Les mégas projets réalisés dans la région Drâa-Tafilalet pour développer le mix énergétique du Maroc reflètent la politique ambitieuse du Royaume dans le secteur énergétique et constituent un choix pertinent qui aura indubitablement un effet d’entrainement sur l’économie nationale. Certes, …
Ethiopian Airlines annonce de nouveaux vols directs Lomé – Sao Paulo
A compter du 16 septembre prochain, Ethiopian Airlines démarre depuis sa base de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé, de nouveaux vols directs sans escale à destination de Sao Paulo au Brésil. Le groupe Ethiopian entend ainsi améliorer ses …
Alliance entre Attijariwafa Bank et le géant Sumitomo Corporation
Le groupe bancaire marocain a signé un mémorandum d’entente avec Sumitomo Corporation Europe Limited, une des branches directes du géant japonais. Les deux parties s’accordent ainsi à développer un partenariat à long terme pour des opérations d’envergure en Afrique. «L’accord …
Coopération Japon-Afrique: le modèle sénégalais
L’Afrique et le Japon entretiennent de bonnes relations depuis 1950. Cette amitié s’est renforcée en 1993 avec la naissance de la TICAD (Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique).
La philosophie du Japon dans son soutien aux différents pays africains est de partager son savoir-faire afin de les aider à être plus performants et autonomes à long terme. Au Sénégal, par exemple, le Japon a surtout axé ses activités sur le transfert de compétences dans les domaines de la technologie et de l’enseignement.
En 2013, lors de la Conférence J-Summit, le Japon s’est engagé à investir deux milliards USD dans les projets miniers et énergétiques en Afrique sous la forme de prêts directs, souscription de dette et prise de participation. Lors d’un sommet de l’Union Africaine en janvier 2014. le Premier Ministre japonais, M. Shinzo Abe, a affirmé que :
« l’Afrique est devenue le continent porteur d’espoir pour le monde, à travers son potentiel de ressources et le dynamisme de sa croissance économique. »
L’assistance japonaise au Sénégal
Au Sénégal, le Japon a lancé un plan d’amélioration de la productivité du riz le long de la vallée. Ainsi, des experts japonais ont formé 600 exploitants qui mènent leurs activités sur un espace de 700 hectares. Ces producteurs sont très heureux et Mamadou Oumar Dia, président du groupement d’intérêt économique Diata 2, affirme que :
« Nous avons été formés et nous sommes désormais capables d’effectuer nous-mêmes les réparations sur les canaux. On produit beaucoup plus de riz, on peut faire deux récoltes par an, ce qui était très compliqué avant l’intervention des Japonais. »
Les avancées sur le terrain au Sénégal
Grâce au transfert de compétences, les producteurs se sont grandement améliorés sur plusieurs points:
- les taux de rendement sont passés de 4 à 7 tonnes de riz par l’hectare. Les revenus des producteurs ont augmentés en moyenne de 20%.
- L’irrigation qui prenait quinze jours pour 77 parcelles est passée à sept jours pour la même superficie.
- La consommation de gasoil a été réduite de 30%.
Depuis la dernière TICAD 5, le Japon a investit 5 milliards de dollars en Afrique. Le Japon a pris l’engagement d’investir davantage dans les infrastructures et au vu du succès des différents projets japonais, la coopération Afrique-Japon est un modèle à saluer et à encourager.
Gazoduc Nigéria-Maroc : Le Roi Mohammed VI et le Président Buhari font le point
SM le Roi Mohammed VI a eu, lundi 4 septembre 2017, un entretien téléphonique avec Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria. A cette occasion, les deux chefs d’Etat ont souligné leur volonté d’assurer la poursuite du renforcement …
Industrie automobile: le Maroc aiguise l’appétit des investisseurs étrangers
Affichant une belle réussite et des résultats dépassant toutes les attentes, l’industrie automobile est en train de s’enraciner d’une manière forte au Maroc et aiguise, de plus en plus, l’appétit des investisseurs étrangers et des grands constructeurs mondiaux, comme Renault …
Maimouna Coulibaly et Ruth Oniang’o récompensées par le Prix de l’Alimentation en Afrique 2017
La malienne Maïmouna Coulibaly Sidibe et la kenyane Ruth Khasaya Oniang’o (photo) ont été honorées aujourd’hui par le Prix de l’Alimentation en Afrique 2017. D’une valeur de 100 000 $, ce prix décerné depuis 2016 « récompense des individus ou des institutions remarquables …
Textile: les raisons de la présence chinoise en Afrique
Depuis 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial du continent africain. Dès le premier semestre de 2017, leurs échanges commerciaux s’élevaient à plus de 85,3 millions de dollars. Dans ces échanges commerciaux, l’industrie du textile occupe une place importante …
« Christian Music School », un rêve d’un jeune qui s’accomplit
Depuis peu, une école de musique a vu le jour à Bujumbura et rencontre un succès exponentiel. À son origine, un jeune musicien autodidacte de 30 ans, Jean Jaurès Butoyi. Portrait. Au Burundi, il est rare de trouver des jeunes …
Voici l’homme qui arrête le désert
La forêt de Gourga est à 180 km de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Cette forêt située dans l’un des pays les plus arides du monde, suscite beaucoup d’admiration. Elle est l’œuvre d’un ressortissant de la localité du nom de Yacouba Sawadogo, un modeste paysan de 80 ans. On l’appelle « l’homme qui arrête le désert » car grâce à son génie, il a réussi là où les organisations internationales ont échoué.
Selon l’écrivain brésilien, Paulo Goelho « Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus ». Lorsqu’il avait commencé à planter ses arbres, Yacouba Sawadogo était considéré comme un fou par les habitants de son village. C’est une situation qu’il regrette, car il affirme qu’il lui est arrivé à plusieurs reprises de saluer les gens du village sans avoir en retour une réponse parce que les gens le considéraient comme un déréglé. Un agent du ministère de l’Agriculture à la retraite, Adama Sawadogo ajoute que : « On s’est toujours demandé ce qui l’a poussé à se jeter dans cette entreprise. Certains membres de la famille n’étaient même pas d’accord ; en son temps, c’était trop osé ». Mais comme le dit l’artiste Robert C. Savage: « la valeur d’un homme se mesure au temps que l’on met à le décourager ». Comme s’il était guidé par cette assertion, Yacouba ne désespère pas et continue son combat contre l’avancée du désert.
Pour réaliser sa forêt, Yacouba avait d’abord récupéré le sol dégradé à l’aide de diguettes antiérosives associées au « zaï ». La technique consiste à retenir l’eau de pluie en creusant des cuvettes. Le but de ce procédé est de garder un sol humide après une pluie durant une quinzaine de jours.
Chaque année, Yacouba sème entre 2 000 et 10 000 plants. 40 ans plus tard, le désert a fait place à une forêt de 15 hectares. Grâce à lui, les habitants qui avaient abandonné leurs champs ont repris les travaux champêtres. Yacouba est maintenant vu comme un héro, car en préservant l’environnement, il a contribué à la création d’emplois dans le domaine de l’agriculture localement.
Le vieux Yacouba, à travers ses actions, nous donne cet enseignement : Chaque citoyen à son niveau doit être un acteur de développement social. Dans nos vies de tous les jours, nous devons être créatifs afin de trouver des solutions aux problèmes qui nous entourent. Il nous rappelle également que la question de la désertification nous concerne tous et qu’on peut la vaincre. Il suffit juste d’avoir de la volonté et adopter de bonnes pratiques.