
Il y a quelques mois, cinq jeunes blogueurs kenyans se sont réunis pour lancer 24BIT, le tout premier podcast du pays consacré aux nouvelles technologies.
Les podcasts sont un véritable phénomène culturel. A mi-chemin entre la télé et la radio, ils sont un mode de diffusion multimédia via Internet. Très suivis en Europe et en Amérique du Nord, les podcasts sont des émissions qu’on peut écouter partout, avec n’importe quel appareil digital, et tout le temps, que ce soit en direct ou en mode hors-ligne. Plusieurs atouts qui ont convaincu cinq blogueurs kenyans d’importer ce concept innovant et de l’adapter au contexte local.
Ainsi est né 24BIT. Il s’agit d’un podcast entièrement dédié aux nouvelles technologies et toute la culture qui s’y rattache. Nixon Kanali, Emmanuel Chenze, Kaluka Wanjala, David Gitonga et Kevin Kimani en sont déjà au quatrième épisode de leur émission. Pour eux, il n’y a pas de raison que le public kenyan ne s’imprègne pas des podcasts qui sont, après tout, une façon tout aussi pratique de s’informer.
« Contrairement à d’autres pays, les podcasts ne sont pas pris au sérieux au Kenya et nous voulons changer cela. Nous sommes convaincus que les podcasts sont un moyen d’élargir le champ médiatique kenyan, comme c’est le cas notamment avec les blogs ». – Kaluka Wanjala
Sur SoundCloud ou sur YouTube, les auditeurs kenyans ou d’ailleurs peuvent désormais suivre les cinq blogueurs échanger sur les nouvelles tendances et pratiques relatives à la technologie. L’émission 24BIT est donc un espace où les participants discutent de leurs découvertes, recherches et observations, le tout dans une ambiance décontractée.
« L’idée du podcast 24BIT, c’est de travailler en équipe. Nous voulons collaborer avec plus d’entreprises locales et d’influenceurs pour atteindre une plus large audience. Les auditeurs peuvent nous suivre pendant qu’ils conduisent, quand ils sont au travail ou même à la maison ». – Nixon Kanali
Avec 24BIT, les Kenyans peuvent donc faire un tour d’horizon de la culture geek, sans bouger le petit doigt, s’évadant ainsi quelque peu du bruit constant du web.