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Une plantation d'avocat
Business Made in Africa Réussite

Les avocats de Tanzanie devraient bientôt être sur les étagères sud-africaines

Au cours des dernières semaines, il y a eu une pénurie saisonnière d’avocats qui a rendu la vie difficile (et beaucoup plus chère) à certains Sud-Africains pour obtenir leur fruit vert favori. Il y a actuellement une pénurie d’avocats, car ils sont hors saison, déclare Derek Donkin, PDG de la SA Subtropical Growers ’Association.

La saison des avocats sud-africains s’étend de la fin de février à mi-octobre. Il existe certaines régions de production en Afrique du Sud où les avocats peuvent être récoltés de novembre à janvier, mais ils ne représentent qu’une petite partie de la récolte, a déclaré Donkin.

Sur son site Web, Woolworths a averti qu’il subissait des pénuries d’approvisionnement : « Nous travaillons dur pour résoudre ce problème et nous nous excusons pour la gêne occasionnée. »

Enfin, cette crise sera résolue très prochainement.

Les avocats de Tanzanie devraient bientôt être offerts dans les marchés sud-africains

Les avocats de Tanzanie devraient être en vente en Afrique du Sud avant la prochaine saison – et peuvent aider à modérer les prix actuellement au-dessus de R30 pour un seul fruit dans certains cas.

Les gouvernements d’Afrique du Sud et de Tanzanie se sont mis d’accord sur la manière de finaliser la vérification des mesures phytosanitaires sans inspection physique, ce qui est entre difficile et impossible en raison du Covid-19, a déclaré un groupe commercial cette semaine.

S’assurer que les avocats importés ne sont pas accompagnés de ravageurs dangereux devrait être le dernier obstacle majeur pour les importations, de sorte que toutes les exigences devraient maintenant être satisfaites à temps pour la prochaine récolte majeure de la Tanzanie en mai.

Cela, à son tour, peut aider à maintenir les prix bas en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud a connu une grave pénurie saisonnière d’avocats au début de 2021, malgré des volumes de production locale très importants. Pendant ce temps, la Tanzanie a développé de manière agressive sa culture d’avocat, de près de zéro il y a dix ans à des valeurs d’exportation qui se comptent maintenant dans les centaines de millions de rands.

On estime que 50 000 agriculteurs tanzaniens sont actuellement impliqués dans la production d’avocat, les exportations étant principalement destinées à l’Europe. Des avocats frais haut de gamme figurent sur les étagères de plusieurs grands supermarchés.

Le plan de biosécurité pour les avocats tanzaniens en Afrique du Sud est en cours d’élaboration depuis mi-2020, et au moins un importateur avait espéré importer des fruits pour la consommation locale. Mais l’incapacité de vérifier les mesures en place en Tanzanie a contribué aux retards.

Les producteurs sud-africains, qui ont eu du mal à répondre à la demande, ont soutenu le processus de certification des fruits tanzaniens pour l’importation. Sur d’autres marchés, notamment aux États-Unis, les importateurs ont fait valoir que des prix plus stables et moins de pénuries ont profité aux producteurs locaux grâce à une demande et des prix plus élevés.

La superficie plantée d’avocat en Afrique du Sud augmente d’environ 5% par an, mais les arbres prennent six à huit ans avant de devenir pleinement productifs.

Santé

Les femmes africaines adoptent les contraceptifs alors que la population augmente

Un nombre croissant de femmes en Afrique bénéficient des services de planification familiale. Bien que cela puisse être considéré comme un succès pour les gouvernements et les partenaires internationaux, les taux de natalité restent élevés.

La population africaine augmente rapidement. Selon les estimations de l’ONU, le nombre de personnes sur le continent devrait doubler d’ici 2050. Ce qui rendra de plus en plus difficile la création d’emplois pour les générations futures.

Mais il y a aussi des tendances positives. De plus en plus de femmes utilisent des contraceptifs modernes. Selon le dernier rapport Family Planning 2020 (FP2020), ce nombre a augmenté de 66% depuis 2012. Il est passé de 40 millions à plus de 66 millions de femmes et de filles.

Lorsque les gouvernements, les agences des Nations Unies et les fondations privées ont lancé cette initiative il y a huit ans, ils se sont fixé un objectif ambitieux : amener 120 millions de personnes supplémentaires dans les 69 pays les plus pauvres du monde à utiliser des contraceptifs modernes d’ici 2020.

