
Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain, académicien et homme politique est l’une des personnalités qui ont illuminé le XXème siècle. Homme au parcours exceptionnel, il a lutté pour une indépendance progressive de son pays d’origine, le Sénégal, faisant de ce dernier un pays de savoir et de connaissance.
Né à Joal, une ville côtière du Sénégal, le 09 octobre 1906, Léopold est le fils d’un riche commerçant catholique sérère. Il fait successivement ses études à la mission catholique de Ngasobil, au collège Libermann, puis au cours d’enseignement secondaire de Dakar avant d’intégrer le lycée Louis-le-Grand et la Sorbonne. Il est reçu à l’agrégation de grammaire en 1935. Il enseigne par la suite les lettres et la grammaire au lycée Descartes à Tours, tout en suivant les cours de linguistique négro-africaine de Lilias Homburger, à l’École pratique des hautes études, et ceux de Paul Rivet, de Marcel Mauss et de Marcel Cohen à l’Institut d’ethnologie de Paris. Il est nommé professeur au lycée Marcellin Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés en 1938, avant d’être mobilisé en 1939 et fait prisonnier en juin 1940. Réformé pour maladie en janvier 1942, il participe à la Résistance dans le Front national universitaire. De 1944 jusqu’à l’indépendance du Sénégal, il occupe la chaire de langues et civilisations négro-africaines à l’École nationale de la France d’outre-mer.
L’après-guerre marque le début de son intérêt pour la politique. Il devient député et membre de l’assemblée consultative du Conseil de l’Europe, délégué de la France à la conférence de l’UNESCO et secrétaire d’État à la présidence du Conseil, à l’Assemblée générale de l’ONU. Puis, il devient maire de Thiès au Sénégal et ministre-conseiller du gouvernement de la République française, avant d’être élu premier Président de la République du Sénégal, le 5 septembre 1960.
Malgré ses obligations présidentielles et son parcours politique, Senghor ne s’éloignera jamais de sa passion première, l’écriture. Pendant toute sa vie, il a accumulé les nominations et les récompenses.

Léopold Sédar Senghor a reçu la médaille d’or de la langue française, le Grand Prix international de poésie de la Société des poètes et artistes de France et de langue française, la médaille d’or du mérite poétique du prix international Dag Hammarskjoeld, le grand prix littéraire international Rouge et Vert, le prix de la Paix des libraires allemands, le prix littéraire de l’Académie internationale des arts et lettres de Rome, le Grand Prix international de poésie de la Biennale de Knokke-le-Zoute, le prix Guillaume Apollinaire, le prince en poésie 1977, le prix Cino del Duca, le prix international du livre attribué par le Comité international du livre, le prix pour ses activités culturelles en Afrique et ses œuvres pour la paix, décerné par le président Sadate, la médaille d’or de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs, le premier prix mondial Aasan, le prix Alfred de Vigny, le prix Athénaï, à Athènes, le prix international du Lion d’or à Venise, le prix Louise Michel, le prix du Mont-Saint-Michel, aux Rencontres poétiques de Bretagne et le prix Intercultura. Il est également docteur honoris causa d’une trentaine d’universités dans le monde. Il est considéré comme l’un des pères fondateurs de la Francophonie. Il créa également dans les années 30, avec ses compagnons Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas, la revue contestataire « L’Étudiant noir ». C’est à travers elle qu’il exprimera pour la première fois sa conception de la négritude, ce concept de revalorisation de la peau noire, lancé par Aimé Césaire.
Il fut également membre de plusieurs académies notamment l’Académie bavaroise, membre associé de l’Académie des sciences morales et politiques, membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de la Black Academy of Arts and Letters, membre de l’Académie Mallarmé et membre de l’Académie du royaume du Maroc. Il a été élu à l’Académie française, le 2 juin 1983, au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix.
Son parcours politique est controversé. L’accusant d’être à la solde des colons, ses détracteurs lui feront pendant longtemps le reproche d’être un complexé refoulé. Son vote à l’ONU validant le coup d’État de Joseph Kasavubu contre Patrice Lumumba au Congo, son opposition au projet de referendum d’autodétermination en Algérie supervisé par l’ONU ou encore son arrestation jugée arbitraire du Président Mamadou Dia lui vaut de nombreuses critiques. Senghor instaure le parti unique et, en 1967, il sera victime d’une tentative d’assassinat.

En mai et juin 1968, les revendications des étudiants de l’université de Dakar s’intensifient et le poussent à quitter la capitale et à demander l’intervention de l’armée française.
Il se démet de ses fonctions le 31 décembre 1980, au profit de son premier ministre Abdou Diouf et, malade, il passera les dernières années de son existence auprès de son épouse Colette Hubert à Verson, en Normandie, où il décède le 20 décembre 2001.
Leandro Farland
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