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Santé

Les femmes africaines adoptent les contraceptifs alors que la population augmente

Un nombre croissant de femmes en Afrique bénéficient des services de planification familiale. Bien que cela puisse être considéré comme un succès pour les gouvernements et les partenaires internationaux, les taux de natalité restent élevés.

La population africaine augmente rapidement. Selon les estimations de l’ONU, le nombre de personnes sur le continent devrait doubler d’ici 2050. Ce qui rendra de plus en plus difficile la création d’emplois pour les générations futures.

Mais il y a aussi des tendances positives. De plus en plus de femmes utilisent des contraceptifs modernes. Selon le dernier rapport Family Planning 2020 (FP2020), ce nombre a augmenté de 66% depuis 2012. Il est passé de 40 millions à plus de 66 millions de femmes et de filles.

Lorsque les gouvernements, les agences des Nations Unies et les fondations privées ont lancé cette initiative il y a huit ans, ils se sont fixé un objectif ambitieux : amener 120 millions de personnes supplémentaires dans les 69 pays les plus pauvres du monde à utiliser des contraceptifs modernes d’ici 2020.

Le nombre s’élève à environ 60 millions de plus. En Afrique centrale et occidentale, le nombre d’usagers de sexe féminin a doublé, selon FP2020. En Afrique orientale et australe, elle a augmenté de 70%.

Plus d’accès aux contraceptifs pour les femmes africaines

Quelle est la clé du succès ? « Des leviers concrets ont été appliqués dans la plupart des pays », a déclaré à DW Beth Schlachter, directrice de FP2020.

« Les chaînes d’approvisionnement en contraceptifs vers les cliniques ou les centres communautaires ont été étendues », a déclaré Schlachter.

Au début, les membres du personnel ont commencé par proposer des contraceptifs oraux, des préservatifs et des injections d’hormones.

Les services se sont améliorés, a déclaré Schlachter: « Les conseillers en santé dans les communautés aident les femmes à faire des choix appropriés pour leurs soins de santé. Mais, » a-t-elle ajouté, « il sera crucial de changer les croyances culturelles et religieuses pour permettre aux femmes de prendre des décisions concernant leur corps. »

À cet égard, le Malawi a fait un excellent travail. « Le pays s’est concentré sur les jeunes filles et les femmes et leurs besoins », a déclaré Schlachter.

Il y a quelques années, ce pays d’Afrique australe affichait l’un des taux de mariages d’enfants les plus élevés au monde. En 2018, le gouvernement a mis un terme à cela en élevant l’âge minimum du mariage à 18 ans.

‘Préservatifs sur des roues’

Le Rwanda revendique une idée innovante où la jeune startup Kasha fournit des préservatifs et des contraceptifs aux villages en cyclomoteur. Les préservatifs peuvent être commandés par SMS,comme au Kenya. Vingt mille personnes utilisent déjà le service.

« En Éthiopie, la disponibilité de la contraception pour les jeunes a augmenté », a déclaré Hinz.

Le gouvernement a formé 40 000 femmes agents de santé à travailler dans les dispensaires des zones rurales. « La planification familiale ne s’adresse pas uniquement aux personnes mariées ; les aides féminines sont également accessibles aux jeunes dans les centres de santé », a ajouté Hinz.

Au Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, les lutteurs utilisent des publicités radiophoniques pour attirer l’attention sur l’importance de la contraception.

« D’éminents athlètes font la promotion des préservatifs. Le président a reconnu le problème du développement de la population et soutient les campagnes de contraception. De l’argent arrive également de la Banque allemande de développement, Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) », a déclaré Hinz.

Impliquer les jeunes

Schlachter, de FP2020, a souligné les succès au Burkina Faso. Elle a déclaré que le gouvernement avait augmenté les dépenses de 30% et attiré plus de dons pour réduire les grossesses. Les jeunes doivent être intégrés tôt aux séances de conseil en planification familiale et les contraceptifs doivent être distribués gratuitement.

La pandémie de coronavirus a de nouveau rendu l’accès à la contraception plus difficile. « Nous avons toujours constaté que les augmentations de l’utilisation des contraceptifs sont plus élevées en Afrique que dans les pays asiatiques », a déclaré Schlachter. Mais il y a une raison simple à cela: les programmes de l’Afrique était encore plus en retard.

smask
Entreprenariat Made in Africa Santé

Un jeune Burkinabè crée un masque intelligent anti-Covid

Nathanaël Thierry Kopia

Ca y est ! Nathanaël Thierry Kopia, jeune entrepreneur burkinabè dans le numérique et le social, crée  le « S-MASK »  un masque intelligent pour donner un coup de frein efficace à la propagation du coronavirus. C’est une première au Burkina Faso et voire même au monde.

