Le campus

À 15 km au sud de la place Jemaa el-Fna, dans une vaste plaine ouvrant sur les montagnes de l’Atlas, l’Université privée de Marrakech (UPM) paraît perdue. Ici, rien ne semble vouloir troubler le calme qui règne, surtout pas les touristes qui arpentent le terrain de golf du luxueux Domaine Royal Palm, de l’autre côté de la route.

Courts de tennis, terrains de football et  courts de squash

En cet après-midi de février, il faut pénétrer sur ce vaste site de 32 hectares pour trouver un début d’animation. Derrière les bâtiments ocre, les palmiers et les étangs artificiels qui marquent l’entrée de l’UPM, la surprise est grande : comme sur le campus d’une université américaine, courts de tennis, terrains de football, gymnase pour le basket, et même courts de squash se succèdent. « Nous allons les reconvertir, car ils n’ont pas beaucoup de succès », explique l’une des dirigeantes de l’UPM.

La piscine est en travaux, mais, sur les terrains de football, des étudiants originaires d’Afrique subsaharienne s’en donnent à cœur joie. En ce jour de repos, ils sont les seuls à arpenter les allées ou à fréquenter la bibliothèque, entièrement numérique. « Un quart des étudiants sont subsahariens », explique le Marocain Mohamed Kabbaj, fondateur et président de l’UPM.

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