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Notre success story: Maison Ahouë

L’équipe de Happy In Africa a eu la chance de rencontrer Chrystelle qui a fondé avec Patrick Maison Ahouë, qui proposera début avril 2022 sur leur site e-commerce et en magasin bio en France des produits 100% bio et équitables venant du Togo. 

Chrystelle est Directrice de la Maison Ahouë et connaît tous les rouages du marketing digital. Elle est responsable de l’image de marque et assure le développement commercial en France. Patrick est quant à lui, Directeur des opérations, il assure le pilotage financier et la coordination de la stratégie globale de la Maison Ahouë. C’est l’expert en agribusiness et l’atout terrain en Afrique.

  1. Racontez-nous le début du projet et son histoire ?

J’ai connu Patrick à Lyon en France, en école de commerce. Après nos études, Patrick est reparti au Togo d’où il est originaire et a maturé une idée autour de la food et du bio au Togo et en Afrique.  De retour en France, nous nous sommes retrouvés et il m’a fait part de son idée. À cette époque, je travaillais dans une boutique de luxe mais cette nouvelle aventure, pleine de sens et en relation avec l’Afrique, m’a tout de suite tentée.

La fille de mon associé Patrick porte le joli nom de Ahouefa, qui signifié en langue éwé, la langue du Togo « la paix dans la maison ». Ahouë signifiant maison et Fa la paix. C’est ainsi que tout naturellement, après de longues discussions, nous sommes tombés d’accord sur Ahouë et donc Maison Ahouë. Pour nous, « maison » a le sens de foyer, l’endroit où on se sent bien et chez soi.

2. Qu’est-ce que vous vendez ?

D’un côté, nous faisons de l’import de produit brut, bio et équitable comme du café vert, des fèves de cacao, du soja, des fruits frais, des jus, des amandes de cajou… Et de l’autre, nous transformons certains produits comme les jus, les fruits séchés, les cafés en grain et moulus, et les tablettes de chocolat. 

Nous proposons du bio (label AB) et de l’équitable, c’est-à-dire que nous soutenons les producteurs en Afrique en leur apportant un appui technique, organisationnel et financier pour privilégier une confiance mutuelle et une relation durable avec eux.
Nos produits seront prêts à être vendus en avril 2022 en France et dans l’Union Européenne.

3. Sur quels critères choisissez-vous vos partenaires ?

Toute notre chaîne de valeur est labellisée bio, de nos producteurs en Afrique jusqu’à nos façonniers en France. 
Nous travaillons directement avec des coopératives de petits producteurs qui sont labellisés bio. Si les producteurs ne sont pas labellisés bio, nous les accompagnons dans leur conversion. Il faut environ deux ans pour une conversion vers le bio.

4. Quel impact souhaitez-vous avoir sur le continent ?

En France, nous voulons promouvoir les produits du terroir africain et mettre en valeur le travail des producteurs africains, bien souvent dans l’ombre. En Afrique, nous souhaiterions apporter de la valeur en créant plus tard des usines de transformation et en formant des personnes sur place. Par exemple, au Togo, il est difficile de transformer des fèves de cacao en chocolat, en volume.

5. Comment voyez-vous Maison Ahouë sur le moyen et long terme ?

Nous allons démarrer avec une petite sélection de produits togolais puis élargir les origines avec la Tanzanie, Éthiopie, Burkina Faso et Côte d’Ivoire. Et enfin proposer d’autres produits du terroir africain : mélange de jus, épices…

Nous aimerions participer au salon Natexpo qui est le salon international des produits biologiques et nous aimerions que des agriculteurs togolais nous accompagnent pour promouvoir leur produit. 

Les produits seront disponibles sur notre site e-commerce avec une livraison possible en France et en Union Européenne, dans des magasins de la région lyonnaise et par la suite dans la France entière.

Pour conclure, Maison Ahouë est une promesse d’engagement durable, éthique, responsable et solidaire. Notre volonté est de renforcer les chaînes de valeur des filières agricoles et biologiques, de l’Afrique à la France. Nous souhaitons donner une voix et un visage aux agriculteurs africains bien souvent dans l’ombre, tout en soutenant l’activité des entreprises locales françaises. Nous croyons en un avenir meilleur pour l’Homme et la planète, et faisons de notre mieux pour avoir un impact positif à notre échelle.

