Créée en septembre 2015 sous l’impulsion d’Aïssa Traoré, Bio-Bag est une entreprise soucieuse de l’environnement qui souhaite remplacer les emballages plastiques par des emballages en papier au Burkina Faso. Installée à Ouagadougou, dans le quartier de Cissin, Bio-Bag avec son …
environnement
Au Kenya, il était un petit navire… en plastique !
Le concept est innovant et participe à protéger l’environnement : une équipe d’artisans de l’île de Lamu, au Kenya, utilise des déchets plastiques recyclés pour construire un bateau. Une fois terminé, les concepteurs espèrent faire un voyage à son bord, du …
ISMAEL ESSOME, l’entrepreneur qui redonne une seconde vie aux bouteilles plastiques
Plus que jamais, la jeunesse africaine est déterminée à apporter une révolution sans précédent dans le domaine de l’entrepreneuriat. Parti du constat que nos habitudes de consommation affectent dangereusement notre environnement, un jeune camerounais a fait le challenge d’apporter une …
Classement 2017 des 54 pays africains selon la qualité de l’air
Le 20 septembre dernier était célébrée la troisième édition de la journée internationale de l’air. À cette occasion, le magazine mensuel français de vulgarisation scientifique Sciences et Avenir présentait un dossier sur la qualité de l’air dans le monde. En …
Côte d’ivoire : un fonds de 200 milliards Fcfa pour l’accès à tous à l’eau
Le gouvernement ivoirien vient d’annoncer la mise en place d’un fonds de 200 milliards de FCFA pour renforcer l’accès des populations à l’eau potable. L’enveloppe servira à la réalisation d’infrastructures urbaines, mais aussi en milieu rural avec comme objectif un …
Lutte contre la pollution: le Kenya interdit les sacs plastiques
Depuis le lundi 28 aout, le Kenya s’est engagé dans la lutte contre les sacs plastiques. Désormais, sont interdits sur le territoire kényan l’utilisation, la fabrication et l’importation des sacs plastiques. Cette interdiction vise principalement les sacs distribués par les …
Voici l’homme qui arrête le désert
La forêt de Gourga est à 180 km de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Cette forêt située dans l’un des pays les plus arides du monde, suscite beaucoup d’admiration. Elle est l’œuvre d’un ressortissant de la localité du nom de Yacouba Sawadogo, un modeste paysan de 80 ans. On l’appelle « l’homme qui arrête le désert » car grâce à son génie, il a réussi là où les organisations internationales ont échoué.
Selon l’écrivain brésilien, Paulo Goelho « Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus ». Lorsqu’il avait commencé à planter ses arbres, Yacouba Sawadogo était considéré comme un fou par les habitants de son village. C’est une situation qu’il regrette, car il affirme qu’il lui est arrivé à plusieurs reprises de saluer les gens du village sans avoir en retour une réponse parce que les gens le considéraient comme un déréglé. Un agent du ministère de l’Agriculture à la retraite, Adama Sawadogo ajoute que : « On s’est toujours demandé ce qui l’a poussé à se jeter dans cette entreprise. Certains membres de la famille n’étaient même pas d’accord ; en son temps, c’était trop osé ». Mais comme le dit l’artiste Robert C. Savage: « la valeur d’un homme se mesure au temps que l’on met à le décourager ». Comme s’il était guidé par cette assertion, Yacouba ne désespère pas et continue son combat contre l’avancée du désert.
Pour réaliser sa forêt, Yacouba avait d’abord récupéré le sol dégradé à l’aide de diguettes antiérosives associées au « zaï ». La technique consiste à retenir l’eau de pluie en creusant des cuvettes. Le but de ce procédé est de garder un sol humide après une pluie durant une quinzaine de jours.
Chaque année, Yacouba sème entre 2 000 et 10 000 plants. 40 ans plus tard, le désert a fait place à une forêt de 15 hectares. Grâce à lui, les habitants qui avaient abandonné leurs champs ont repris les travaux champêtres. Yacouba est maintenant vu comme un héro, car en préservant l’environnement, il a contribué à la création d’emplois dans le domaine de l’agriculture localement.
Le vieux Yacouba, à travers ses actions, nous donne cet enseignement : Chaque citoyen à son niveau doit être un acteur de développement social. Dans nos vies de tous les jours, nous devons être créatifs afin de trouver des solutions aux problèmes qui nous entourent. Il nous rappelle également que la question de la désertification nous concerne tous et qu’on peut la vaincre. Il suffit juste d’avoir de la volonté et adopter de bonnes pratiques.
Écosystème de l’Afrique : la meilleure gestion de l’eau, clé du développement durable
Un nouveau rapport publié à l’occasion de la semaine mondiale de l’eau lancée le 30 août à Stockholm, cité dans un communiqué du Fonds mondial pour la nature (WWF) du 30 août 2017, a relevé qu’une meilleure gestion de l’eau …
Les sources d’eau fournissent à nouveau grâce à la reforestation
Les habitants d’Ampanitelo, un village situé dans le corridor forestier Fandriana-Vondrozo, dans la partie sud-est de Madagascar, ne sont plus contraints de puiser de l’eau des rivières dans la mesure où les trois sources taries fournissent à nouveau de l’eau …
Au Kenya, le charbon est remplacé par des boules d’excréments
A Nakuru, ville de l’ouest du Kenya, seules 27% des habitations sont reliées au système d’égout. Cela pose un véritable défi en termes de traitement et de gestion de ces déchets. Mais la ville a trouvé un moyen d’en tirer …