
30 jeunes africains, âgés de 18 à 35 ans, iront bientôt au Brésil pour suivre une formation sur les différents stades de la chaine de valeur du manioc. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de Formation Technique des Jeunes (PFTJ), initié par la Banque Africaine de Développement (BAD), en collaboration avec l’Institut Brésil-Afrique. L’annonce a été faite le 14 septembre dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Le PFTJ est un programme conjointement élaboré par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Institut Brésil-Afrique. Son objectif est de renforcer les capacités et les connaissances des jeunes dans différents secteurs, dont l’agriculture, la santé, les infrastructures et l’éducation. La formation de cette première promotion portera sur le secteur agricole, en phase avec la stratégie de la BAD : nourrir l’Afrique.
Pour Chiji Ojukw, directeur de l’Agriculture et de l’agro-industrie de la BAD, cette formation est conforme aux mesures prises par la banque pour développer l’industrie alimentaire en Afrique. Lors du dernier Forum pour une révolution verte en Afrique qui s’est tenu du 4 au 8 septembre dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire, il affirmait : « Je suis tout à fait optimiste, ces opportunités de formation offrent aux jeunes la possibilité de participer à la conduite de nouvelles techniques agricoles. Nous devons également travailler ensemble pour accélérer le changement mental, en particulier chez les parents qui estiment que l’agriculture ne constitue pas une carrière pour leurs enfants ».
L’Afrique compte 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans. Un dividende démographique qui pourrait être profitable au continent africain, à condition que cette main-d’oeuvre soit formée. Tel est l’objectif de cette initiative de la BAD et de l’Institut Brésil-Afrique. Le choix du Brésil comme destination pour la formation est judicieux puisque le pays a une grande expérience dans le domaine agricole.