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L’Atlas des Afriques

Fantasmée ou rêvée, l’Afrique habite nos imaginaires. Aller à sa rencontre, c’est tenter de saisir son histoire, ses cultures et ses identités, passées ou actuelles. Tenter… car, au fond, que connaissons-nous de ce vaste continent coupé en deux ? Le Sahara qui sépare le Maghreb arabe au nord de l’Afrique noire au sud ? Que savons-nous de son histoire d’avant l’esclavage et la traite atlantique ?

Et, aujourd’hui, ses cinquante-quatre Etats sont-ils vraiment condamnés aux catastrophes, à la guerre et à la malnutrition ; à subir le joug de dictatures indétrônables, comme le voudrait la petite musique dominante ? L’Afrique se traîne une réputation faussée, et depuis trop longtemps. Idées reçues à effacer, fantasmes modernes à déconstruire, il y avait urgence à rétablir quelques vérités.

Certes, faire entrer ce continent tout entier dans un atlas relève au pire d’une gageure, au mieux d’une prétention. Mais c’est une prétention assumée. Les rédactions de La Vie et du « Monde Afrique » se sont réunies avec la volonté de se départir des clichés pour rencontrer vraiment ce géant. Portée par une cartographie inédite, servie par les regards croisés de journalistes et d’experts internationaux, leur ambition première a été de prendre le temps de scruter la grande diversité des multiples Afriques.

De l’aube de l’humanité née sur ce continent jusqu’à nos jours, les pages de « l’Atlas des Afriques » se veulent un voyage dans l’espace et le temps. Une aventure qui raconte la fastueuse histoire des pharaons noirs de Nubie. Tout comme celle de l’antique royaume chrétien d’Aksoum, en Ethiopie. Un périple qui donne à admirer les anciennes cités de pierre du Zimbabwe, les mosquées en banco du Sahel médiéval. Jusqu’à arriver à cette jeunesse d’aujourd’hui, qui, forte du nombre (six Africains sur dix ont moins de 25 ans), commence à demander des comptes.

Paradoxe

Car si, au fil des pages, ressurgit tout un glorieux passé, avec ses civilisations et ses peuples, car si jaillit une nature prolifique en ressources, ce lit d’opulence n’a pour l’heure guère profité à des populations qui restent majoritairement démunies du nord au sud.

Impossible de décrypter ce paradoxe sans revenir sur l’esclavage, la traite et la colonisation ; épisodes tragiques et décisifs, bien que finalement très brefs au regard de l’histoire multiséculaire de ces terres.

Pour comprendre cette cicatrice, il a fallu se souvenir de la genèse du tracé des frontières modernes, revivre le grand moment des indépendances avec les penseurs de la négritude et du panafricanisme, les mouvements de libération des peuples. Revisiter le Liberia édifié par d’anciens esclaves noirs venus des Etats-Unis, raconter à nouveau les années de braise au Maghreb après la seconde guerre mondiale, et voir frémir ce vent de liberté qui a tôt soufflé sur le Ghana, pionnier des indépendances au sud du Sahara.

Ultime étape du voyage, il ne restait qu’à prendre le pouls du continent en cette aube du XXIe siècle. Sentir vibrer l’énergie de son entrée dans la dernière mondialisation et s’arrêter tour à tour sur les grands enjeux économiques, démocratiques, technologiques, urbains, migratoires et sociétaux d’une Afrique émergente qui retrouve peu à peu sa place dans le monde.

Un pari ambitieux que d’ausculter ce continent sous toutes les coutures, sans doute. Mais une nécessité absolue que cette découverte d’une Afrique démystifiée, vivante de peuples créatifs, avides de développement et de liberté. Bas les masques ! Et bonne lecture.

site touristique au Rwanda
Investissement Made in Africa Réussite Technologies Tourisme

La technologie au cœur du tourisme au Rwanda

Le Rwanda innove son tourisme à travers un projet de visite virtuelle du pays. Kigali 360 est une entreprise qui crée des visites virtuelles de certains des sites les plus impressionnants du Rwanda.

En 2019, le tourisme a rapporté plus de 490 millions de dollars de revenus au Rwanda, selon le Rwanda Development Board.

Mais la pandémie lui a déjà coûté 45 millions de dollars cette année. Elle a diminué le nombre de touristes et après le report ou l’annulation de 45 réunions internationales prévues à Kingali.

Patrick Karangwa PDG de Kigali 360, a lancé le projet en 2018 avec un appareil photo et deux objectifs.

« J’ai réalisé que le Rwanda en tant que pays et en général aussi l’Afrique étaient sous-représentés sur Google Maps, sur les cartes numériques. C‘est de là que vient l’idée, j’ai réalisé que cette technologie nous pouvions le faire nous-mêmes et qu’elle était abordable ».

Aujourd’hui, son travail est devenu plus important que jamais.

