Déchet

Pas suffisamment exploitée, la revalorisation des déchets est pourtant une activité très rentable. Au Ghana, le gouvernement lance un appel aux investisseurs.

Le Ghana cimetière des déchets électroniques, lit-on régulièrement dans la presse… L’odeur suffocante de la capitale, Accra, à certains endroits, entend-on dans un reportage, sans compter le nombre impressionnant de documentaires en ligne sur la banlieue d’Agbogbloshie : voilà des images et des faits avec lesquels le pays veut en finir. Et, pour cela, le gouvernement se dit prêt à investir. En effet, le système de gestion des déchets municipaux est encore très insuffisant. Seuls 67 % des déchets sont collectés et le pays manque d’infrastructures pour les gérer. Car pour l’instant le Ghana est actuellement obligé de brûler les déchets électroniques, ce qui représente un risque environnemental important, sans compter les problèmes sanitaires.

 

 

Maximiser les bénéfices issus de la transformation des déchets

Attirer des investisseurs dans ce secteur permettrait de convertir ces déchets en produits à valeur ajoutée tels qu’énergie, engrais de compost et plastiques recyclés. Cela permettrait de réduire le niveau final de résidus au minimum, et ainsi de ne pas avoir besoin d’énormes décharges pour s’en débarrasser. S’adressant aux médias à Accra, le ministre ghanéen des Systèmes sanitaires et des Ressources en eau, Kofi Adda, a expliqué que cette initiative s’inscrivait dans le cadre du plan du gouvernement pour revaloriser sur place les déchets.

Source: Traitement des déchets : le Ghana retrouve de l’ambition