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Notre success story: MAYYAN

Happy In Africa reçoit Moussa TOURE fondateur du moteur de recherche africain MAYYAN. Nous découvrirons son parcours et son expérience entrepreneuriale sur le continent.

  1. Parlez-nous de MAYYAN

Mayyan est un moteur de recherche comme il peut en exister plusieurs sur le marché. Nous ajoutons une grosse différence: c’est la dimension social car 30% des revenus sont destinés au développement du continent Africain. Nous investissons dans des associations sélectionnées minutieusement, qui ont un impact mesurable, une présence sur les différents réseaux sociaux, et en capacité d’intervenir sur un nombre suffisant de pays en Afrique. Le principe est très simple, vous faites vos recherches comme d’habitude, nous vous proposons des liens sponsorisés (annonces) et nous générons des revenus quand vous cliquez sur ces liens pour les régions Europe/Amérique. Nous travaillons ardemment pour que les annonces arrivent sur le continent. Depuis notre lancement, nous sommes content d’avoir reçu plus de 150 000 personnes qui ont réalisé plus de 400 000 recherches. 

2. Quelle était votre motivation au démarrage de cette aventure ?

En 2020, je suis arrivé dans une période de ma vie ou j’avais besoin de trouver un sens à mes actions. Mayyan est avant tout une aventure humaine. Mais la graine qui a lancé ce projet est née d’une volonté de trouver un sens à ma vie et de surcroit un sens à la technologie. Je voulais absolument résoudre une problématique, Comment créer un outil que tout le monde aime utiliser, facile, et qui en plus permet de développer mon continent ? Le résultat: Mayyan est née et je pense qu’on va normaliser la publicité digitale en Afrique et surtout les entreprises pourront déployer des stratégies digitales qui ont un impact positif en Afrique.

3. Quelles étaient vos appréhensions quand vous avez décidé de vous lancer?

Je pense que la première appréhension est tout simplement d’oser se lancer. Une fois que cette première étape est franchie, j’ai forcément eu des appréhensions sur la qualité du produit, l’adhérence au projet, car on s’apprêtait quand même à lancer un moteur de recherche, et donc les utilisateurs allaient nous identifier au Google Africain. Donc très grosse pression.

4. Qu’est-ce qui fait le point fort de MAYYAN?

Je pense après 6mois avoir pu identifier et valider ces forces auprès des utilisateurs finaux :

–  Nous sommes les seuls sur ce créneau (moteur de recherche social Afrique). 

– Une communauté participatif présente sur les 5 continents

– Un potentiel de développement impressionnant (partenariat constructeur mobile, les entreprise, les gouvernements) 

– Une road map technologie orienté Web3 (Blockchain, Crypto)

5. Qu’auriez-vous fait différemment dans votre parcours?

  • Partir avec un réseau très solide
  • Réaliser un site funding pour éviter de brûler trop d’argent au début
  • Je me serais entouré par un board qui valide la stratégie et donne des conseils.

6. Quelle est votre vision de l’Afrique? Comment placez-vous MAYYAN dans celle-ci?

Avant on disait l’Afrique c’est le futur. Moi je dis l’Afrique c’est maintenant! Le digital a connu une ascension fulgurante, les investissements sont solides et structurés, l’approche des entrepreneurs est vraiment pertinente. Chez Mayyan, nous avons un objectif: devenir le point névralgique du digital en Afrique. Tout acteur voulant mettre en avant sa marque, son entreprise, ses produits pourra le faire en Afrique, petite, moyenne et grande entreprise. Nous allons réunir toute la diaspora éclatée sur 4 continents et l’Afrique à un seul et même endroit. En faisant cela nous allons construire des champions en Afrique.

