
YOMAN ( YO MAN YA KEL KEN) est une plateforme de vente en ligne dotée d’une forte notoriété auprès des internautes Burkinabé. Pourtant l’un de ses co-fondateurs, Nathanael Thierry Kopia est peu connu non par timidité mais par son humilité qui est l’une des valeurs humaines qui caractérise le plus sa personne. Egalement Co-fondateur de la marque de vêtements ZAMA Fashion, cet ingénieur en eau et assainissement de formation a été lauréat au Concours GeniTIC du Ministère de Développement Numérique et des postes au Burkina avec le Projet Yoman ! Aujourd’hui Directeur General de l’entreprise DIGI-CLINK, c’est un jeune entrepreneur plein d’énergie et d’ambition que nous avons rencontré à Dakar au Sénégal dans le cadre des Young African Leader Initiave ( YALI ) session 2017.
Son engagement social
Bien que beaucoup sollicité, Thierry Kopia arrive toujours à repartir son temps entre sa vie professionnelle et l’accomplissement d’œuvres sociales et communautaires. A cet effet, il est volontaire chargé de Communication de la Fondation Rama (Aide aux Femmes victimes de fistules obstétricales), chargé de la Communication du Réseau WAY WASH ( West Africa Youth for Water Supply Sanitation and Hygiene) et membre du Bureau des Jeunes de l’Eglise Evangélique Interdenomination (EEID). Entretien avec celui que tous appellent affectueusement Nathan.
Pouvez-vous nous parler de votre entreprise DIGI-CLINK ?
DIGI-CLINK (Digital Communication Link ) est une entreprise de développement informatique et de Communication Digital
Qu’est ce qui a motivé sa création ?
Il est né en 2016 d’une volonté de vouloir résoudre les difficultés que rencontre le marché des solutions TIC et Technologique notamment au Burkina Faso.
Comment avez-vous financé votre projet ?
J’ai travaillé quelques temps avec USAID WA WASH et c’est grace à mes économies et ceux de mon associé que nous avons payé le Bail et lancé les activités ! Le début a été très difficile j’avoue ! On n’a pas eu des marchés au début et toutes nos économies étaient finies ! Mais avec l’espoir et notre abnégation au travail nous avons pu relever certains défis.
Qu’est-ce qu’un entrepreneur selon vous ?
Personnellement je me suis toujours laissé guider par la philosophie selon laquelle un entrepreneur est une personne qui saute d’une falaise sans parachute et qui confectionne son parachute pendant sa chute. Donc je peux définir tout simplement un entrepreneur comme un rêveur, un fou.
Quels conseils avez-vous à donner à la jeunesse africaine ?
Je dis aux jeunes d’oser entreprendre, de rêver grand et de se donner les moyens de réaliser leurs ambitions ! L’Afrique a besoin de sa jeunesse entreprenante.
Que pensez-vous de votre participation au YALI ?
Au YALI, j’ai appris beaucoup de chose entrant dans le cadre de mon développement personnel et de ma carrière d’entrepreneur. J’ai appris à canaliser mes objectifs et à développer mon leadership. Également, j’ai rencontré à Dakar une nouvelle famille et de nombreuses personnes avec qui je partage les mêmes ambitions et les mêmes rêves.
Quelles sont vos ambitions ?
Mon ambition est d’être un exemple pour la jeunesse africaine en général et celle de mon pays le Burkina Faso en particulier. J’ai l’ambition aussi de mettre en place le plus grand écosystème Africain des TIC.
Votre dernier mot.
Je dis merci à Happy in Africa, pour cet entretien et aussi pour son initiative combien noble de faire la promotion de l’Afrique à travers ces nouvelles positives et ses personnes inspirantes.