Le nombre s’élève à environ 60 millions de plus. En Afrique centrale et occidentale, le nombre d’usagers de sexe féminin a doublé, selon FP2020. En Afrique orientale et australe, elle a augmenté de 70%.

Plus d’accès aux contraceptifs pour les femmes africaines

Quelle est la clé du succès ? « Des leviers concrets ont été appliqués dans la plupart des pays », a déclaré à DW Beth Schlachter, directrice de FP2020.

« Les chaînes d’approvisionnement en contraceptifs vers les cliniques ou les centres communautaires ont été étendues », a déclaré Schlachter.

Au début, les membres du personnel ont commencé par proposer des contraceptifs oraux, des préservatifs et des injections d’hormones.

Les services se sont améliorés, a déclaré Schlachter: « Les conseillers en santé dans les communautés aident les femmes à faire des choix appropriés pour leurs soins de santé. Mais, » a-t-elle ajouté, « il sera crucial de changer les croyances culturelles et religieuses pour permettre aux femmes de prendre des décisions concernant leur corps. »

À cet égard, le Malawi a fait un excellent travail. « Le pays s’est concentré sur les jeunes filles et les femmes et leurs besoins », a déclaré Schlachter.

Il y a quelques années, ce pays d’Afrique australe affichait l’un des taux de mariages d’enfants les plus élevés au monde. En 2018, le gouvernement a mis un terme à cela en élevant l’âge minimum du mariage à 18 ans.

‘Préservatifs sur des roues’

Le Rwanda revendique une idée innovante où la jeune startup Kasha fournit des préservatifs et des contraceptifs aux villages en cyclomoteur. Les préservatifs peuvent être commandés par SMS,comme au Kenya. Vingt mille personnes utilisent déjà le service.

« En Éthiopie, la disponibilité de la contraception pour les jeunes a augmenté », a déclaré Hinz.

Le gouvernement a formé 40 000 femmes agents de santé à travailler dans les dispensaires des zones rurales. « La planification familiale ne s’adresse pas uniquement aux personnes mariées ; les aides féminines sont également accessibles aux jeunes dans les centres de santé », a ajouté Hinz.

Au Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, les lutteurs utilisent des publicités radiophoniques pour attirer l’attention sur l’importance de la contraception.

« D’éminents athlètes font la promotion des préservatifs. Le président a reconnu le problème du développement de la population et soutient les campagnes de contraception. De l’argent arrive également de la Banque allemande de développement, Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) », a déclaré Hinz.

Impliquer les jeunes

Schlachter, de FP2020, a souligné les succès au Burkina Faso. Elle a déclaré que le gouvernement avait augmenté les dépenses de 30% et attiré plus de dons pour réduire les grossesses. Les jeunes doivent être intégrés tôt aux séances de conseil en planification familiale et les contraceptifs doivent être distribués gratuitement.

La pandémie de coronavirus a de nouveau rendu l’accès à la contraception plus difficile. « Nous avons toujours constaté que les augmentations de l’utilisation des contraceptifs sont plus élevées en Afrique que dans les pays asiatiques », a déclaré Schlachter. Mais il y a une raison simple à cela: les programmes de l’Afrique était encore plus en retard.

Cuisine Fun

Cooking Facebook Live avec Orange Money France

C’est bientôt la Saint Valentin et vous ne savez pas quoi cuisiner ou offrir à la personne que vous aimez ? Pour votre amoureux, Orange Money France a une surprise pour vous !

Le 12 février à 18h GMT, Orange Money France vous propose un live Facebook de cuisine avec le chef Loïc Dablé.

Loïc Dablé est un chef de cuisine franco-ivoirien. Né et formé à Paris (Ecole de Paris des Métiers de la Table), il a travaillé pendant plus de 20 ans pour des hôtels et restaurants situés en France, Royaume-Unis et Espagne, jusqu’à ouvrir son propre restaurant à Paris. 
En 2016, Loïc Dablé part vivre en Afrique à travers l’African Food Art Tour, une unique expérience culinaire mêlant art et cuisine, menée dans de nombreuses villes en Afrique (Cotonou, Lomé, Abidjan, Cape Town, etc).

Loïc est aussi connu pour pour avoir reçu le prix d’excellence du Meilleur ivoirien de la Diaspora, grâce à sa promotion de la culture et des richesses de la Côte d’Ivoire. Plus people, il a aussi été le juré de l’émission TV Star Chef.