7. Qu’aimeriez-vous dire aux futurs entrepreneurs en Afrique?

Mon objectif est de faire comprendre aux entrepreneurs Africain que tout est possible.. L’impossible n’existe pas et je pense que l’ambition doit être le moteur d’une vie heureuse et épanouie. Cette ambition vous emmènera au sommet peu importe les obstacles sur votre route. Quand vous aurez la définition de ce qu’est la réussite pour vous, personne ne pourra vous arrêter. Un jour j’ai reçu un message qui définit parfaitement ce que je veux dire aux futurs entrepreneurs: « Bonsoir Monsieur Moussa, Félicitations pour Mayyan c’est un honneur de voir un africain réaliser des telles prouesses. Vous m’avez aidé à comprendre que tout est possible. Quand j’étais jeune je disais à mes amis que je travaillerais chez Google un jour et ils me répondaient que c’est de l’utopie, de rêver à un tel point qu’ten jour tu seras plus grand que Google. J’ai une phrase que j’écris sur tous mes agendas, je la lis et me dis que si je ne peux pas toucher le ciel je dois faire venir le ciel à mes pieds. Et tu as justifié cette réplique » 

Saindou KANGOUTE
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Notre success Story: IVOIRE TRAIL

Happy In africa vous fait découvrir M. Saindou KANGOUTE qui partage avec nous sa passion pour le sport et la nature.

  1. Racontez-nous l’histoire d’IVOIRE TRAIL ?

Ayant baigné dans le sport depuis mon enfance, il est donc une partie intégrante de ma vie. Ma passion pour le sport et pour la nature m’a amené à pratiquer la randonnée pédestre et celle du trail est venue avec le temps. Je vivais cette expérience derrière ma télé en passant du temps à regarder des chaînes de sport comme TREK ou des compétitions telles que GOLDEN TRAIL, UTMB… Constatant que cette activité était peu connue en Côte d’Ivoire, mon ambition était de vulgariser le trail, et permettre la découverte du patrimoine naturel du pays

2. Pourquoi avoir choisi ce sport en particulier ?

Le trail est avant tout une course, un jogging mais avec plus de challenges car il se pratique dans la nature et le type de terrain peut varier (colline, rocailleux, boueux, sableux…), il peut y avoir des obstacles naturels (arbre, boue, liane, racines cachées sous des feuilles…). Ce sport permet également d’apercevoir de beaux paysages le temps d’une course. J’ai espoir que les participants pourront prendre du plaisir en courant dans les parcs, réserves, forêts classées ou non afin de pouvoir contribuer à la préservation de ces éléments.

3. Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive le plus ?

Le retour des trailers. C’est important pour moi; car il représente une boussole vers ma vision. Et ce moment je peux dire que la direction est bonne. Le fait de voir de grandes organisations des événements (GOLDEN TRAIL, UTMB…) que je suis, me pousse à me fixer des objectifs et à mettre en œuvre ce qui est possible de faire avec les moyens de bord.

4. Quelles étaient vos appréhensions quand vous avez décidé de vous lancer ?

Les Ivoiriens vont-ils adhérer au concept ? Quels sont les moyens pour identifier tous les sites où il sera possible de faire du trail en Côte d’Ivoire ? A ces questions, il y’a de plus en plus d’espoir, comme je l’ai dit plus haut les retours sont bons. Les expatriés retrouvent une activité qu’ils ne pratiquaient plus faute de connaissance du territoire, certains ivoiriens découvrent agréablement cette discipline.

5. Quel impact souhaitez-vous avoir sur les participants de vos trails ?

Qu’ils prennent conscience de leur bien- être (physique et mental). C’est important de se sentir bien dans son propre corps. Le sport est un très bon moyen pour arriver à ce résultat. Pour les Ivoiriens : qu’ils connaissent mieux leur pays à travers sa richesse naturelle et sa diversité culturelle. Pour les non-ivoiriens : leur permettre également de découvrir la Côte d’Ivoire à travers la nature et la culture.

6. La cible ivoirienne est en quête constante de nouveautés. Pensez-vous à créer ou ouvrir des parcours différents et de nouvelles activités ?

Oui, l’équipe d’IVOIRE TRAIL essaie de s’améliorer après chaque évènement. Nous prenons en compte les recommandations des participants dans le but d’améliorer l’expérience qu’on pourra partager en communauté. Être une communauté, c’est ce que nous visons. Nous ajoutons de nouveaux parcours tant que le site d’accueil nous le permet, en plus on n’a pas fini de dérouler notre plan d’actions 😁

7. Comment voyez-vous IVOIRE TRAIL dans le futur ?

Une référence dans la vie sportive et plus grande compétition de course à pied en Afrique de l’Ouest, pionnier de la valorisation de l’écotourisme en Côte d’Ivoire.

8. Comment vous positionnez-vous sur les questions écologiques ?

A chaque trail nous nous engageons à créer un évènement écoresponsable : Polluer moins le site d’accueil en mettant en place des dispositifs, faire une mission d’assainissement avant et après chaque trail et sensibiliser les participants sur la protection de l’environnement.

