Musique

Dans leurs villas voisines, José Da Silva et Romain Bilharz chassent désormais les talents africains. L’un a mis Cesaria Evora dans nos oreilles (production), l’autre Stromae. Surprise : ils sont bons amis.

Ce sont deux villas blanches avec piscines, terrasses plongeantes et sols marbrés, séparées seulement par la pelouse de l’Ivoire Golf Club. A l’ouest, à côté de l’ambassade américaine, la villa Sony : son studio en construction, sa bâche immense qui recouvre presque entièrement la façade avec les visages imprimés de Beyoncé, Black M ou Youssou N’Dour. A l’est, collée au siège de l’Unicef, la villa Universal, assez vide encore elle aussi, avec une immense porte tambour en bois et une petite dépendance posée sur l’eau qui pourrait servir de cabine d’enregistrement. Depuis les deux demeures patriciennes, qu’on dirait empruntées à une novela brésilienne ou à un film de Nollywood, on aperçoit des caddies accablés de chaleur déambuler sur le green. Mais ni le patron de Sony Music Côte d’Ivoire, ni celui d’Universal Music Africa ne sont là pour jouer.

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