Pendant le live, le chef revisitera un plat célèbre au Sénégal : le Thiéré Bassi Salte. Il s’agit d’un couscous de mil, accompagné de légumes et de viande. Il rend ainsi hommage à un pays qu’il affectionne beaucoup.

Le chef Loïc Dablé sera accompagné lors du live par une amatrice de la cuisine (Marie) vivant au Sénégal. Marie recevra par Orange Money France une somme d’argent pour effectuer ses achats avant le live. Elle ira s’approvisionner au marché de Kermel à Dakar (Plateau).

Aissatou, animatrice de télévision au Sénégal sera aussi présente au live pour soutenir et motiver le chef Loïc Dablé et Marie.

Suite au live, les internautes pourront télécharger un livret digital contenant un menu complet rédigé par le chef Dablé.  

Soyez présent au live, une bonne occasion de prendre le temps de cuisiner et de préparer un bon diner ! Inscrivez-vous à cet évènement pour ne pas oublier le Jour-J.

Enfin, du 12 au 15 février, les transferts d’argent seront sans frais avec Orange Money France. Une offre spéciale Saint-Valentin !


NZANGO sport féminin Congolais
Bien-être Made in Africa Société Sports

A la découverte du nzango au Congo

Au Congo-Brazzaville, les sports classiques côtoient une célébrité locale: le nzango. Allons à la découverte du nzango.Cette discipline traditionnelle a toutefois ses règles singulières. SNA vous amène à sa (re) découverte.

Le nzango a connu une période faste au Congo. Mais ça, c’était avant la crise sanitaire de la Covid-19. Tout commence pratiquement en 2005, lorsque le ministère des Sports initie les premières compétitions. C’était sous l’impulsion de l’Association sportive innovatrice du nzango moderne, créée par Guy Noël Titov Passy.

Un enjeu important

L’objectif reste la santé des femmes. «La pratique de ce sport contribue à lutter contre le surpoids et l’obésité. Elle permet à la femme de se maintenir en forme. Elle épargne aussi à nos compatriotes de lourdes dépenses de santé», soutient Titov Passy, cadre au ministère congolais de la Santé. L’enjeu est si important qu’aujourd’hui, plus de 190 équipes sont recensées. Elles sont créées par des églises, des entreprises publiques ou privées, des ONG ou des acteurs politiques.

Mais qui dit compétition, dit règles. Le Nzango se pratique sur un terrain de 16 mètres de long et huit de large avec deux arbitres. Chaque équipe est composée de 11 joueuses et six réservistes. Les deux équipes se font face sur un terrain délimité par une ligne centrale.

Au rythme de comptines, les joueuses battent leurs mains et sautillent en croisant ou décroisant les jambes. La partie se déroule en duels. La joueuse qui attaque fait gagner un point ou «pied» à son équipe lorsque son adversaire croise un pied opposé au sien (droit et gauche par exemple). Elle perd lorsque l’adversaire croise le même pied qu’elle (gauche et gauche par exemple). L’objectif est de marquer des points ou «pieds». La partie dure 50 minutes avec une pause de 10 minutes.

Cependant, bien avant cette codification, le nzango a une longue histoire. Elle remonte, d’après des documents administratifs, à l’époque coloniale. Notamment, pendant la construction du chemin de fer Congo-Océan reliant Pointe-Noire à Brazzaville sur 515 kilomètres. C’était entre 1921 à 1934.

L’olympisme à tout prix

Les colons recrutèrent donc de la main-d’œuvre dans toute l’Afrique équatoriale française (AEF). Notamment en Centrafrique où le peuple Sango fournit pas mal d’ouvriers et de manœuvres. Ces travailleurs, après avoir cassé à la main de gigantesques rochers toute la journée pour creuser des tunnels dans le Mayombe, se divertissaient le soir venu en admirant leurs femmes jouer au nzango.

La légende raconte qu’un jour, un Blanc demande: «A quel jeu jouent ces femmes?». Un autochtone (Yombé) lui répond alors: «C’est le jeu des Sango». Et le Blanc transcrit mal: «Nzango».