9. Quels sont vos conseils pour faire un bon trail ?

Nos conseils sont simples: il suffit juste d’avoir une paire de chaussures adaptée au trail et une tenue de sport. Ce qui est du reste, c’est de juste profiter de la nature et des bienfaits de cet air pur loin de la pollution des grandes villes.

La transition énergétique en Afrique: Energie renouvelable
Bien-être Energie Réussite Société

La transition énergétique en Afrique : l’objectif principal de la Semaine africaine de l’énergie 2021

La promotion des développements renouvelables, la valeur de la participation privée et le rôle du gaz naturel restent des points de discussion clés lors de la Semaine africaine de l’énergie 2021.

La transition énergétique de l’Afrique, motivée par la nécessité de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et la réduction de la pauvreté énergétique d’ici 2050, reste une priorité absolue et un point critique de discussion en 2021. Avec des traités internationaux tels que les objectifs de développement durable des Nations Unies (ONU) et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques influençant le passage des combustibles fossiles traditionnels au développement des énergies renouvelables, de nombreux pays africains ont :

  • Mis en œuvre des politiques et des réglementations favorables ;
  • Accru la participation des producteurs d’électricité indépendants (IPP) ;
  • Reconnu le rôle du gaz naturel en tant que ressource transitoire.

En Afrique, la pauvreté énergétique reste une préoccupation majeure avec plus de 640 millions de personnes n’ayant pas accès à l’électricité. La pauvreté énergétique constituant un obstacle direct à la croissance économique, l’accent a été mis de nouveau sur le développement de la production d’énergie renouvelable pour répondre à la demande croissante, atteindre les objectifs d’électrification et se conformer aux initiatives climatiques mondiales.

Les énergies renouvelables sont le futur de l’Afrique

Dans le but d’accélérer le développement des énergies renouvelables et d’établir un environnement propice à l’investissement, de nombreux pays africains ont mis en œuvre des politiques et des réglementations favorables aux énergies renouvelables. Concrètement, des pays comme le Maroc avec sa loi 13-09 portant cadre juridique pour le développement des énergies renouvelables ; le système égyptien de facturation nette pour promouvoir l’énergie solaire distribuée ; et le Plan de ressources intégré de l’Afrique du Sud, ont établi la confiance des investisseurs, ce qui a conduit à des développements accrus.

Malgré l’accent renouvelé sur les développements renouvelables, l’un des principaux défis qui ralentit la transition énergétique de l’Afrique est le manque de financement suffisant requis pour le développement de la production d’électricité à grande échelle. Comme l’indiquent Addleshaw et Goddard dans leur rapport sur la transition énergétique en Afrique : les développements politiques et réglementaires, les marchés de l’électricité en Afrique – dont la majorité sont financés et exploités par l’État – peuvent nécessiter des capitaux privés importants s’ils doivent passer à une production d’énergie 100 % renouvelable.

Cependant, les énergies renouvelables à elles seules peuvent ne pas suffire à faire face à la crise énergétique de l’Afrique. Malgré la baisse des coûts des technologies renouvelables qui accélèrent les développements, les problèmes de financement, d’intermittence et de faisabilité caractéristiques des énergies renouvelables continuent d’entraver la croissance économique. En conséquence, le rôle du gaz naturel pour répondre à la demande d’électricité tout en facilitant une transition vers des sources de combustible plus propres a été identifié. Les ressources abondantes en gaz naturel de l’Afrique – 221,6 billions de pieds cubes de réserves se trouvent en Afrique subsaharienne seulement – ont le potentiel de répondre à la demande énergétique mondiale.

De plus, le gaz naturel est considéré comme un « tremplin » idéal vers des sources d’énergie respectueuses du climat. Le développement et l’utilisation du gaz naturel peuvent assurer la croissance socio-économique grâce à la réduction de la pauvreté énergétique et donner au marché des énergies renouvelables suffisamment de temps pour se développer de manière adéquate.