La pandémie de coronavirus a freiné le tourisme dans le monde. Les frontières fermées et des vacanciers nerveux provoquant un énorme ralentissement des voyages internationaux.

Mais avec les visites virtuelles de Kigali 360, les gens peuvent toujours marcher dans les rues de Kigali. C’est juste que leur visite sera numérique plutôt que réelle.

Un prototype est même en cours de test. Un guide en direct pourra communiquer avec les invités lors de leur visite.

Peut-être que le tourisme numérique peut encore promouvoir le Rwanda comme une destination incontournable. En espérant que lorsque le virus se dissipe, les gens se sentent à nouveau en sécurité pour voyager.

« Les visites virtuelles, comme vous l’avez dit, nous avons beaucoup utilisé pendant cette période de verrouillage lorsque les gens ne voyageaient pas pour inciter les gens à revenir, à planifier leur retour et à rappeler aux gens ce qui se passe. » selon Jacqui Sebageni, directrice générale de Thousand Hills Africa.

Les gens affluent normalement vers le pays pour des activités comme la randonnée avec les gorilles. Le Rwanda repose sur le tourisme haut de gamme

À la suite du virus, le gouvernement a limité ces randonnées à huit personnes par groupe.

Mais la technologie VR a été utilisée pour fournir des visites en ligne d’observation des gorilles.

Les entreprises de haute technologie pourraient être un moyen de créer plus d’emplois.

Le gouvernement a injecté 50 millions de dollars dans des initiatives touristiques axées sur la technologie pour aider à la reprise post-COVID.

Patrick Karangwa est en négociations avec le Rwanda Development Board (RDB) pour étendre son projet. Il estime qu’il aura besoin d’un financement de 22 000 dollars pour couvrir tout le pays avec ses tournées numériques.

« Cela ne remplacera jamais le tourisme traditionnel. Car rien ne remplacera vraiment le fait que les gens peuvent être à des endroits,et voir les choses de leurs propres yeux. » admet Patrick Karangwa.

Mais plus les tournées VR créent de buzz, plus les gens visiteront le Rwanda et plus d’emplois pourraient être créés.

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Bio Oil est spécialisé dans la recherche et le développement de produits de soin de la peau.

Une architecture Turque en Guinée
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Architecture « à la turque » en Guinée

Les Guinéens s’inspirent de plus en plus de la mode turque. Les programmes immobiliers sont ainsi en plein boom sur la presqu’île de Kaloum, en Guinée. Pour le résidentiel, une présence de plus en plus remarquée des promoteurs turcs.

Dans les quartiers périphériques comme en centre-ville de la capitale, en particulier à Kaloum, la commune qui accueille le quartier des affaires et des administrations, la mode est au style « à la turque ». Comme disent les Conakrykas pour qualifier les immeubles construits par des promoteurs et entreprises venues des rives du Bosphore.

Une architecture Turque en Guinée,
La mosquée Bambeto

Façade plate, épurée et rectiligne, finitions soignées… « Les Guinéens n’étaient pas habitués à ce style architectural et beaucoup sont séduits par son côté sobre et haut de gamme », explique Aboubacar Diop. Ce Guinéen d’origine sénégalaise, est diplômé en biotechnologie de l’université d’Anadolu, en Turquie. Il est employé chez Turquoise Groupe SA, société de BTP turque installée à Conakry depuis 2014.

Pourtant, le phénomène est apparu il y a quelques années. « C’est un jeune entrepreneur turc, ingénieur en construction, qui, en 2010, a été le premier à réaliser un immeuble de ce type à Kaloum, explique Aboubacar Diop. Puis d’autres opérateurs turcs lui ont emboîté le pas. »

Le succès a été immédiat : leurs programmes n’ont même pas eu besoin de campagnes publicitaires pour être commercialisés, le bouche-à-oreille a suffit. Pour le moment, ces immeubles peuvent compter jusqu’à 12 étages. Ils trouvent acheteurs auprès d’une clientèle locale de particuliers aisés, séduits par le style des bâtiments et des appartements, ainsi que les prestations proposées. Les parkings en sous-sol, détail non négligeable à Kaloum, où les problèmes de stationnement sont particulièrement aigus.

Liaisons de Turkish Airlines

La tendance s’est confirmée avec le retour de la croissance. La capitale manque encore d’immeubles résidentiels de ce standing. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en mars 2016 a effectué une visite en Guinée. De même que Alpha Condé à Ankara au mois de décembre suivant. Ces visites ont aussi favorisé l’installation d’opérateurs turcs. De même l’ouverture, fin janvier 2017, de deux liaisons hebdomadaires entre Istanbul et Conakry par Turkish Airlines .

Les Turcs grignotent désormais des parts de marché aux constructeurs ouest-africains – sénégalais, béninois, togolais -, qui avaient historiquement la haute main sur le secteur.