Depuis plus d’une année, la pandémie provoquée par le COVID-19 a plongé le monde entier dans une situation d’urgence extrême. Si des vaccins sont en phase d’expérimentation actuellement, le meilleur moyen préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour se protéger est d’appliquer les gestes barrières. Parmi eux, le port du masque demeure une recommandation incontournable. Comment la technologie, dans un monde de plus en plus connecté, pourrait apporter une solution pour lutter contre cette pandémie ? Une question essentielle à la base des recherches de Nathanaël Thierry Kopia et ses collaborateurs depuis février 2020.

C’est le 20 mai 2020 que le S-Mask voit le jour avec son premier prototype S-M, K20.01. L’invention concerne le domaine de la santé et de la technologie. En effet, c’est un masque intelligent muni de capteurs électroniques, qui transmettent des informations de certaines constantes sanitaires de l’utilisateur sur une application mobile via la connexion Bluetooth du smartphone.

Cette application mobile affiche de multiples informations tel que la température corporelle et son rythme cardiaque. Elle peut également faire un diagnostic de l’état de santé de l’utilisateur en croisant les données reçues du masque. Elle envoie des notifications de mise en garde en cas d’approche d’une zone à forte contamination de la pandémie COVID-19 grâce à la géolocalisation. Cette invention regorge de bien d’autres fonctions utiles.

Par ailleurs, le masque favorise la respiration d’un air agréable et pur grâce à au filtre en coton changeable qui peut être inodore ou parfumé.

C’est à la fois un équipement d’information, d’autocontrôle et un dispositif de protection contre l’inhalation de poussières nocives, d’agents pathogènes, fumées, vapeurs, de gaz, ainsi que contre diverses maladies transmissibles dans l’air.

A la date du 08 octobre 2020  Nathanaël Thierry KOPIA et son équipe composée de Franck Lionel OUEDRAOGO, Abdou KABORE, Ismaël Isaac Lawako KI, Ben Isaac COMPAORE et de Hamadou DORO SMASK, ont déposé la demande de brevet d’invention du S-MASK Version S-M20.02 à l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) .

Aujourd’hui, le Burkina Faso à l’instar des autres pays africains, est confronté à une énorme crise sanitaire. Il connait un nombre insuffisant d’infrastructures sanitaires et de professionnels de la santé pour faire face. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 progresse chaque jour et continue d’endeuiller de nombreuses familles. Selon l’écrivain et psychiatre Martiniquais Frantz Fanon : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Nathanaël Thierry KOPIA, lui a trouvé sa mission : sauver des vies, en donnant libre court à son génie créateur. Il apporte ainsi des solutions numériques locales à un problème mondial.

Son invention a juste besoin d’un peu d’aide pour passer au stade industriel. Rejoignez ceux qui soutiennent cet inventeur et son équipe. Participez à ce formidable projet pour une vie plus saine et plus sereine.

Contacter Thierry KOPIA : thierry.kopia@gmail.com

Rodrigue SEKONE

NZANGO sport féminin Congolais
Bien-être Made in Africa Société Sports

A la découverte du nzango au Congo

Au Congo-Brazzaville, les sports classiques côtoient une célébrité locale: le nzango. Allons à la découverte du nzango.Cette discipline traditionnelle a toutefois ses règles singulières. SNA vous amène à sa (re) découverte.

Le nzango a connu une période faste au Congo. Mais ça, c’était avant la crise sanitaire de la Covid-19. Tout commence pratiquement en 2005, lorsque le ministère des Sports initie les premières compétitions. C’était sous l’impulsion de l’Association sportive innovatrice du nzango moderne, créée par Guy Noël Titov Passy.

Un enjeu important

L’objectif reste la santé des femmes. «La pratique de ce sport contribue à lutter contre le surpoids et l’obésité. Elle permet à la femme de se maintenir en forme. Elle épargne aussi à nos compatriotes de lourdes dépenses de santé», soutient Titov Passy, cadre au ministère congolais de la Santé. L’enjeu est si important qu’aujourd’hui, plus de 190 équipes sont recensées. Elles sont créées par des églises, des entreprises publiques ou privées, des ONG ou des acteurs politiques.

