
Dans la sous-région, la jacinthe d’eau envahit rivières et lacs. Des investisseurs béninois ont créé la première bioraffinerie du continent, qui transforme cette vermine en produits aux vertus inattendues.
David Gnonlonfoun, ingénieur en bâtiment franco-béninois, et Fohla Mouftaou, pédiatre belgo-béninois, n’avaient a priori rien en commun, si ce n’est la volonté d’investir dans un projet qui ait un impact sur le développement local dans leur pays d’origine. Lauréats du prix de l’incubateur francilien Bond’innov et soutenus par le fonds d’investissement coopératif Solidarités entreprises Nord-Sud (Sens-Bénin), ils créent Green Keeper Africa (GKA) en août 2014.
Leur idée : valoriser la jacinthe d’eau, une plante invasive considérée comme un fléau mais dont la tige, la feuille et la racine, une fois transformées, présentent, entre autres, des capacités d’absorption et de filtrage hors du commun.