Air marine protégée
Made in Africa Réussite Société

10 raisons de célébrer la toute première Journée des aires marines protégées (AMP) en Afrique

Le dimanche 1er août 2021, un consortium d’organisations sud-africaines sera le premier, au niveau mondial, à célébrer une journée dédiée à la conservation des zones océaniques critiques qui permettent à la vie marine de prospérer, de se reproduire et de se développer. Le long du littoral sud-africain, il existe 42 aires marines protégées (AMP) qui offrent des refuges décisifs pour les animaux et les plantes dans l’océan, et soutiennent également les communautés humaines.

« Alors que de nombreuses personnes sont conscientes de l’importance des zones terrestres protégées, telles que les réserves naturelles et les parcs à gibier, peu comprennent que le même niveau de protection peut – et doit – être accordé à notre vie océanique également », a expliqué le Dr Judy Mann, Stratège de Conservation à la SAAMBR (Association sud-africaine pour la recherche en biologie marine).

En Afrique du Sud, les AMP sont déclarées par le biais de la « Gestion Nationale de l’Environnement : Loi des Aires Protégées » et relèvent de la responsabilité du Département des forêts, des pêches et de l’environnement. Sur terre, l’Afrique du Sud protège 7,8% de notre superficie, alors que dans l’océan, ce n’est que 5% du territoire.

Pour souligner le rôle important que jouent les AMP dans la conservation de la biodiversité marine, le consortium d’organisations sud-africaines, passionnées par la protection de la vie marine et des personnes, a créé la « Journée des AMP » comme un moyen d’éduquer et d’inspirer les autres sur la bonne gestion de ces espaces protégés et mettre l’accent sur les avantages que procurent les AMP. Voici quelques-unes des raisons de célébrer la Journée des AMP le 1er août.

1. Elles assurent la biodiversité

Ils protègent une gamme d’écosystèmes marins qui abritent des espèces rares ou menacées, ainsi que des animaux et des plantes sud-africains uniques qui ne vivent nulle part ailleurs dans le monde. Ils protègent les habitats d’alevinage critiques pour les créatures marines et offrent un espace pour que les espèces de poissons résidentes augmentent en nombre et en taille, assurant une source de nourriture vitale pour les humains.

2. Elles soutiennent les pêcheries adjacentes

Les AMP permettent aux poissons d’augmenter en taille et en nombre et, avec le temps, ils se répandent dans les zones de pêche adjacentes. Ainsi, la pêche s’améliore sans mettre les espèces en danger.

3. Elles garantissent la santé des animaux marins

Grâce à la création d’AMP, les animaux marins sont génétiquement plus forts, ce qui signifie qu’ils peuvent mieux s’adapter aux changements de l’océan.

4. Elles protègent le patrimoine culturel

L’océan est un espace vénéré pour le nettoyage, le culte, l’inspiration et le rajeunissement, et en protégeant ces espaces, les pratiques traditionnelles peuvent continuer, reliant les générations actuelles aux racines culturelles.

5. Elles favorisent le tourisme

Ces zones sont des espaces inestimables pour les activités récréatives, notamment la plongée avec tuba, la plongée sous-marine, l’observation des baleines et la nidification des tortues, entre autres. Certaines AMP du pays sont des sites de plongée de renommée internationale, attirant des touristes dans la région.

6. Elles sont des salles de classe en plein air

Des élèves de la phase préparatoire aux étudiants de niveau supérieur, les AMP agissent comme des centres éducatifs pour l’apprentissage dans l’environnement, offrant une connexion directe avec le monde naturel.

7. Elles contribuent à la recherche

La qualité immaculée de ces zones de conservation donne une idée de ce à quoi ressemble la nature lorsqu’elle n’est pas touchée par l’homme. Cela constitue une base solide pour la recherche sur le monde naturel et les techniques de conservation nécessaires.

Tap Tap Send
Economie Réussite Technologies

Tap Tap Send, l’application mobile money à moindre coût

Avec la crise Covid-19, la Banque Mondiale prévoyait une baisse des transferts d’argent vers l’Afrique. Cependant ces transferts ont augmenté plutôt que de baisser. Dans certains pays africains, le transfert d’argent représente 40% des dépenses du quotidien, que ce soit pour les dépenses alimentaires, le logement, la santé ou l’éducation. L’argent de la diaspora est essentiel à la survie de certaines familles.