« Impossible en revanche de vous dire combien ils sont » confie Aboubacar Diop. Beaucoup nouent des partenariats dans l’anonymat avec des Guinéens et travaillent dans l’informel… Il faudra que l’État encadre ce phénomène, car «il pénalise les sociétés légalement installées».

Comme Turquoise Groupe, dont le siège social est bien visible, dans le quartier de La Minière. Même si sa percée est encore timide, la société tente de concurrencer les entreprises chinoises sur des chantiers d’envergure. Elle s’est vue confier les travaux de génie civil des centrales électriques de Kipé et de Tombo, à Conakry.

Un Complexe immobilier high-tech

Sa compatriote STC Insaat a quant à elle remporté, en 2016, l’appel d’offres international pour la construction de la Waqf City, à Kaloum. C’est un complexe immobilier high-tech comprenant un centre commercial, trois tours (bureaux et appartements), des parkings souterrains, etc.

Chantier des entreprises BTP à Kaloum

Le coût du projet est estimé à 45 millions de dollars. Il est financé par la Banque islamique de développement et l’État guinéen. Ses études ont été réalisées par un cabinet d’architecture turc, EDS Mimarlik, également chargé de la supervision du futur chantier.

Madagascar
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Madagascar : à la croisée de deux mondes

Madagascar est une île gigantesque qui se dresse fièrement au pied de l’Afrique. On oublie parfois qu’elle en fait partie alors qu’elle est d’une majestueuse beauté. Située entre deux continents, elle représente le résultat d’un métissage entre deux mondes diamétralement opposés. Ces deux mondes ont su trouver un équilibre et faire ressortir un charme unique.

Il serait injuste de parler de la « grande île » sans parler de son incroyable paysage. Surnommée l’île rouge en raison de la latérite qui couvre une grande partie de son territoire. Madagascar est la 5e plus grande île au monde par sa superficie. Elle est sûrement l’une des seules qui regroupent autant de diversité géologique, ethnique et culturelle.

femme madagascar dans une rizière
ca. 2007, Madagascar — Women Planting Rice — Image by © Frans Lanting/Corbis

Trait d’union entre l’Afrique et l’Asie, le panorama exceptionnel de Madagascar impressionne et fait rêver. Des hautes terres aux vallées sculptées de rizières, semblables à celles de l’Indonésie et du Viêt-Nam aux plaines étendues à l’ouest de l’île. Ces plaines descendent jusqu’au canal du Mozambique, en passant par l’est aux falaises abruptes recouvertes d’orchidées.Il n’y a pas un seul recoin de l’île pareil à un autre. Tout n’est qu’originalité et authenticité.

lemurien Madagascar

Madagascar est une véritable réserve naturelle.On y retrouve une faune et une flore luxuriantes. Plusieurs espèces animales et végétales mondiales ne se trouvent que sur cette île. Ces espèces font l’objet d’une protection par les autorités administratives compétentes. Sa diversité ne se limite pas seulement aux différentes espèces qu’elle regroupe. Madagascar a forte présence d’étrangers qui, au fil des siècles, se sont implantés pour devenir de véritables Malgaches.

Île métisse, Madagascar est un mélange coloré sur tous les plans. C’est une terre où il serait presque possible de réaliser un tour du monde juste en la parcourant.

Découvrez en plus sur Madagascar, sur son artisanat, ses différentes tribus et sa beauté.

TopStartUpAfrique
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Le Top 10 des écosystèmes start-up les plus dynamiques d’Afrique – (Infographie)

Onze pays africains figurent dans le classement du centre de recherche StartupBlink . Ce centre compare les écosystèmes technologiques et innovants de la planète. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Rwanda, du Nigeria, de la Tunisie, de l’Egypte, du Maroc, du Ghana, de l’Ouganda, du Cap-Vert et de la Somalie.

liste des top 10 des start up
liste des top 10 des start up

Dans son Startup Ecosystem Rankings 2020, le centre de recherche StartupBlink dresse le top 100 des pays avec l’écosystème start-up les plus dynamiques au monde. Seules onze nations africaines y figurent.

L’Afrique du Sud, première du continent, occupe la 52e place mondiale suivie du Kenya à la 62e place. Le Rwanda et le Nigeria prennent respectivement la 65e et 68e. Tandis que la Tunisie et l’Egypte occupent la 77e et la 81e. Le Maroc vient à la 83e, devant le Ghana qui est 85e. L’Ouganda, le Cap-Vert et la Somalie sont respectivement 89e, 91e et 95e.

La majorité des écosystèmes start-up africaines révèle un recul dans le classement comparativement à celui de 2019. Il faut toutefois noter l’apparition du Cap-Vert et la Somalie. Cette apparition peut être interprétée comme une progression, car ils sont nouveaux dans le classement.

Rappelons que ce classement s’appuie sur trois points :

  • le nombre de start-up et d’organisations de soutien qui fournissent des ressources
  • un réseautage et l’accès aux capitaux
  • la qualité des start-up et l’environnement des affaires.