
L’agro-industrie africaine était au programme du mini G20 qui s’est tenu à Berlin les 12 et 13 juin. Mais la prépondérance donnée aux entreprises privées et au modèle productiviste alarme les ONG.
Elle l’avait promis en accédant à la présidence du G20 : l’Afrique sera au cœur des préoccupations. Un mois avant le sommet des vingt plus grandes puissances économiques mondiales (7 et 8 juillet à Hambourg), Angela Merkel a consacré deux journées à ce continent. Dimanche et lundi, neuf chefs d’Etats africains ont été reçus à Berlin par la chancelière.
Au menu des discussions: l’investissement privé (africain et international) pour favoriser le développement du continent. Et l’agriculture a bien sûr été évoquée. Car face à une démographie mondiale en forte croissance, optimiser le potentiel agricole africain est devenu un enjeu crucial. «En 2050, il y aura 9 milliards d’humains sur terre, si l’Afrique ne modernise pas son agriculture, l’humanité sera incapable de se nourrir», affirme Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), lui aussi présent dans la capitale allemande.
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