Ces dernières années, de nombreuses sociétés de transfert d’argent se sont créées. En 2018, après avoir constatés que les frais d’envoi d’argent de l’Europe vers l’Afrique sont élevés, des Africains ont décidé d’y remédier en se mettant en collaboration avec des partenaires d’argent mobile africains. C’est ainsi qu’ils ont créé Tap Tap Send, une application mobile de transfert d’argent.

Tap Tap Send vous permet d’envoyer de l’argent à vos proches à partir de votre carte débit vers les comptes mobile money en Afrique et en Asie.

Tap Tap Send permet à la diaspora africaine et asiatique d’envoyer de l’argent de l’Europe vers l’Afrique et l’Asie instantanément et à coût réduit.

Le transfert d’argent via le mobile money a rendu l’envoi d’argent plus facile et plus rapide. C’est pourquoi, Taptap Send s’est donné pour mission de vous faciliter l’accès aux ressources financières en vous assurant des transferts de fonds rapides et économiques.

Désormais, vous n’avez plus besoin de faire de longue file d’attente pour envoyer de l’argent à vos proches. Il vous suffit de télécharger l’application Tap Tap Send, de même que le destinataire, et ce dernier reçoit l’argent dans son compte mobile money instantanément.

Lors de vos envois avec Tap Tap Send, vous ne payez aucun frais d’envoi quelque soit le montant à envoyer, contrairement aux acteurs traditionnels. Tap Tap Send a pour objectif de réduire les coûts des envois de fonds transfrontaliers d’ici 2030, une réalité aujourd’hui.

Actuellement chez Tap Tap Send, vous pouvez envoyer de l’argent de l’Europe vers le Sénégal à seulement 2€ de frais fixes d’envoi et les frais de retraits sont totalement gratuits.

Tap Tap Send est disponible au Sénégal, au Mali, en Guinée, au Ghana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Kenya, à Madagascar, en Zambie, au Bangladesh, au Vietnam, en RD du Congo et au Maroc.

Profitez de l’offre de Tap Tap Send pour faire plaisir à vos proches !

Un agriculteur utilisant l'AgroPad
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Irrigation d’un champ via L’AgroPad de Erik Tiam

Les prévisions concernant les effets du changement climatique suggèrent que l’Afrique pourrait perdre 47% de ses revenus agricoles d’ici à l’an 2100, tandis que les plus optimistes prédisent une perte de 6% seulement.

En plus de l’abscence de main d’oeuvre, de nombreux agriculteurs font face au changement climatique. Ce qui a un impact considérable sur leurs revenus. En vue d’aider les agriculteurs à y remdier, le camerounais Erik Tiam a conçu un système d’irrigation solaire qui permet de fournir de l’eau et de l’engrais à partir d’un téléphone portable.

Après avoir constater que le potentiel agricole du Cameroun était sous- exploité, Erik Tiam a eu l’idée de créer un dispositif appelé l’AgroPad. Il en est le concepteur.

L’AgroPad est un système qui allie nouvelles technologies et énergie solaire pour permettre l’irrigation des exploitations agricoles à distance. L’Agropad a été crée par Global Initiative, une startup dans le domaine de l’agronomie.

Le changement climatique a un impact sur la hausse des prix des produits locaux sur le marché. Cette hausse des prix s’explique par de la baisse de la productivité des agriculteurs.

L’agriculteur peut mettre le dispositif d’irrigation en marche sans avoir à se déplacer, une fois qu’il installe l’application dans son téléphone portable.

L’objectif de l’AgroPad est de permettre aux agriculteurs de gagner en temps. Mais surtout d’augmenter leurs rendements et réduire l’impact du changement climatique. Il règle aussi le problème de main d’œuvre grâce aux nouvelles technologies.

Les capteurs donnent les renseignements en permanence à l’utilisateur, sur les besoins de son champ. En cas d’insuffisance, les canaux d’irrigations se mettent en marche et ravitaillent les plantes en eau et en engrais nécessaire. En plus de l’irrigation des champs, le système permet aussi le contrôle et la géolocalisation du bétail. Les batteries du système peuvent durer quatre jours selon le promoteur, même en absence du soleil, un avantage en saison pluvieuse!

L’Agropad est utilisé par de nombreux agriculteurs au Cameroun et Erik Tiam a reçu plusieurs reconnaissances grace à son invention.

