
«Le gaz est le nouveau pétrole ! », affirmait à la fin du mois d’octobre Rodney MacAlister, président du cabinet Monetizing Gas Africa, aux participants de l’Africa Oil Week, la grand-messe annuelle des hydrocarbures.
Après trois éditions au cours desquelles les échanges avaient tourné autour des plans d’économies engagés par les compagnies à la suite de la chute des cours du baril, la manifestation s’est cette fois-ci conclue sur une note positive, avec un seul sujet au centre des débats : comment exploiter les gigantesques réserves de gaz mises au jour ces cinq dernières années. Depuis les découvertes majeures faites par l’américain Anadarko et l’italien ENI, en 2012, au large du Mozambique – estimées à 180 000 milliards de pieds cubes –, les géologues ont trouvé une série d’importants gisements dans une dizaine de pays, essentiellement en offshore.
Si l’Algérie, l’Égypte, l’Angola et la Guinée équatoriale ont déjà une grande expérience dans le secteur, d’autres comme le Sénégal et la Mauritanie sont de nouveaux entrants. C’est à la frontière de ces deux pays, au large de la ville de Saint-Louis, que l’américain Kosmos energy, déjà célèbre pour avoir découvert le gisement pétrolier de Jubilee, au Ghana, a identifié, en 2016, le mégacomplexe gazier de Grand-Tortue-Ahmeyim, qui pourrait receler 50 000 milliards de pieds cubes de gaz. Le britannique BP a investi à ce jour près d’un milliard de dollars pour s’associer à sa future exploitation.
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