
Elle n’est pas forcément une dame de fer, mais elle est définitivement une femme d’affaires. Folorunsho Alakija est une Nigériane dynamique qui a grandi entre le Royaume-Uni et le Nigéria. D’abord secrétaire dans une banque de Lagos, elle investit ensuite dans le textile puis devient détentrice d’une réserve pétrolière. Portrait d’une wonder woman qui a le flair des affaires.
Folorunsho Alakija est née en 1951 dans la localité de Ikorodu, une ville de l’État de Lagos, et a grandi dans une famille polygame. Fille d’un dignitaire de la communauté musulmane et d’une mère vendeuse de textiles, elle quitte le Nigéria dès l’âge de 7 ans pour aller vivre au Royaume-Uni. Elle passe 4 ans au Pays de Galles avant de revenir au Nigéria pour poursuivre sa scolarité à l’école musulmane Sagamu Ogun State. Elle retourne ensuite à Londres pour y étudier respectivement le secrétariat et le design de mode.
Dès son retour de son séjour londonien, elle rejoint la Banque International Merchant Bank of Nigeria. Elle est employée comme secrétaire au sein de l’institution qui fera faillite quelques années plus tard. Une situation qui pousse Folorunsho Alakija à se lancer en affaires. Une vocation qui prend naissance avec la création de sa propre marque vestimentaire « Supreme Stiches ».
Rapidement, l’étiquette est un réel succès. La marque devient célèbre auprès des Nigérians et s’impose dans les milieux mondains. Cette notoriété propulse la Nigériane au sommet et en 1986, elle gagne le prix de la meilleure designer-styliste de son pays.
Aujourd’hui âgée 66 ans, la femme d’affaires poursuit toujours ses ambitions et continue d’apporter son soutien à la société. Sa biographie sur Facebook est édifiante à ce sujet : «Je suis une femme, mère, grand-mère, philanthrope, avec un désir sincère d’aider les nécessiteux. Une femme d’affaires, un ministre de la Parole de Dieu et une icône de la mode».