Toutefois, le nzango survit à la fin des travaux du chemin de fer pour se répandre dans plusieurs pays d’Afrique centrale comme la RDC, le Gabon et le Cameroun. Le jeu est pratiqué dans les villages, les quartiers ou les écoles avant de devenir une discipline sportive à part entière.

De sorte que le Congo se bat pour en faire un sport olympique. Mais le chemin semble encore bien long. Et difficile…

Entrepreneure Kenyane Nzambi Matee
Entreprenariat Made in Africa

L’entrepreneure kenyane Nzambi Matee primée par l’ONU

L’entrepreneure kenyane Nzambi Matee primée par l’ONU. Elle a créé une machine permettant de recycler les déchets plastiques en pavés. Cette création lui a valu la nomination de Jeune Championne de la Terre. Un prix mondial de l’UNEP qui offre financement et mentorat à des personnes qui s’attaquent aux problèmes les plus urgents de notre ère.

Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction du plastique en 2017, le Kenya en produisait environ 4 000 tonnes par mois et 100 millions de sacs étaient proposés par les supermarchés. Le pays ait mis en place des lois strictes contre l’utilisation du plastique. Cependant, il fait encore face à la pollution causée par ce matériau non biodégradable.

Nzambi Matee est diplômée en sciences des matériaux. Elle travaillait comme ingénieure dans l’industrie pétrolière kenyane lorsqu’elle a eu l’idée de lancer son entreprise. Cela, après avoir fait le constat de l’abondance de sacs en plastique dans les rues de Nairobi. En 2017, elle décide de quitter son emploi et crée un petit laboratoire dans le jardin de sa mère. Elle fabriquait et testait des pavés obtenus à partir d’une combinaison de plastique et de sable.

Au bout de plusieurs essais, elle reçoit une bourse pour suivre un programme de formation en entrepreneuriat social aux États-Unis. De là, elle met au point une machine à fabriquer des pavés. De retour au Kenya, elle crée son entreprise, Gjenge Makers, dans la capitale. Ses pavés ont une température de fusion supérieure à 350°C, et seraient beaucoup plus résistants que leurs équivalents en béton.

Son objectif, répondre au défi du logement dans le secteur de la construction. Pour ce faire, elle a établi des partenariats avec différents fabricants d’objets en plastique. Son équipe, constituée de ramasseurs d’ordures informels, collecte les déchets. Grâce à cette activité, l’entreprise de Nzambi Matee leur assure un revenu stable.

« Nous avons autonomisé financièrement plus de 112 personnes, dont la majorité sont des femmes et des groupes de jeunes qui sont nos partenaires pour la fourniture des déchets plastiques et l’étape de prétraitement de notre processus de production », a-t-elle affirmé sur le site de l’ONU.

Le parcours de Nzambi Matee lui a valu la nomination de Jeune championne de la Terre par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Elle a reçu un financement de démarrage d’un montant de 10 000 dollars . Ce qui lui permettra d’augmenter sa capacité de production actuelle de 1 500 pavés par jour. Ainsi elle pourra satisfaire la demande de plus en plus grandissante.

Ecrit par Aïsha Moyouzame de Agence Ecofin.

Facebook
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« Dreamers & Doers » : l’histoire de six entrepreneurs africains ayant réussi grâce à Facebook

La majorité des entrepreneurs africains pour la réussite de leurs projets, passent par Facebook et ses plateformes filiales. C’est ce que veut démontrer le réseau social en lançant la série « Dreamers & Doers » sur Guardian TV. La série a pour mission de montrer l’impact de la plateforme sur les PME nigérianes et ghanéennes.

La série Dreamers & Doers qui est diffusée depuis le 11 novembre 2020 s’inscrit dans le cadre de la campagne #FBSuccessStory. La campagne met en exergue la manière dont les entrepreneurs en Afrique ont développé leurs activités en utilisant Facebook et ses filiales. La campagne met l’accent sur les PME du Nigeria et au Ghana.

Ainsi, sous forme d’une série spéciale « Dreamers & Doers » met en évidence six PME nigérianes et ghanéennes qui ont bénéficié des atouts de Facebook. Parmi tant d’autres, ces entrepreneurs ont connu une croissance en utilisant les plateformes et les offres de produits de la firme de Mark Zuckerberg. La série démontrera comment grâce au réseau social, ils ont pu surmonter les défis commerciaux, se connecter à leurs cibles et réussir sur leurs marchés.

