Le Congrès Femmes et Agriculture en Afrique, tenu du 11 au 13 septembre 2017 à Marrakech, s’est achevé sur un consensus : outiller davantage les agricultrices africaines. Parmi les récipiendaires de trophées remis aux militants de cette cause, la Marocaine Mbarka Bouaida, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, chargée de la Pêche maritime.
«Believe in Africa» est plus qu’un slogan. Au centre du dernier Congrès Femmes et Agriculture en Afrique de Marrakech ,qui a été agrémenté de débats riches et féconds sur des thématiques qui touchent un continent doté d’immenses potentiels, il a surtout permis de réaffirmer le rôle important que joue la femme africaine dans le secteur de l’agriculture. Différents intervenants, hommes et femmes politiques, décideurs et autres experts l’ont réitéré. Mbarka Bouaida, secrétaire d’État auprès du ministre marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, chargée de la Pêche maritime, a reçu l’African Women Leadership. Dans son discours à ce Congrès Believe in Africa, elle a rappelé les avancées dans son pays, le plan Maroc Vert en référence, l’engagement de son pays pour relever avec ses pairs les défis du développement durable. Elle a notamment mis l’accent sur ce statut d’acteur majeur, à travers les âges, de la femme africaine dans le secteur primaire de l’agriculture vivrière à des exploitations plus imposantes, la promotion de l’entrepreneuriat collectif, l’espoir d’un regain de développement, sans pour autant occulter les défis relatifs à l’accès à la terre, aux financements ou encore une plus importante autonomie pour ne pas dire émancipation…
Notons qu’en parallèle, John Dramani Mahama, président sortant du Ghana, a reçu le Lifetime Achievement Award; Abdelkrim Aouad, président fondateur du Refam Dar Maalma (Réseau des Femmes artisanes du Maroc), le Leadership Award, et Korka Diaw, exploitante agricole du Sénégal, le Woman of Courage Award. Des récompenses venues sanctionner le travail sans relâche, et devant servir d’émulations pour les générations actuelles et futures. Dans les différentes sessions plénières et ateliers, organisés lors du congrès, les riches échanges ont permis de revenir sur les parcours et expériences des uns et des autres. Les recommandations dictent de s’en inspirer et de donner plus de moyens et dégager des voies à même de faciliter une plus importante participation de la gent féminine au secteur primaire africain.