Le miel
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Pot de miel de 3500 ans : la plus ancienne preuve directe de la collecte de miel en Afrique

Le miel est le plus ancien édulcorant de l’humanité et pendant des milliers d’années, c’était aussi le seul. Des indices indirects sur l’importance des abeilles et des produits de la ruche sont fournis par les pétroglyphes préhistoriques de divers continents, créés il y a entre 8 000 et 40 000 ans. Les reliefs égyptiens antiques indiquent la pratique de l’apiculture dès 2600 ans avant notre ère.

Mais pour l’Afrique subsaharienne, les preuves archéologiques directes ont fait défaut jusqu’à présent. L’analyse des résidus chimiques des aliments dans les tessons de poterie a fondamentalement modifié le tableau. Les archéologues de l’Université Goethe, en coopération avec des chimistes de l’Université de Bristol, ont pu identifier des résidus de cire d’abeille dans des tessons de poterie vieux de 3500 ans de la culture Nok.

La culture Nok dans le centre du Nigéria date entre 1500 avant notre ère et le début de l’ère commune. Elle est particulièrement connue pour ses sculptures élaborées en terre cuite. Ces sculptures représentent le plus ancien art figuratif d’Afrique. Jusqu’à il y a quelques années, le contexte social dans lequel ces sculptures avaient été créées était totalement inconnu. Dans un projet financé par la Fondation allemande pour la recherche, les scientifiques de l’Université Goethe étudient la culture Nok sous toutes ses facettes archéologiques depuis plus de douze ans.

En plus du modèle de peuplement, de la chronologie et de la signification des sculptures en terre cuite, la recherche s’est également concentrée sur l’environnement, la subsistance et l’alimentation.

Pot de miel de 3500 ans durant l’ère de la culture Nok

Les habitants de la culture Nok avaient-ils des animaux domestiques ou étaient-ils des chasseurs ? Les archéologues utilisent généralement des os d’animaux provenant de fouilles pour répondre à ces questions. Mais que faire si le sol est si acide ? Que les os ne sont pas préservés, comme c’est le cas dans la région de Nok ?

L’analyse des résidus alimentaires moléculaires dans la poterie ouvre de nouvelles possibilités. En effet, la transformation de produits végétaux et animaux dans des pots en argile libère des composés chimiques stables. En particulier des acides gras (lipides). Ceux-ci peuvent être conservés dans les pores des parois des vaisseaux pendant des milliers d’années. Ils peuvent être détectés à l’aide de la chromatographie en phase gazeuse.

À la grande surprise des chercheurs, ils ont découvert de nombreux autres composants en plus des restes d’animaux sauvages. Cette découverte a considérablement élargi le spectre précédemment connu d’animaux et de plantes utilisés. Il y a une créature en particulier à laquelle ils ne s’attendaient pas : l’abeille domestique. Un tiers des fragments examinés contenait des lipides de poids moléculaire élevé, typiques de la cire d’abeille.

Il n’est pas possible de reconstituer à partir des lipides quels produits apicoles ont été utilisés par les gens de la culture Nok. Très probablement, ils ont séparé le miel des rayons cireux en les chauffant dans les pots. Mais il est également concevable que le miel ait été transformé avec d’autres matières premières d’origine animale ou végétale, ou qu’ils fabriquent de l’hydromel.

La cire elle-même aurait pu servir à des fins techniques ou médicales. Une autre possibilité est l’utilisation de pots en argile comme ruches, comme cela est pratiqué à ce jour dans les sociétés africaines traditionnelles.

concours jeune talents
Communication Éducation Réussite

Concours des jeunes talents francophones de la publicité

L’Union Francophone est une plateforme d’échanges commerciaux dans le domaine de la Communication et de la Création. Elle vise à promouvoir les contenus et les innovations au sein d’un espace économique qui partage la même langue, le français.

Chaque année, l’Union Francophone organise un concours de jeunes talents francophones de la publicité. Ce concours a pour objectif de redonner à la langue française sa place et son rôle dans le monde. Le défi est de produire des campagnes pour sensibiliser le grand public sur des problématiques d’actualité.

Pour cette année, l’Union Francophone a choisi pour thème: « le climat: besoin d’air ». Vu l’ampleur du changement climatique, les candidats devront à travers leur campagne de publicité, conscientiser la population sur les problèmes liés à ce phénomène.