Les six PME sélectionnées viennent du Nigéria et du Ghana. « Dreamers & Doers » parlera des Nigérians tels que Tricia Ikpowonba (@triciabiz), Samiah Oyekan-Ahmed (The Gift Source), Gina Ehikodi (geenafoodiesandspice) et Oluwatoyin Onigbanjo (@ Augustsecrets.ng). Au Ghana, Guardian TV mettra le projecteur sur Ameyaw Debrah et Christie Brown (@christiebrowngh).

Facebook veut démontrer par cette campagne à quel point, il est devenu un moteur clé de la croissance des entreprises ces dernières années. En effet, le réseau social est une niche pour les entrepreneurs qui deviennent assez fréquents sur ses plateformes.

Bagoré Bathily
Business Entreprenariat Réussite

Un entrepreneur sénégalais réalise un revenu de 15 millions d’euros grâce à une laiterie

Après avoir constaté que le lait consommé localement était essentiellement importé, Bagoré Bathily a ouvert une laiterie à Richard Toll, au nord du Sénégal. 15 ans plus tard, son entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros. Il rentabilise l’activité de 1 200 bergers.

Dans la petite ville de Richard Toll située en bordure du fleuve Sénégal, La laiterie du Berger améliore la vie des éleveurs en général et des femmes en particulier. À l’origine de cette initiative, l’entrepreneur Franco-Sénégalais Bagoré Bathily, revenu dans son pays natal après avoir effectué des études de médecine en Belgique. Lors d’une expérience professionnelle dans une ONG en Mauritanie, il constate que les éleveurs de lait gagnent moins d’un dollar par jour. Au Sénégal, il remarque aussi que le lait consommé dans sa commune est essentiellement importé.

En 2006, il décide de créer une laiterie afin de rentabiliser l’activité. Il veut veut donner une valeur ajoutée au lait local. Durant son parcours, il rencontre des difficultés d’ordres financier et technique. Il met près de 4 années à faire véritablement décoller son entreprise. Avec l’aide de sa famille, il réussit à monter un modèle économique solide. Il ets’attire les faveurs de la multinationale alimentaire Danone. Ce qui l’aide dans la mise en place d’une main-d’œuvre qualifiée et dans le processus de production du lait.

Plus tard, il reçoit une aide de la Banque française Crédit Agricole. Ce qui l’aide pour le développement d’un réseau regroupant les acteurs de la filière. De fil en aiguille, il réussit à bâtir une petite industrie agroalimentaire qui emploie à ce jour 450 personnes. Il réalise un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros par an. L’activité est d’autant plus importante à Richard Toll qu’elle contribue à augmenter les revenus de 1 200 bergers. Les bergers sont en majorité de femmes.

Plus de 8 000 points de vente réceptionnent les produits de l’entreprise laitière. Crème fraîche, lait pasteurisé, yaourt ou encore thiakry (lait mélangé avec des grains de blé ou de millet), constituent la gamme de produits de La laiterie du Berger. Elle est commercialisée sous le nom « Dolima ». En plus d’améliorer les conditions de vie des éleveurs, Bagoré Bathily milite également en faveur de la résolution des problèmes rencontrés au niveau local. Ce qui permet la valorisation et la mise à l’échelle industrielle des produits made in Sénégal.

Panaf rewards crowdfunding (2)
Réussite

WE ARE PANAF (Nous sommes Panaf)

WE ARE PANAF (Nous sommes Panaf), est une campagne de financement participatif, initiée par le Panaf. Cette campagne vise à financer la formation professionnelle gratuite de 100 migrants. Des migrants femmes, jeunes & seniors, au métiers de la cuisine, boulangerie, pâtisserie, du service. Une formation à l’entreprenariat en Côte d’Ivoire, et bientôt au Sénégal et en France grâce à vous.

Le Panaf est un tiers lieu culinaire panafricain de 1200 m2, entièrement dédié aux cuisines d’Afrique et de la diaspora. C’est un lieu alternatif à portée sociale, écologique, environnementale & culturelle. Il comporte un restaurant, un traiteur, une boulangerie, un coffee shop, un lounge, une épicerie fine. Le Panaf a aussi un coffice, une école de cuisine, un musée culinaire et un potager urbain.

