Markus est un ancien Sergent de l’armée béninoise qui a déposé son arme pour la plume. L’artiste a préféré quitter un monde de soumission pour remplir une mission de conviction. A l’aide de sa plume qu’il manie avec dextérité, Sergent Markus défend la cause des sans voix et plaide pour une société plus juste et équitable. Aujourd’hui rappeur, slameur, journaliste, éditorialiste, et publicitaire; l’homme dit gagner sa vie en écrivant et en prononçant des mots.
De l’armée à la plume
D’une part, l’homme se définit lui-même comme un officier manqué, mais qui a trouvé son salut dans les métiers de la parole et de l’écriture. D’autre part, il se dit être comme un anticonformiste et un artiste engagé pour une Afrique indépendante et une gouvernance publique au service du peuple.
Son engagement
Artiste engagé, Sergent Markus ne mâche pas ses mots. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Il dit tout haut ce que nombreux pensent tout bas. Une manière pour lui d’être en conformité avec sa conscience. Grâce à sa plume, il fait la guerre aux tares et aux insuffisances de la société aussi bien béninoise qu’africaine.
Ses projets
Markus est engagé dans de nombreux projets musicaux pour la valorisation de la musique béninoise à l’international. Il prépare la sortie de son prochain album avec la collaboration d’autres artistes. L’artiste pense également à publier un recueil de poésie.
La scène musicale béninoise
L’ancien soldat trouve que la scène musicale béninoise est bouillonnante. Par contre, il regrette le manque d’organisation de cette dernière. Il plaide pour la revalorisation du statut d’artiste afin que les hommes de ce métier puissent vivre pleinement de leur art.
Message de l’artiste
Pour terminer, l’artiste adresse ce message à la jeunesse :
« seul le travail libère l’homme »
Son souhait est de voir la jeunesse béninoise penser à son avenir en se démarquant de l’instrumentalisation politique. Il espère aussi voir la jeunesse africaine jouer son rôle qui est celui de conduire les grands changements qui s’imposent que sont : la suppression du Franc CFA, la fin de l’immigration clandestine, et l’instauration de la bonne gouvernance pour un réel développement basé sur nos ressources propres.