Mais qui dit compétition, dit règles. Le Nzango se pratique sur un terrain de 16 mètres de long et huit de large avec deux arbitres. Chaque équipe est composée de 11 joueuses et six réservistes. Les deux équipes se font face sur un terrain délimité par une ligne centrale.

Au rythme de comptines, les joueuses battent leurs mains et sautillent en croisant ou décroisant les jambes. La partie se déroule en duels. La joueuse qui attaque fait gagner un point ou «pied» à son équipe lorsque son adversaire croise un pied opposé au sien (droit et gauche par exemple). Elle perd lorsque l’adversaire croise le même pied qu’elle (gauche et gauche par exemple). L’objectif est de marquer des points ou «pieds». La partie dure 50 minutes avec une pause de 10 minutes.

Cependant, bien avant cette codification, le nzango a une longue histoire. Elle remonte, d’après des documents administratifs, à l’époque coloniale. Notamment, pendant la construction du chemin de fer Congo-Océan reliant Pointe-Noire à Brazzaville sur 515 kilomètres. C’était entre 1921 à 1934.

L’olympisme à tout prix

Les colons recrutèrent donc de la main-d’œuvre dans toute l’Afrique équatoriale française (AEF). Notamment en Centrafrique où le peuple Sango fournit pas mal d’ouvriers et de manœuvres. Ces travailleurs, après avoir cassé à la main de gigantesques rochers toute la journée pour creuser des tunnels dans le Mayombe, se divertissaient le soir venu en admirant leurs femmes jouer au nzango.

La légende raconte qu’un jour, un Blanc demande: «A quel jeu jouent ces femmes?». Un autochtone (Yombé) lui répond alors: «C’est le jeu des Sango». Et le Blanc transcrit mal: «Nzango».

Toutefois, le nzango survit à la fin des travaux du chemin de fer pour se répandre dans plusieurs pays d’Afrique centrale comme la RDC, le Gabon et le Cameroun. Le jeu est pratiqué dans les villages, les quartiers ou les écoles avant de devenir une discipline sportive à part entière.

De sorte que le Congo se bat pour en faire un sport olympique. Mais le chemin semble encore bien long. Et difficile…

Entrepreneure Kenyane Nzambi Matee
Entreprenariat Made in Africa

L’entrepreneure kenyane Nzambi Matee primée par l’ONU

L’entrepreneure kenyane Nzambi Matee primée par l’ONU. Elle a créé une machine permettant de recycler les déchets plastiques en pavés. Cette création lui a valu la nomination de Jeune Championne de la Terre. Un prix mondial de l’UNEP qui offre financement et mentorat à des personnes qui s’attaquent aux problèmes les plus urgents de notre ère.

Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction du plastique en 2017, le Kenya en produisait environ 4 000 tonnes par mois et 100 millions de sacs étaient proposés par les supermarchés. Le pays ait mis en place des lois strictes contre l’utilisation du plastique. Cependant, il fait encore face à la pollution causée par ce matériau non biodégradable.

Nzambi Matee est diplômée en sciences des matériaux. Elle travaillait comme ingénieure dans l’industrie pétrolière kenyane lorsqu’elle a eu l’idée de lancer son entreprise. Cela, après avoir fait le constat de l’abondance de sacs en plastique dans les rues de Nairobi. En 2017, elle décide de quitter son emploi et crée un petit laboratoire dans le jardin de sa mère. Elle fabriquait et testait des pavés obtenus à partir d’une combinaison de plastique et de sable.

Au bout de plusieurs essais, elle reçoit une bourse pour suivre un programme de formation en entrepreneuriat social aux États-Unis. De là, elle met au point une machine à fabriquer des pavés. De retour au Kenya, elle crée son entreprise, Gjenge Makers, dans la capitale. Ses pavés ont une température de fusion supérieure à 350°C, et seraient beaucoup plus résistants que leurs équivalents en béton.

Son objectif, répondre au défi du logement dans le secteur de la construction. Pour ce faire, elle a établi des partenariats avec différents fabricants d’objets en plastique. Son équipe, constituée de ramasseurs d’ordures informels, collecte les déchets. Grâce à cette activité, l’entreprise de Nzambi Matee leur assure un revenu stable.

