Après quatre siècles d’esclavage soldé par un dépeuplement hors mesure, des décennies de colonisation et plusieurs années de guerre civile, on peut dire que l’Angola est un survivant, un pays qui renaît de ses cendres. Lourdement affecté par les conflits et les guerres, ce pays au relief exceptionnel est devenu une destination touristique de choix. L’Angola révèle au monde les richesses de sa culture, de sa diversité, mais surtout sa fierté d’un équilibre nouvellement retrouvé.

Les quatre groupes ethniques les plus importants sont répartis sur le territoire et possèdent chacun leur propre langue. On retrouve les Ovimbundu, qui parlent l’Umbundu, sur le plateau central jusqu’au littoral.

 

Les Mbundu, dont la langue est le Kimbundu, dans la capitale, Luanda, vers Malanje et l’intérieur du pays. Les Bakongo, qui s’expriment en Kikongo, sont répartis au nord du pays et dans l’excave de Cabinda. Finalement, les Lunda-Tchokwe, dont la langue est le Tchokwe, occupent l’est de l’Angola.

 

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Chutes de Calandula Ⓒ http://www.trekearth.com

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O Pensador (Le Penseur) est l’une des oeuvres les plus connues de l’artisanat de l’ethnie Lunda-Tchokwe. Elle constitue une référence nationale de la culture angolaise. Cette statuette en bois représente une personne âgée, qui peut être un homme ou une femme. Avec son visage légèrement incliné, elle incarne la sagesse. Le penseur apparaît en filigrane sur les billets de banque de la monnaie nationale (le kwanza).

L’Angola ne possède pas d’artisanat traditionnel aussi ancien que dans les pays voisins. Néanmoins, de nombreux artistes contemporains comme Osvaldo Da Fonseca et Franck Lundangi  commencent à être reconnus sur la scène internationale.

Sur le plan littéraire, c’est à partir de la colonisation que le pays fait ses premiers pas dans la littérature. En 1934, le livre O segredo da Morta, d’António de Assis Júnior, est considéré comme le point de départ de la fiction en prose angolaise. Dans les années 60, avec la naissance d’un  patriotisme dû au désir d’indépendance, de nombreuses publications voient le jour. Notamment Sagrada esperança d’Agostinho Neto, Yaka et Mayombe de Pepetela et Quem Me Dera Ser Onda de Manuel Rui Monteiro, qui aujourd’hui encore sont considérées comme des références de la littérature lusophone.

Notre sélection d’ouvrages à découvrir :

  • José Eduardo Agualusa : Teoria geral do Esquecimento (roman, 2012) Prix International de Littérature Dublin 2017

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  • Pepetela : L’Esprit des Eaux (Actes Sud – 2002)

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  • Maria de Fátima alias Chó do Guri : A perversa (2012)

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  • Manuel Rui : Le Porc épique (1982)

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