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Guinée : Café de Fouta Djallon

Après l’université, des jeunes reprennent une plantation de café à l’abandon. Mamadou Bhoye BAH était encore à l’université lorsque cette idée lui est venue. Avec ses amis, ils ont créé une coopérative et se sont lancés dans la production de pommes de terre.

Plus tard, ils ont fait la production de niébé, le maïs, puis ils ont commencé avec le café. Le café était un investissement intéressant pour eux car ils ont la meilleure qualité de café Arabica au Fouta Djallon, une région montagneuse au centre de la Guinée. De plus, malgré l’appréciation du café sur le marché international, de nombreuses plantations de café ont été abandonnées pendant de nombreuses années. Pour Mamadou, c’était l’occasion pour les jeunes de prendre le relais de la génération précédente et d’innover.

 

« Aujourd’hui, les vieux ne peuvent pas travailler à la place des jeunes. Ce sont les jeunes qui doivent prendre la relève », dit Mamadou.

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Côte d’Ivoire : Gestion intelligente des plantations par des drones

Aboubacar KARIM, un ingénieur en agroéconomie, développe des services pour une gestion intelligente des exploitations agricoles.

Aboubacar a cultivé sa passion pour l’agriculture depuis l’école secondaire. Ce qui a fini par le pousser à choisir des études en économie agricole au Canada. Après ses études et son diplôme en poche, Aboubacar rentre dans son pays en début 2017, la Côte d’Ivoire, en dépit des conseils et réticences de certains de ses proches. Il fonde son entreprise, INVESTIV, qui offre des services en agriculture de précision. Il utilise des drones pour survoler les champs et diagnostiquer des maladies, cartographier et il offre aussi d’autres services en fonction des besoins de ses clients. En l’espace d’un an, le jeune entrepreneur a collectionné déjà plusieurs prix. Ce qui le motive davantage.

 

« On a misé sur notre capacité d’autofinancement, à rechercher des clients, les satisfaire, réaliser des marges pour pouvoir évoluer. C’est vraiment ça notre stratégie », dit Aboubacar.

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Burkina Faso : La purée de tomate qui change des vies

A Donsin, un village situé à environ 30 km de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, des femmes rurales sont à la conquête du marché de la purée de tomate.

Le groupe de femmes « Neerwaya » de Donsin existe depuis les années 1990. À l’époque, leur activité principale était de sécher les tomates et d’autres légumes pour les vendre. Alors que c’était un moyen de conserver les légumes plus longtemps, l’association a également réalisé que lorsque les produits séchés étaient moins rentables. En 2002, grâce à l’association Song Koadba, dont le groupe de femmes est membre, un couple italien est venu au Burkina Faso pour former les femmes à la transformation de la tomate en purée. Depuis lors, la transformation de la tomate en purée est devenue leur principale activité. Et cela a changé leurs vies.

 

Selon Madame Aminata Ouédraogo, membre du groupe, « Cette activité est très importante pour nous. Parce que grâce à ça, on arrive à faire ce qu’on veut faire sans l’aide de quelqu’un d’autre ».

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Cameroun : A la conquête de la chaîne de valeur du maïs

Loïc KAMWA est diplômé en administration des affaires. Il produit le maïs sur 30 ha destiné au marché local.

Loïc a constaté qu’il y avait beaucoup de terres inexploitées au Cameroun et en même temps, il y avait un énorme potentiel pour la production de maïs. Il a commencé à cultiver du maïs sur 4 hectares, où les membres de sa famille venaient souvent l’aider. Il est ensuite allé aux Etats-Unis pour ses études et là il a eu l’occasion de visiter de grandes fermes de maïs, où il a beaucoup appris. Après ses études, il est revenu au Cameroun. Il a obtenu un prêt auprès d’une banque et a augmenté sa production de 4 à 30 hectares.

 

« À chaque fois qu’on est au niveau du secteur primaire qui est la production, il y a toujours un [intermédiaire] qui gagne plus que nous. Donc, nous voulons que ce que nous produisons, que nous puissions le transformer et donner une valeur ajoutée », explique Loïc.