« Nous avons autonomisé financièrement plus de 112 personnes, dont la majorité sont des femmes et des groupes de jeunes qui sont nos partenaires pour la fourniture des déchets plastiques et l’étape de prétraitement de notre processus de production », a-t-elle affirmé sur le site de l’ONU.

Le parcours de Nzambi Matee lui a valu la nomination de Jeune championne de la Terre par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Elle a reçu un financement de démarrage d’un montant de 10 000 dollars . Ce qui lui permettra d’augmenter sa capacité de production actuelle de 1 500 pavés par jour. Ainsi elle pourra satisfaire la demande de plus en plus grandissante.

Ecrit par Aïsha Moyouzame de Agence Ecofin.

Facebook
Business Entreprenariat Made in Africa Technologies

« Dreamers & Doers » : l’histoire de six entrepreneurs africains ayant réussi grâce à Facebook

La majorité des entrepreneurs africains pour la réussite de leurs projets, passent par Facebook et ses plateformes filiales. C’est ce que veut démontrer le réseau social en lançant la série « Dreamers & Doers » sur Guardian TV. La série a pour mission de montrer l’impact de la plateforme sur les PME nigérianes et ghanéennes.

La série Dreamers & Doers qui est diffusée depuis le 11 novembre 2020 s’inscrit dans le cadre de la campagne #FBSuccessStory. La campagne met en exergue la manière dont les entrepreneurs en Afrique ont développé leurs activités en utilisant Facebook et ses filiales. La campagne met l’accent sur les PME du Nigeria et au Ghana.

Ainsi, sous forme d’une série spéciale « Dreamers & Doers » met en évidence six PME nigérianes et ghanéennes qui ont bénéficié des atouts de Facebook. Parmi tant d’autres, ces entrepreneurs ont connu une croissance en utilisant les plateformes et les offres de produits de la firme de Mark Zuckerberg. La série démontrera comment grâce au réseau social, ils ont pu surmonter les défis commerciaux, se connecter à leurs cibles et réussir sur leurs marchés.

Les six PME sélectionnées viennent du Nigéria et du Ghana. « Dreamers & Doers » parlera des Nigérians tels que Tricia Ikpowonba (@triciabiz), Samiah Oyekan-Ahmed (The Gift Source), Gina Ehikodi (geenafoodiesandspice) et Oluwatoyin Onigbanjo (@ Augustsecrets.ng). Au Ghana, Guardian TV mettra le projecteur sur Ameyaw Debrah et Christie Brown (@christiebrowngh).

Facebook veut démontrer par cette campagne à quel point, il est devenu un moteur clé de la croissance des entreprises ces dernières années. En effet, le réseau social est une niche pour les entrepreneurs qui deviennent assez fréquents sur ses plateformes.

Bagoré Bathily
Business Entreprenariat Réussite

Un entrepreneur sénégalais réalise un revenu de 15 millions d’euros grâce à une laiterie

Après avoir constaté que le lait consommé localement était essentiellement importé, Bagoré Bathily a ouvert une laiterie à Richard Toll, au nord du Sénégal. 15 ans plus tard, son entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros. Il rentabilise l’activité de 1 200 bergers.

Dans la petite ville de Richard Toll située en bordure du fleuve Sénégal, La laiterie du Berger améliore la vie des éleveurs en général et des femmes en particulier. À l’origine de cette initiative, l’entrepreneur Franco-Sénégalais Bagoré Bathily, revenu dans son pays natal après avoir effectué des études de médecine en Belgique. Lors d’une expérience professionnelle dans une ONG en Mauritanie, il constate que les éleveurs de lait gagnent moins d’un dollar par jour. Au Sénégal, il remarque aussi que le lait consommé dans sa commune est essentiellement importé.

En 2006, il décide de créer une laiterie afin de rentabiliser l’activité. Il veut veut donner une valeur ajoutée au lait local. Durant son parcours, il rencontre des difficultés d’ordres financier et technique. Il met près de 4 années à faire véritablement décoller son entreprise. Avec l’aide de sa famille, il réussit à monter un modèle économique solide. Il ets’attire les faveurs de la multinationale alimentaire Danone. Ce qui l’aide dans la mise en place d’une main-d’œuvre qualifiée et dans le processus de production du lait.

Plus tard, il reçoit une aide de la Banque française Crédit Agricole. Ce qui l’aide pour le développement d’un réseau regroupant les acteurs de la filière. De fil en aiguille, il réussit à bâtir une petite industrie agroalimentaire qui emploie à ce jour 450 personnes. Il réalise un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros par an. L’activité est d’autant plus importante à Richard Toll qu’elle contribue à augmenter les revenus de 1 200 bergers. Les bergers sont en majorité de femmes.

