
Ateliers de la pensée, Dakar, 2017. Pilier de la pensée sur l’Afrique, passeur inégalable, le philosophe est revenu sur l’importance de l’accroissement de la vie.
Bien sûr, Souleymane Bachir Diagne est de retour aux Ateliers de la pensée où son passage n’avait été qu’éclair l’an dernier. Il a quasiment donné le coup d’envoi des communications dès la première matinée de mercredi en s’exprimant sur « vitalisme et politique du vivant ». D’emblée, nous étions en phase avec ce qui allait être développé pendant ces quatre jours sur le thème « condition planétaire et politique du vivant » puisque l’intellectuel sénégalais est allé puiser dans la tradition africaine une prière du peuple Wobe, recueillie par Louis Vincent Thomas « qui dit qu’il faut se garder d’avoir une vie de termitière, car elle est à la merci du premier incident venu. Mais plutôt une vie de ciel, parce que cela dure toujours. »
C’est au terme de l’aventure 2017, pendant la dernière nuit de la pensée à l’Institut français de Dakar, que Souleymane Bachir Diagne est venu reprendre à notre micro l’axe de son intervention parmi d’autres thèmes. « La politique du vivant est une politique d’accompagnement de la force de vie. Notre planète abrite la vie, elle doit être protégée. Et l’on a remarqué que la plupart des prières africaines étaient justement pour l’accroissement de la force de vie. C’est bien cela qu’il faut interroger de nos jours : que signifie dans tous les domaines d’accompagner le mouvement de la vie vers davantage encore de vie ? »
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