
Evénement à caractère social et culturel panafricain, le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) est un carrefour musical et culturel initié depuis l’année 2008 par le groupe d’Artiste Zouglou Ivoirien MAGIC SYSTEM.
En effet, ce projet immense et évolutif a pour objectif de permettre aux populations les plus démunies et qui n’ont souvent pas les moyens de s’offrir un ticket de concert, de voir sur une même scène les plus grandes stars africaines dans une ambiance décontractée et conviviale.
Aujourd’hui, le FEMUA, qui se définit comme l’un des plus grands festivals de musique d’Afrique subsaharienne, est la matérialisation de l’intégration africaine, le développement par le social et une ouverture propre à l’Afrique pour non seulement se faire entendre mais aussi pour former et sensibiliser par des ateliers sur des sujets d’actualités.
Et bien au-delà de l’aspect culturel et artistique, il y a également un volet social qui est encré au travers d’actions au profit des populations ivoiriennes et africaines : réhabilitation et équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires.
«L’Afrique face au défis du réchauffement climatique», thème de cette 10 ème édition qui s’est voulue exceptionnelle car marquant ainsi une certaine maturité tant au niveau de l’organisation que de la réputation. Elle a débuté à Abidjan et s’est terminée à Adiaké, une ville touristique au sud-est du pays, du 25 au 30 avril 2017. Plus de 30 artistes ivoiriens et panafricains ont fait vibrer les deux scènes et ont offert des moments de partages inoubliables à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique.
Fait marquant qu’il faudrait également souligner lors de cette édition, La parade des sapeurs : c’est l’hommage rendu à l’emblématique artiste congolais PAPA WEMBA, décédé il y a un an à la suite d’un malaise sur la scène de ce festival, A cet effet, les sapeurs ont défilé en mémoire à leur « Mentor ».
A ce jour, le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo tire un bilan très positif non seulement sur le plan artistique et culturel mais également sur le plan humanitaire, et compte encore dépasser largement ses limites bien au-delà de ses espérances pour les éditions à venir.