
La présidente de la CGEM n’est pas seulement une femme d’affaires adepte du rapport de forces, elle est aussi un pilier des festivals d’Essaouira et de Casablanca.
Dans les couloirs d’un splendide hôtel d’Essaouira, au Maroc, une femme sobrement vêtue s’avance d’un pas assuré, coiffée d’une casquette qui mange son visage. En dépit de son effort de dissimulation, certains la reconnaissent et lui adressent des marques de déférence : Miriem Bensalah-Chaqroun, la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est l’une des femmes les plus puissantes de la monarchie.
«Devenir présidente de la CGEM, c’est pour moi un chemin de vie. On n’y accède ni par calcul, ni par stratégie», affirme-t-elle une fois assise pour un rare entretien avec la presse étrangère. Aînée d’une fratrie de cinq enfants, Miriem Bensalah-Chaqroun, 54 ans, allie l’excellence de la formation académique française au pragmatisme des études anglo-saxonnes. Après un passage à l’université Paris-Dauphine, elle est allée décrocher, en 1986, un Master of Business Administration (MBA) à Dallas, au Texas. Elle choisit alors de revenir au pays pour entamer sa carrière, non pas dans le groupe familial mais dans une institution privée. «Le retour au pays s’est fait naturellement, j’ai commencé ma carrière dans la banque», se souvient-elle.
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