Au moment où la croissance redémarre, l’ industrialisation de l’Afrique doit être mieux structurée pour s’inscrire davantage dans le temps et créer des emplois selon l’OCDE
Sans afficher une forme éclatante, le continent africain va mieux. Sauf accident toujours possible, le millésime 2017 s’annonce meilleur que le précédent grâce notamment au redressement des matières premières. Si la tendance se confirme, la croissance devrait atteindre +3,4 % cette année, nettement au dessus des +2,2 % de 2016, selon les dernières prévisions de l’OCDE (consulter ici l’intégralité du rapport ) publiée dans la 16ème édition de son rapport consacré à ce continent.
Au moment où se tient en Inde l’assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), c’est toute la pérennité du développement africain qui se pose. Ce dernier est loin d’être homogène puisque pour 2016, quand l’Afrique de l’Est a crû de 5,3%, la partie occidentale du continent a dû se contenter de 0,4 %. L’Afrique du nord a affiché +3 % pendant que la zone australe n’était qu’à +1,1 %.
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