Le dispositif existe depuis 2011 au Kenya et fait également ses premiers pas en Ouganda. Une approche nouvelle qui s’appuie sur une coalition de partenaires locaux au sein de laquelle l’agence a troqué son positionnement de bailleur classique pour celui de « catalyseur innovant ». Cela a conduit Laurent Amar, directeur adjoint du département Afrique subsaharienne de l’AFD (Agence française de développement), et Bruno Deprince, directeur régional pour l’Afrique de l’Est, à expliquer la démarche de l’agence.
Nous sommes en février 2017 et une foule bigarrée est réunie à Dar es-Salaam, la capitale de la Tanzanie, pour le lancement de la ligne de crédit Sunref de l’AFD pour l’Afrique de l’Est. Associations professionnelles, banques locales, autorités publiques, bailleurs de fonds sont présents. Soixante-dix acteurs du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ont ainsi échangé sur les défis auxquels ils sont confrontés, avec une constante : l’éternel problème du financement. Une donnée bien comprise par le bailleur français, qui en profite pour faire évoluer son modèle.
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