
D’après les derniers chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, le Sida et le paludisme reculent en Afrique. En revanche, d’autres maladies chroniques progressent. On fait le point.
Enfin une bonne nouvelle. D’après les derniers chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sida et le paludisme sont aujourd’hui moins mortels sur le continent africain.
Concrètement, en 2015, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a provoqué la mort de 760 000 personnes en Afrique contre 1 million de décès en 2010, soit une baisse de la mortalité (importante) de 24 % environ.
De la même manière, le paludisme est désormais moins dangereux sur le continent africain puisque cette maladie véhiculée par certains moustiques et que l’on appelle aussi malaria – a chuté à la cinquième place des causes de décès.
Revers de la médaille : les maladies chroniques ont progressé en Afrique. Ainsi, la pneumonie (une inflammation chronique du tissu pulmonaire) est aujourd’hui responsable de 16 % des décès chez les enfants africains âgés de moins de 5 ans. Deuxième position du classement : les maladies diarrhéiques, principalement liées à des conditions sanitaires insuffisantes.
Crise cardiaque et accident vasculaire cérébral
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont aussi progressé de manière inquiétante sur le continent africain : en 2010, ceux-ci représentaient 4,4 % des décès chez les adultes et, en 2015, cette statistique est montée jusqu’à 4,9 %. En 2015, 451 000 Africains sont décédés à cause d’un AVC.
Enfin, les crises cardiaques (on parle aussi d’infarctus du myocarde) sont également en augmentation ; en 2010, 4,2 % des décès sur le continent africain étaient liés à un infarctus (ce qui représente 389 785 morts) et en 2015, ce chiffre est monté jusqu’à 4,8 % (441 000 personnes décédées).
Les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé estiment que les principales causes de décès aujourd’hui enregistrées en Afrique (pneumonie, infarctus, AVC…) pourraient être maîtrisées, notamment grâce à une meilleure information de la population.
Source: En Afrique, le Sida et le paludisme reculent