Plus de 8 000 points de vente réceptionnent les produits de l’entreprise laitière. Crème fraîche, lait pasteurisé, yaourt ou encore thiakry (lait mélangé avec des grains de blé ou de millet), constituent la gamme de produits de La laiterie du Berger. Elle est commercialisée sous le nom « Dolima ». En plus d’améliorer les conditions de vie des éleveurs, Bagoré Bathily milite également en faveur de la résolution des problèmes rencontrés au niveau local. Ce qui permet la valorisation et la mise à l’échelle industrielle des produits made in Sénégal.

Stéphanie Mbida
Business Entreprenariat Made in Africa

Une entrepreneure camerounaise réalise plus d’un million de dollars sur Amazon

Stéphanie Mbida est une jeune entrepreneure d’origine camerounaise qui réalise plus d’un million de dollars sur Amazon. Son parcours est digne d’une femme leader. Entrepreneure depuis le bas âge, Stéphanie Mbida n’a pas commencé en haut de l’échelle. Elle a commencé à vendre du bois dès l’âge de 9 ans.

Âgée de 9 ans, elle avait compris qu’il fallait saisir les opportunités pour réussir dans la vie. Un an plus tard, elle devient la plus jeune entrepreneure de son quartier. A 17 ans elle atteint son premier million de FCFA comme chiffre d’affaires. Stéphanie Mbida ne s’arrêta pas sur son commerce de bois. Comme un volcan endormi qu’on avait réveillé, elle enchaîne les business et se fait beaucoup d’argent.

Contrairement aux autres qui sont inspirés par les plus grands diplômés, Stéphanie Mbida a tiré son envie pour l’entrepreneuriat des personnes que la société appelle « illettrés ». Elle a déclaré : « A 18 ans, je suis allée voir ma mère pour lui demander comment ça se fait qu’on part à l’école pour se faire de l’argent plus tard. Mais que dans cette même école on ne nous enseigne pas comment multiplier 100f en 100 000f. Ça ne faisait aucun sens dans ma petite tête de jeune entrepreneure ».

Après le BAC, elle met le cap sur l’Amérique du Nord pour étudier la finance pour s’améliorer.

Après ses études, elle sera embauchée dans une banque. Mais elle démissionna pour retrouver sa vie d’entrepreneure car ne se sentant pas à l’aise. En 2012, elle choisit la Tanzanie pour lancer sa plateforme de microcrédit nommée « KickLoans » qui sauvera des milliers d’africains. Ce n’est qu’en 2015 que ses efforts seront récompensés. Cela quand l’ONU déclarera l’entrepreneuriat comme un vecteur de développement durable et de lutte contre la pauvreté.

Quelques années après, elle montera sa structure sur Amazon où elle réalise plus d’un million de dollars comme chiffre d’affaires. Aujourd’hui, son chiffre d’affaire ne fait qu’augmenter chaque année. Comme elle dit souvent : « si j’ai réussi, tout le monde peut y arriver. Même Toto ».

Vélo de balayage
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Un jeune ingénieur invente un vélo balayage au Ghana

Un jeune fabrique un vélo de balayage pour rendre propre les rues et aider la communauté au Ghana. L’auteur de cette belle œuvre habite à Takoradi et se nomme Frank Darko. Jeune ingénieur, il est aussi l’inventeur du vélo qui roule sur l’eau.

La nouvelle invention se présente sous la forme d’un tricycle et est renommée un « vélo de balayage ». Ce chef-d’œuvre qu’il a renommé « vélo balayage » a été conçu pour régler les problèmes d’assainissement au Ghana. Ce vélo balaye pendant que vous conduisez. Darko a déclaré qu’avec ce vélo l’environnement peut être maintenu très propre de plus qu’il fonctionne sans carburant.

Sur la nature du vélo de balayage, Darko a déclaré qu’ « avec cet engin, nos rues et notre environnement peuvent être toujours maintenus propres. Il fonctionne sans carburant. J’ai passé cinq mois pour le parfaire parce que j’avais manqué d’outils et de machines. Mais je crois en Dieu que les choses changeront pour le mieux ».