Le Panaf est un lieu de rencontres, d’échanges, de partage, de mixité sociale, et d’inclusion. Il développe la créativité, les connaissances, la transmission autour des cuisines d’Afrique et de sa diaspora. Grâce à ses activités, le Panaf propose une véritable solution contre le chômage et les migrations irrégulières en Afrique. Cette solution a un impact social à travers la formation professionnelle, l’entreprenariat et le développement durable.

Au regard de l’actualité , le Panaf souhaite développer son impact (morts de 480 migrants au large des côtes du Sénégal ou démantèlement des camps de migrants en France). Le Panaf veut s’étendre au Sénégal et en France au moyen d’une campagne de crowdfunding.

Pour 2021, le Panaf souhaite former 100 bénéficiaires grâce à votre soutien.

Objectifs de la campagne WE ARE PANAF

  • Objectif affiché 30 000 euros : Ouverture d’un Panaf au Sénégal en 2021 (S1) pour la formation de 30 bénéficiaires en cuisine. Pourquoi le Sénégal? Ces dernières semaines, plus de 480 migrants sont morts en mer. Ces migrants ayant cherché à fuir une crise économique (liée à l’indtustire de la pêche) et sanitaire (on connaît tous COVID-19). On assiste à une véritable recrudescence en Afrique du phénomène migratoire.
  • Deuxième pallier à 50 000 euros : Formation de 50 bénéficiaires au Panaf Abidjan en 2021
  • Troisième pallier à 100 000 euros : Ouverture d’un Panaf à Paris pour la formation de 50 bénéficiaires aux métiers de la cuisine, et à l’entreprenariat. Cette formation sera pour les aider à préparer un projet professionnel en Afrique.
  • Notre cible ? Les migrants, les femmes, les repats, la diaspora. Les jeunes des quartiers populaires et/ou toute personne ayant un projet de retour en Afrique.

Le Panaf vous invite à participer à sa campagne. Lorsque vous participer au Panaf, vous avez des recompenses. Par exemple pour 50€ vous avez droit à un Panaf box (thé+céréales), pour 100€ vous avez droit à un e-cours de cuisine et bien d’autres. Alors n’hésitez pas à participer au Panaf,le panaf c’est vous! We are Panaf, nous sommes le Panaf.

Stéphanie Mbida
Business Entreprenariat Made in Africa

Une entrepreneure camerounaise réalise plus d’un million de dollars sur Amazon

Stéphanie Mbida est une jeune entrepreneure d’origine camerounaise qui réalise plus d’un million de dollars sur Amazon. Son parcours est digne d’une femme leader. Entrepreneure depuis le bas âge, Stéphanie Mbida n’a pas commencé en haut de l’échelle. Elle a commencé à vendre du bois dès l’âge de 9 ans.

Âgée de 9 ans, elle avait compris qu’il fallait saisir les opportunités pour réussir dans la vie. Un an plus tard, elle devient la plus jeune entrepreneure de son quartier. A 17 ans elle atteint son premier million de FCFA comme chiffre d’affaires. Stéphanie Mbida ne s’arrêta pas sur son commerce de bois. Comme un volcan endormi qu’on avait réveillé, elle enchaîne les business et se fait beaucoup d’argent.

Contrairement aux autres qui sont inspirés par les plus grands diplômés, Stéphanie Mbida a tiré son envie pour l’entrepreneuriat des personnes que la société appelle « illettrés ». Elle a déclaré : « A 18 ans, je suis allée voir ma mère pour lui demander comment ça se fait qu’on part à l’école pour se faire de l’argent plus tard. Mais que dans cette même école on ne nous enseigne pas comment multiplier 100f en 100 000f. Ça ne faisait aucun sens dans ma petite tête de jeune entrepreneure ».

Après le BAC, elle met le cap sur l’Amérique du Nord pour étudier la finance pour s’améliorer.

Après ses études, elle sera embauchée dans une banque. Mais elle démissionna pour retrouver sa vie d’entrepreneure car ne se sentant pas à l’aise. En 2012, elle choisit la Tanzanie pour lancer sa plateforme de microcrédit nommée « KickLoans » qui sauvera des milliers d’africains. Ce n’est qu’en 2015 que ses efforts seront récompensés. Cela quand l’ONU déclarera l’entrepreneuriat comme un vecteur de développement durable et de lutte contre la pauvreté.

Quelques années après, elle montera sa structure sur Amazon où elle réalise plus d’un million de dollars comme chiffre d’affaires. Aujourd’hui, son chiffre d’affaire ne fait qu’augmenter chaque année. Comme elle dit souvent : « si j’ai réussi, tout le monde peut y arriver. Même Toto ».

