Après une année 2016 au ralenti, l’économie ghanéenne devrait retrouver des couleurs en cette fin d’année 2017. Selon les données du FMI, la croissance économique devrait s’accélérer grâce à la production d’hydrocarbures et à la contribution du secteur agricole et des services.

Durant cette année 2017, le Ghana a accéléré sa production d’hydrocarbures. Une situation qui s’est avérée bénéfique pour son économie.

 

Selon l’institution de Bretton Woods, la croissance ghanéenne devrait retrouver un certain dynamisme pour s’établir à 5% contre 4% en 2014. Ce nouveau dynamisme est propulsé par le secteur des hydrocarbures. Grâce à la montée en puissance de la production du champ de Ten (situé à environ 60 kilomètres au large des côtes du Ghana) qui a débuté fin 2016, ainsi que du lancement de l’exploitation de celui de Sankofa (prévu courant 2017), les hydrocarbures ont retrouvé un second souffle au Ghana.

En plus des hydrocarbures, l’industrie sera soutenue par l’amélioration progressive de l’approvisionnement en électricité. En effet on assiste dans le pays à une augmentation de la production de gaz pour l’alimentation des centrales thermiques notamment celui d’Atuabo (localité dans l’ouest du Ghana).

En outre, les services (financiers, télécommunications) devraient rester porteurs. La production agricole, plus particulièrement celle de cacao, devrait être favorisée par des conditions climatiques plus favorables qu’en 2016, année marquée par une forte sécheresse.

Au-delà de ses chiffres annoncés par le FMI, le Ghana reste une référence en Afrique en matière de démocratie et de bonne gouvernance. Le classement du Ghana selon les indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale est meilleur que celui de la plupart des pays de la région. Ses performances en matière de lutte contre la corruption sont en nette amélioration (98e en 2015 contre 103e en 2014).