts, livraisons de nourriture, etc.) envoyés directement aux consommateurs ». Un phénomène qui s’est donc encore accéléré puisque le Covid-19 menace toujours les économies et la sécurité alimentaire.
La moitié des récoltes perdue
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une récession de 3,2 % en Afrique subsaharienne en 2020. L’e-commerce apparaît donc comme l’une des solutions pour éviter le naufrage du secteur agricole. Mais, pour Olukemi Afun-Ogidan, coordinatrice du programme dédié à l’agriculture digitale de la BAD, il reste encore une vraie marge de progression dans ce secteur. A ses yeux, le potentiel agricole de l’Afrique n’est pas encore pleinement exploité.
Pour la spécialiste, « il est nécessaire de produire des aliments plus efficacement, de réduire le gaspillage à toutes les étapes de la chaîne de valeur agricole, […] de permettre aux agriculteurs d’accéder aux marchés et de réaliser des revenus équitables ». Ce qui nécessite une adaptation à « la nouvelle norme de la distanciation sociale, qui a créé une opportunité pour des solutions numériques adaptées au secteur agricole », rappelle Mme Afun-Ogidan.
Les diasporas ont été les premières à saisir cette opportunité. Elles ont fait profiter leurs familles en leur faisant livrer des denrées alimentaires. Au Togo, elles représentent 5 % des clients d’ABusiness. « On a eu des commandes des Etats-Unis, du Brésil, de l’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de France. Liste Edeh Dona Etchri. Ils étaient parfois en confinement total et ne pouvaient plus sortir pour transférer de l’argent. Notre service est arrivé à point nommé », se réjouit-il.
Au Liberia, la diaspora a aussi envoyé des vivres via Cookshop. C’est une plateforme de livraison de repas et de produits agricoles collectés dans les fermes. Aujourd’hui une commande sur dix vient de l’étranger. Précurseur, Charles Dorme Cooper avait lancé cette start-up en 2013 pour soutenir les producteurs locaux, dont « l’offre est importante et très souvent à un prix compétitif ». Au plus fort de l’épidémie de coronavirus, l’entreprise a toujours livré, même si elle avoue avoir souffert
D’une semaine à l’autre, son nombre d’utilisateurs a augmenté et les commandes ont grimpé, de 1 500 début janvier à 2 500 par mois dès avril. Dès le début de la crise sanitaire, Cookshop a aussi travaillé avec le ministère de la santé pour livrer des repas au personnel des hôpitaux, « aux infirmières qui font les tests Covid à l’aéroport, aux personnes isolées en quarantaine ou encore aux policiers en service pendant le couvre-feu ».
Mêmes perspectives pour Bringo Fresh, en Ouganda, start-up spécialisée dans le commerce en ligne de fruits et légumes. Les produits biologiques sont collectés dans de petites fermes locales. Il livre ses boxes en carton sur les pas-de-porte de la classe moyenne de Kampala. Il fournit des restaurants, des hôtels et des industriels agroalimentaires.
Tripler les revenus
Le Directeur Général de Bringo Fresh, David Matsiko espère bien que le marché de la diaspora va croître. Il s’y prépare en pariant sur « un modèle de franchise, pour nous développer dans d’autres parties de l’Ouganda et dans d’autres pays », ajoute celui qui vise l’export de produits biologiques africains partout dans le monde. Dans les mois qui viennent, la compagnie va aussi aider les fermiers à s’organiser en coopérative, pour simplifier les transactions. Un passage obligé alors que l’agriculture africaine est principalement dirigée par de petits exploitants. Ces dernier sont confrontés à des problèmes de stockage et de transport des récoltes. Ce qui aboutit encore à de nombreuses pertes.
Reste que le modèle économique du commerce en ligne est loin d’être consolidé sur le continent. Ainsi, en septembre 2019, la start-up Afrimarket avait mis la clé sous la porte. Basé à Paris, ce spécialiste d’e-commerce en Afrique de l’Ouest n’avait pas réussi à lever suffisamment de fonds pour son développement. Le leader du secteur, Jumia, est quant à lui toujours sur le chemin de la rentabilité. Après avoir été la première licorne africaine introduite à Wall Street en avril 2019.
Agoa: en 2018, les exportations kenyanes à destination des USA ont grimpé de 25%
Les exportations kenyanes envers les Etats-unis dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) ont grimpé de 25,8% en 2018. C’est ce qu’a annoncé le Bureau Kenyan des statistiques (KNBS) dans un récent rapport. D’après l’étude, les exportations …
Les réseaux sociaux, future étape de l’inclusion financière en Afrique
Le transfert d’argent par WhatsApp, Facebook et autres sont encore assez nouveaux dans le monde, mais ces services pourraient connaître un franc succès en Afrique au regard du fort intérêt de la population, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux. …