
L’île de Madagascar, joyau culturel par excellence, fait preuve d’une authenticité sans précédent dans ses productions artisanales. Grâce aux influences issues du métissage de ses ethnies, son artisanat est aujourd’hui célébré dans le monde entier pour sa beauté et à son originalité.
L’île rouge, riche de ses origines multiculturelles et multiraciales, a su tirer profit de son écosystème d’exception ainsi que d’une profusion de matières naturelles originales.
En résultent de magnifiques objets représentatifs du quotidien des Malgaches : des instruments de musique, des statuettes, des masques ainsi que des objets sacrés.

L’art funèbre est très présent sur l’île, car les Malgaches entretiennent une relation privilégiée avec leurs morts. En effet, ils sont vénérés et respectés de tous et font l’objet d’un véritable culte. Les tombeaux décorés sont un objet de curiosité permanente. Il y a aussi les statues funéraires, appelées « aloalo », qui représentent des personnes défuntes ou des ancêtres et qui illustrent un événement marquant de leur vie ou une profession exercée par ceux-ci.
D’autres créations sont également remarquables : les cornes de zébu en région Mahafaly, les statues antandroys en région Vezo-Sakalava (statues érotiques réputées pour évoquer des vœux de fécondité) ou encore le papier « Antemoro » qui rappelle le papyrus de l’Égypte antique. Réalisé à la main et séché sous les rayons de la lune, il en épouse parfaitement la teinte. On y ajoute parfois des fleurs séchées afin de lui apporter une note décorative.

Les vanneries en raphia malgaches sont également un art ambassadeur de la grande île. Déclinées en plusieurs créations avec des matières premières différentes (jonc, soie sauvage, fibres de palmier…) elles sont exportées vers plusieurs pays. On trouve aussi l’art zafimaniry, basé sur le travail du bois dans la ville d’Ambositra et ses environs. Cette ethnie est connue pour son adresse dans la réalisation de ses œuvres en « nato » ou « tamboneka ». Leurs meubles aux finitions travaillés témoignent de l’ancienneté de leur savoir-faire, hérité de leurs ancêtres.

La présence des pierres semi-précieuses contribue aussi à la richesse des produits fabriqués sur l’île rouge, grande pourvoyeuse de bijoux et autres accessoires façonnés puis montés selon un véritable travail d’orfèvres. Héritée de leurs ancêtres indonésiens, la technique du « batik » est aussi très utilisée pour réaliser des robes, des nappes et autres accessoires des arts de la table, avec la collaboration de nouveaux artisans qui ont modernisé l’artisanat traditionnel malgache.
Plus proche de nous, la peinture contemporaine malgache mérite qu’on s’y arrête. L’un des plus grands peintres de l’île est James Rainimaharosoa (1860-1926), dont l’une des toiles célèbres représente le général Gallieni et sa famille. Il participa d’ailleurs à l’Exposition universelle de Paris en 1900.

Vint ensuite Henri Ratavo (1881-1929), très apprécié des colons de l’époque. Puis Joseph Ramanakomonjy, qui participa à plusieurs expositions à Paris, sur l’île de la Réunion et sur l’île Maurice. Enfin Georges Razanamaniraka (1900-1944), dont l’œuvre fut très appréciée à l’époque et enfin Roland Raparivo, peintre conservateur classique selon ses propres mots, chantre de l’art figuratif sur la vie quotidienne malgache.
Les influences des deux continents sont remarquables dans la plupart des œuvres des artisans malgaches, qu’elles soient ancestrales ou contemporaines et en font un artisanat unique au monde.
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