Le Maroc attire les investisseurs. Le roi Mohamed VI l’a bien compris et a ratifié, le 11 décembre dernier, 26 conventions de partenariats dans le secteur de l’automobile. Par ce geste, les autorités marocaines souhaitent une présence plus importante d’entreprises de l’automobile dans leur économie.

Sur ces 26 conventions de partenariats, les sociétés françaises remportent le gros lot : 13 ententes de partenariat pour PSA et 6 pour Renault. Désormais, le Maroc se positionne comme un pays d’accueil pour l’industrie automobile.

 

Après quelques années de crise (2008-2009), le secteur de l’automobile est redevenu compétitif. Il prouve son dynamisme par sa capacité d’attirer plus d’investissements. Le Maroc veut ainsi profiter des performances de ce secteur en implantant plusieurs entreprises comme Renault, Peugeot ou encore Valeo sur ses terres. Les conventions signées par le Roi représentent un investissement de 1,23 milliard d’euros et la création de 11 568 emplois directs.

«Le tissu d’équipementiers de l’automobile sur notre territoire est de classe mondiale.» – Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l’Industrie

L’implantation de ces entreprises dans l’économie marocaine sera évolutive. Dans un premier temps, il sera question de renforcer le dispositif Renault et Peugeot. L’équipementier français Valeo se charge de mettre en place un nouvel environnement favorable au développement de ces entités au Maroc.

«Le lancement de ces investissements amorce désormais la production au Maroc de jantes en aluminium, de tableaux de bord, de pare-chocs, de sièges ou encore de boîtiers électromécaniques» – Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l’Industrie

Ce nouveau dynamisme favorise un taux d’intégration locale des véhicules sortant du Maroc de plus de 80%, ce qui va entraîner la création de 160 000 emplois. Avec la multinationale française Renault, le pays compte exporter chaque année pour 2 milliards d’euros en pièces détachées et plus d’un milliard d’euros avec PSA et 600 millions de dollars avec Ford.