Vous êtes jeunes, vous êtes issu d’un pays francophone, vous avez moins de 32 ans, vous travaillez dans le domaine de la publicité, vos avez des idées pour changer le monde, alors n’hésitez pas à vous inscrire. Le concours des jeunes talents francophones de la publicité aura lieu du 18 au 21 Mai 2021 à Île la Réunion à distance ou en présentiel.

Les candidats sélectionnés et inscrits cette année, participeront à des séances de travail collectives à La Réunion ou par visioconférence depuis leurs pays respectifs pour élaborer des projets de campagne de sensibilisation sur le thème « Le climat : besoin d’air » par équipe.

Au travers de ses manifestations, L’Union veut faciliter l’émergence et la circulation des talents, encourager aux développements de médias puissants dans la sphère francophone et offrir aux marques des outils utiles en termes de rayonnement et d’impacts.

Trois prix seront remis pour chacune des deux catégories (présentiel/à distance) selon une grille de critères:

• Le Grand prix
• Le Prix pédagogique, en partenariat avec le CLEMI
• Le Prix de la créativité

Alors si vous êtes créatif, jeune et francophone, inscrivez-vous vite pour participer à ce grand concours !

Une plantation d'avocat
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Les avocats de Tanzanie devraient bientôt être sur les étagères sud-africaines

Au cours des dernières semaines, il y a eu une pénurie saisonnière d’avocats qui a rendu la vie difficile (et beaucoup plus chère) à certains Sud-Africains pour obtenir leur fruit vert favori. Il y a actuellement une pénurie d’avocats, car ils sont hors saison, déclare Derek Donkin, PDG de la SA Subtropical Growers ’Association.

La saison des avocats sud-africains s’étend de la fin de février à mi-octobre. Il existe certaines régions de production en Afrique du Sud où les avocats peuvent être récoltés de novembre à janvier, mais ils ne représentent qu’une petite partie de la récolte, a déclaré Donkin.

Sur son site Web, Woolworths a averti qu’il subissait des pénuries d’approvisionnement : « Nous travaillons dur pour résoudre ce problème et nous nous excusons pour la gêne occasionnée. »

Enfin, cette crise sera résolue très prochainement.

Les avocats de Tanzanie devraient bientôt être offerts dans les marchés sud-africains

Les avocats de Tanzanie devraient être en vente en Afrique du Sud avant la prochaine saison – et peuvent aider à modérer les prix actuellement au-dessus de R30 pour un seul fruit dans certains cas.

Les gouvernements d’Afrique du Sud et de Tanzanie se sont mis d’accord sur la manière de finaliser la vérification des mesures phytosanitaires sans inspection physique, ce qui est entre difficile et impossible en raison du Covid-19, a déclaré un groupe commercial cette semaine.

S’assurer que les avocats importés ne sont pas accompagnés de ravageurs dangereux devrait être le dernier obstacle majeur pour les importations, de sorte que toutes les exigences devraient maintenant être satisfaites à temps pour la prochaine récolte majeure de la Tanzanie en mai.

Cela, à son tour, peut aider à maintenir les prix bas en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud a connu une grave pénurie saisonnière d’avocats au début de 2021, malgré des volumes de production locale très importants. Pendant ce temps, la Tanzanie a développé de manière agressive sa culture d’avocat, de près de zéro il y a dix ans à des valeurs d’exportation qui se comptent maintenant dans les centaines de millions de rands.

On estime que 50 000 agriculteurs tanzaniens sont actuellement impliqués dans la production d’avocat, les exportations étant principalement destinées à l’Europe. Des avocats frais haut de gamme figurent sur les étagères de plusieurs grands supermarchés.

Le plan de biosécurité pour les avocats tanzaniens en Afrique du Sud est en cours d’élaboration depuis mi-2020, et au moins un importateur avait espéré importer des fruits pour la consommation locale. Mais l’incapacité de vérifier les mesures en place en Tanzanie a contribué aux retards.

Les producteurs sud-africains, qui ont eu du mal à répondre à la demande, ont soutenu le processus de certification des fruits tanzaniens pour l’importation. Sur d’autres marchés, notamment aux États-Unis, les importateurs ont fait valoir que des prix plus stables et moins de pénuries ont profité aux producteurs locaux grâce à une demande et des prix plus élevés.

La superficie plantée d’avocat en Afrique du Sud augmente d’environ 5% par an, mais les arbres prennent six à huit ans avant de devenir pleinement productifs.