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Fédérer les acteurs de la filière hydroélectrique du territoire et leur ouvrir des opportunités. C’est tout l’enjeu des Rencontres Business Hydro qui, pour leur deuxième édition, ont rassemblé à Grenoble, pas moins de 40 exposants et plus de 500 professionnels du secteur autour de deux thèmes, l’Afrique et la transformation numérique de la filière.

 

Grenoble et la houille blanche, c’est une histoire d’amour ! Bien que concentrant la majeure partie des acteurs de la filière, peu se connaissent réellement entre eux. C’est en partant de ce constat que sont nés les « Rencontres Business Hydro ».

 

Pour la deuxième édition, cet événement destiné à fédérer l’ensemble de la filière pour lui donner une visibilité internationale et créer des synergies entre les grands groupes du secteur et les différentes PME a pris place au World Trade Center de Grenoble mardi. Sur une journée, 40 exposants ont montré leur savoir-faire et innovations à plus de 500 professionnels (contre 26 exposants et 300 participants l’an dernier). Deux tables rondes ont rythmé la journée, l’une sur l’hydroélectricité du futur avec la transformation digitale que connaissent tous les pans de l’industrie, l’autre plus spécifiquement consacrée à l’Afrique. Et c’est ce dernier point qui ouvre, aujourd’hui, d’importantes perspectives de business.

« L’Afrique concentre 6 % des barrages dans le Monde (1 % en France) et n’est électrifiée qu’à hauteur de 5 à 6 % », explique Christian de Gromard, référent énergie à l’Agence française de développement. En ce sens, les opportunités de business sont nombreuses malgré une omniprésence des investissements chinois. Une raison qui s’explique, selon M. le ministre Meckondogo (ancien ministre de l’énergie centrafricain) et membre du PEAC (Pool énergétique de l’Afrique centrale) par « une désaffection à un moment venu de la France de ces pays. Ce qui a fait le jeu de la Chine. » Tout en soulignant « qu’il y a de la place pour tout le monde. » Mais pas seulement !

« En France, il existe une méfiance entre clients, fournisseurs et industriels. Bien souvent, les entreprises font leurs activités dans leurs coins alors qu’elles auraient tout intérêt à collaborer entre elles, à mutualiser leurs compétences pour remporter des marchés, notamment à l’international », confie Alain Saniard, responsable territorial au Cetim (Centre technique des industries mécaniques). D’où cette prise de conscience des acteurs et cet événement pour que la filière, qui manque de visibilité, puisse mieux se connaître et chasser en meute à l’avenir…

Source: Hydroéléctricité : l’opportunité africaine – L’Essor Loire – Rhône