La société Volta River Authority (VRA), leader dans la fourniture électrique au Ghana, a décidé d’importer 200 mégawatts d’électricité de la Côte d’Ivoire. Cela fait suite à la fermeture de l’usine de traitement de gaz d’Atuabo, située à 329,6 km de la capitale, Accra.

Silence radio dans les services de production de la société publique ghanéenne de gaz, Ghana Gas. Les travaux de traitement de gaz sont suspendus depuis le 1er février dernier. Pour cause, une série d’interventions pour la maintenance de ses différentes unités.

 

Pour compenser ce manque, la Volta River Authority (VRA) a décidé d’importer de l’énergie du territoire ivoirien. Cette opération sera effectuée grâce à un acheminement souterrain. Ainsi, pour compléter sa production, VRA recevra jusqu’à 200 MW d’électricité de la Côte d’Ivoire. Les autorités annoncent également l’exploitation de deux turbines avec le pétrole brut léger, pour générer 300 MW, afin de soutenir le système. Leur objectif reste l’augmentation de la production locale d’énergie.

L’autre but de ce branle-bas est d’éviter une période de délestage aux populations. L’usine d’Atuabo, censée produire 500 mégawatts d’électricité, alimente généralement les centrales thermiques situées dans la région d’Aboadze.