
À la recherche de croissance, les entreprises algériennes, et tout particulièrement celles qui sont dirigées par de jeunes patrons, redoublent d’intérêt pour l’Afrique subsaharienne. Mais leurs ambitions se heurtent encore à une réglementation restrictive.
« La plus grande partie de notre réflexion sur notre stratégie de développement porte sur l’Afrique », explique Sami Agli, 39 ans. Comme de nombreux jeunes entrepreneurs algériens, le directeur général du groupe Agli, actif dans des secteurs aussi divers que l’immobilier et l’agroalimentaire, regarde vers le Sud. Le groupe familial, implanté à Biskra, est en discussion avancée avec des homologues africains pour exporter sa production de biscuiterie vers le Bénin, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
«Il est plus facile pour une société algérienne d’investir en Afrique qu’en Asie ou en Europe», estime celui qui figure à la 78e position du classement Choiseul des 100 leaders économiques africains de moins de 40 ans, paru en octobre 2016.