Le jeune ingénieur Frank Darko a expliqué que c’est la saleté de son environnement qui l’a inspiré et poussé à fabriquer ce vélo. Darko parle du problème d’ordures dans son pays le Ghana plus précisément du tas d’ordures sur la rivière Odorna à Accra. En tant que citoyen, il ne pouvait pas rester les bras croisés alors il s’est décidé à trouver une solution pour freiner ce danger.

Cela n’étonne guère car depuis un bout de temps, le Ghana se présente comme un des pays prometteurs dans le domaine technologique. Frank Darko annonce avoir encore dans sa sacoche plusieurs idées qui pourront être bénéfiques à la société. Comme quoi, nous ne sommes pas au bout se nos surprises !

Plateforme-de-paiement-au-Benin
Finance Réussite Technologies

Une plateforme de paiement électronique pour le Benin

Le Bénin vient de se doter de sa Plateforme Nationale de Paiement Electronique (PNPE). Elle a été mise en œuvre par l’Agence des services et systèmes d’information (ASSI) pour la généralisation du e-commerce au Bénin et présentée aux acteurs de la fintech.

Son but est de favoriser l’inclusion financière des couches de la population hors des circuits économique actuelle. La ministre béninoise de l’Economie Numérique et de la Digitalisation a donné des explications à ce sujet.

« La plateforme nationale de paiement électronique est une pièce maîtresse de notre stratégie numérique, qui va être le hub de concentration de toutes les solutions de paiements existantes, aujourd’hui et à venir aussi dans le futur, qui permettra de rendre ces solutions interopérables et par la même occasion, de remplir d’autres objectifs qui sont liés à l’inclusion financière, à la facilité de paiement et au suivi de ces paiements », a-t-elle déclaré.

Cette plateforme nationale de paiement électronique au Benin va faciliter l’inclusion financière. C’est une aubaine pour les populations en marge des circuits économiques actuels. Cette solution numérique va également favoriser la centralisation de tous les paiements des services financiers publics au Bénin. Cette innovation vient faciliter la dématérialisation des paiements de services au sein de l’administration, le paiement en ligne des services et contenus numériques et favoriser le développement de l’e-commerce.

Il s’agit d’un levier majeur de la digitalisation du Bénin et d’un pourvoyeur de croissance. En effet, la plateforme va contribuer à la diminution des coûts de transaction et à la mutualisation des services. En plus de favoriser l’inclusion financière, elle devrait booster l’e-paiement marchand, encore au second rang dans le pays.

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Agriculture Business Industrie Made in Africa Technologies

Evénement en ligne : Food & Retail West Africa 2020

Business Club Africa est un réseau d’affaire privé pour les cadres, manager, CEO et investisseurs ayant des activités en Afrique. En devenant membre, vous profitez de mises en relation et de services personnalisés et accédez en exclusivité aux appels d’offres et rencontres privées.

Business Club Africa organise un événement 100% digital le 3 décembre 2020 pour les acteurs de l’agroalimentaire. Il s’agit d’un événement incontournable où les décideurs de l’agroalimentaire et de la distribution en Afrique de l’Ouest se rencontrent. L’événement rassemble autant des pays Africains francophones qu’anglophones. C’est une opportunité pour les participants d’explorer le marché agroalimentaire, de promouvoir leur marque et même signer de nouveaux contrats.

Business Club Africa vous donne l’occasion de rencontrer les principaux acteurs de l’industrie alimentaire et développez votre activité en Afrique de l’Ouest !

L’événement en chiffres

L’événement accueillera:

  • plus de 300 participants
  • plus de 80 exposants
  • plus de 25 pays

venant d’entreprises nationales & internationales.

100% des participants sont des cadres dirigeants et supérieurs, qui opèrent dans la production agricole, la transformation agroalimentaire, ou dans la vente et la distribution.

Comment y participer ?

En tant que visiteur, vous aurez accès aux stands virtuels, aux sessions de réseautage et vous profiterez d’un an d’adhésion au Business Club Africa.

En tant que exposant, vous et 2 autres personnes de votre choix auront accès au pack visiteur + des conférences vidéos avec les participants, mise à disposition de contacts qualifiés et vous aurez votre propre stand virtuel.

Enfin en tant qu’exposant premium, vous profiterez en plus d’un plus grand stand virtuel, une grande visibilité dans l’entrée du hall de la conférence et apparaitrez dans la newsletter.

Pour participer vous pouvez dès maintenant vous inscrire et réserver votre stand.