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Kenya : Un guichet unique pour les aviculteurs

Abisai Nandi a fondé « Chicken Basket » pour offrir aux producteurs avicoles tous les services dont ils ont besoin sous le même toit.

En tant que producteur de volaille lui-même, Abisai a vu les défis que l’activité impliquait. Ces défis comprenaient l’accès à des intrants de qualité, l’accès à l’information et la formation, ainsi que la commercialisation des volailles.

 

Pour répondre à ces défis, il travaille en collaboration avec des acteurs de la chaîne de valeur de la volaille. Ce qui lui permet de fournir aux aviculteurs des poussins d’un jour vaccinés, leurs aliments ainsi que des formations et des visites vétérinaires régulières dans leurs fermes. Mieux encore, il rachète les poulets avec les producteurs quand il est temps de les vendre.

« Ce modèle pousse plusieurs producteurs à acheter nos poussins parce qu’ils savent qu’avec Chicken Basket, ils bénéficieront de la formation, d’un suivi vétérinaire, et de la garantie de marché pour leurs productions », dit Abisai.

 

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Sénégal : Reconversion étonnante d’un footballeur

Ferdinand COLY est un ancien footballeur international sénégalais. Après 16 années de carrière professionnelle, il se reconvertit à l’agriculture. À la fin de sa carrière de footballeur, Ferdinand a été coordinateur de l’équipe nationale du Sénégal pendant trois ans.

À la fin de sa carrière de footballeur, Ferdinand a été coordinateur de l’équipe nationale du Sénégal pendant trois ans. Puis, il démissionne pour se lancer dans l’unes de ses passions, à savoir l’agriculture. Sur un terrain de 8 hectares où presque rien ne poussait, Ferdinand commence par planter des arbres afin de restaurer le couvert végétal. Il a planté des manguiers, des agrumes et prévoit de démarrer bientôt l’élevage. Pour lui, c’est un travail de longue haleine. Il prend donc son temps, mais se réjouit déjà d’avoir reverdi cette terre aride.

 

« L’agriculture pour Ferdinand Coly, c’est la vie, parce que sans l’agriculture on ne mange pas. Si tout le monde s’entasse dans les villes, qu’est-ce qu’on va faire ? Je pense qu’il faut retourner à l’agriculture », dit-il.

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Bénin : La liqueur aux fruits et épices

Mabel ADEKAMBI est diplômée en tourisme. En 2015, elle a lancé « King of Soto », une marque de liqueur à base de vin de palme assaisonné par des fruits et des épices.

Le parcours entrepreneurial de Mabel commença en 2012 quand elle décida de préparer ses propres boissons pour le réveillon de Noël, parce que la liqueur sur le marché coûtait trop cher. Un an plus tard, des amis sont venus chez Mabel et elle leur a servi les dernières bouteilles qu’elle avait encore. Ils ont tellement aimé que certains d’entre eux ont commandé quelques bouteilles. Commençant avec seulement 10 litres, aujourd’hui “King of Soto” est devenu un véritable succès.

“Quand je trouve un produit, un fruit, une recette, je me dis qu’est-ce que je peux faire avec. Et je fais les mélanges et je laisse macérer. Après j’ouvre, je déguste et je suis comme un petit enfant devant un nouveau jouet et je suis trop contente. Juste après, j’ai envie de partager avec les gens”,  Mabel.

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Côte d’Ivoire : Un bar à jus de fruits frais et naturel

Cynthia Aïssy ADÉDIRAN, diplômée en marketing & communication, cultive une grande passion pour les fruits et légumes.

En tant que fan de boissons gazeuses, Cynthia les buvait beaucoup et consommait à peine de l’eau. À un certain moment, elle a été confrontée à des problèmes de santé. Avec l’aide d’une diététicienne, elle a commencé à changer ses habitudes alimentaires, qui comprenaient plus de jus naturels et de l’eau.

 

Dans cette même période, elle a voyagé au Bénin, où elle a découvert “FRUITIZZ”, un bar spécialisé dans les cocktails de jus de fruits naturels. Cynthia a été tellement impressionnée par le concept qu’elle a décidé de quitter son emploi et d’ouvrir une franchise de FRUITIZZ en Côte d’Ivoire, avec son mari.

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