Djaili Amadou Amal
Culture Livres Réussite

La Camerounaise Djaïli Amadou Amal, révélation du Goncourt

Elle a créé la surprise en se hissant parmi les quatre finalistes du Goncourt. Le plus prestigieux des prix littéraires français: la romancière camerounaise Djaïli Amadou Amal, dont l’ouvrage Les Impatientes explore le mariage forcé et la polygamie, veut porter «la voix des femmes du Sahel».

«Pas une seconde» elle n’avait imaginé pouvoir remporter le glorieux sésame. Mais depuis l’annonce des finalistes, la romancière de 45 ans se prend à rêver: «Ramener le Goncourt au Cameroun serait quelque chose d’incroyable, presque d’inespéré», explique-t-elle à l’AFP.

Inespéré comme sa présence parmi les finalistes, que personne n’avait anticipée. Mais aussi un peu inespéré pour un écrivain d’Afrique subsaharienne de remporter le prix le plus convoité du milieu littéraire français, ce qui serait une première.

Son roman, Les Impatientes (éditions. Emmanuelle Collas), également finaliste du Goncourt des lycéens, donne la parole à trois femmes peules à qui l’on ne cesse d’assener «Munyal», patience en peul, pour leur faire accepter leur destin et sa violence induite, le mariage forcé et la polygamie.

Mariée à 17 ans

«Je suis une femme africaine, je vis au Cameroun et donc j’ai décidé de parler de cette société du point de vue des femmes car on ne donne pas suffisamment la parole aux femmes et surtout pas dans le Sahel», insiste-t-elle.

Née dans la région camerounaise du Maroua (extrême-nord) d’une mère égyptienne et d’un père camerounais, Djaïli Amadou Amal est une combattante. Elle fut mariée à l’âge de 17 ans à un quinquagénaire qu’elle ne connaissait pas. Elle parvient, cinq ans plus tard et dans la difficulté, à divorcer.

Dix ans plus tard, elle se remarie mais est victime de violences conjugales. Alors qu’elle parvient à s’échapper de l’emprise de cet homme, il kidnappe ses deux filles pour la faire revenir. Dans le même temps, elle s’accroche pour terminer un BTS en gestion. Seules études que son époux l’a autorisée à suivre, même si elle admet qu’elle aurait préféré faire des études littéraires.

Son salut, elle le trouvera dans la littérature. D’abord la lecture, qui lui permet de s’«évader». Avant de prendre la plume, pour pouvoir «dire ce qu'(elle) ressent». Elle dévore les livres de l’autrice sénégalaise Mariama Bâ ou du Malien Seydou Badian Kouyaté.

Société patriarcale

Son tout premier texte, elle décidera toutefois de ne pas le publier. En 2010, elle finit par sauter le pas avec «Walaande, l’art de partager un mari», qui raconte l’attente sans fin de quatre femmes mariées au même homme. Le livre est un succès de librairie au Cameroun où elle accède à la notoriété. En 2012, elle est invitée au Salon du livre de Paris.

Dans «Les Impatientes», la romancière décrit, dans un style simple et rythmé par des phrases courtes, une société patriarcale qui brise les femmes. Et d’énumérer: «le mariage précoce et forcé comme l’une des premières violences, le viol conjugal qu’on ne veut pas reconnaitre comme tel, les violences physiques et enfin la polygamie comme violence morale.»

La romancière s’attache aussi à montrer à quel point les femmes, d’abord victimes, reproduisent de manière inconsciente ces violences. Que ce soit dans le cadre de l’excision ou du mariage forcé où le rôle de la mère «dans la persuasion et le harcèlement» de la jeune fille est important, selon elle.

«Ces femmes n’agissent pas ainsi par méchanceté, mais parce qu’elles n’ont connu que ce système qu’elles ont pour rôle de reproduire», souligne la romancière, pour qui il faut une «prise de conscience des femmes».

Pour aider à cette prise de conscience, elle a créé dès 2012 l’association Femmes du Sahel. L’association œuvre en faveur de l’éducation des filles de la région. Car si elle se dit «chanceuse d’être allée à l’école» et d’avoir pu faire un BTS, «la réalité est tout autre pour des milliers de petites filles du Sahel».