Des tomates fraîches crédit photo: @Josephine Baran sur unsplash

Une ascension fulgurante sur le marché mondial

Grâce à des investissements stratégiques et une production optimisée, le Maroc domine l’exportation de tomates, s’imposant comme le troisième exportateur mondial. Cette montée en puissance résulte d’une croissance continue des exportations et d’une percée remarquable sur le marché européen..

Entre 2022 et 2023, le Maroc a exporté 716 700 tonnes de tomates vers les marchés internationaux, générant un revenu de 990 millions de dollars. Cette croissance remarquable s’explique par une augmentation de 25 % des exportations au cours des cinq dernières années.

Le Maroc a su diversifier ses destinations d’exportation, fournissant aujourd’hui des tomates à 44 pays, contre 24 il y a seulement six ans. Parmi les principaux importateurs :

  • La France : 49,5 % des exportations en 2022, soit 5,153 milliards de dirhams.
  • Le Royaume-Uni : 21 % du total, rapportant 2,182 milliards de dirhams.
  • Les Pays-Bas : 11,8 %, avec une augmentation de 70,5 % par rapport à l’année précédente.
  • L’Espagne : 8,3 %, soit une hausse de 20,5 % en un an.

Les facteurs de succès

Plusieurs éléments expliquent cette montée en puissance :

  • Des conditions climatiques favorables permettant une production abondante et de qualité.
  • Des investissements dans l’agriculture et des techniques modernes de culture.
  • Une logistique performante, notamment avec le port de Tanger-Med facilitant l’exportation.
  • Une compétitivité accrue face aux producteurs européens, notamment espagnols.

Les défis à relever

Malgré son succès, le Maroc doit faire face à plusieurs défis :

  • Les tensions diplomatiques avec certains pays importateurs.
  • Les fluctuations des prix sur le marché international.
  • Les préoccupations environnementales, notamment l’utilisation des ressources en eau.

Grâce à une stratégie bien pensée et une production optimisée, le Maroc domine l’exportation de tomates, confirmant son statut de leader agricole africain. Pour conserver cette dynamique, le pays devra continuer à investir dans l’innovation et assurer une gestion durable de ses ressources.