Kokrobite

Kokrobite, havre des rastas du Ghana, Brett Davies n’a qu’une envie: transformer cette ville côtière d’Afrique de l’ouest en un spot de surf mondialement connu et booster ainsi le secteur touristique et l’économie ghanéenne.

« Ce qu’il y a de plus merveilleux dans le fait de surfer au Ghana, c’est que nous avons des vagues de classe mondiale qui plaisent aux débutants et aux intermédiaires, le tout sur des plages désertes », s’enthousiasme Brett, propriétaire d’une école de surf dans ce paisible pays.

 

Difficile de mettre la main sur ce Britannique de 42 ans qui slalome sur la plage, parsemée de bateaux de pêcheurs enfoncés dans le sable, entre les rastafariens qui vendent des t-shirts bariolés et les enfants qui s’amusent sur le rivage: tout doit être fin prêt pour la compétition internationale de surf qu’il organise chaque année.

Des surfeurs de 20 pays différents se sont ainsi déplacés à Kokrobite, à 30 km d’Accra, pour l’occasion, en juin.

Emmanuel Ansah chevauche les vagues, maniant adroitement sa planche pour attirer l’attention des juges installés sur un ponton en bois tourné vers l’océan. Le jeune homme de 19 ans vient de Busua, près de la frontière ivoirienne, où Brett Davies a contribué à faire du surf un sport populaire.

La première fois que ce jeune Ghanéen est monté sur une planche, cinq ans auparavant, il était « tellement heureux » que c’était « comme avoir une nouvelle petite amie », raconte-t-il.

Il aspire à représenter un jour son pays dans des compétitions à l’étranger et veut lui aussi faire du Ghana une destination privilégiée de surf.

Un potentiel énorme

Avec 550 kilomètres de côtes préservées, des plages dorées bordées d’arbres, « le surf a un potentiel énorme », explique Gilbert Abeiku Aggrey, un spécialiste du tourisme au Ghana. « Il y a encore tout à faire sur nos plages », ajoute-t-il.

 

Source: Le Ghana se rêve en nouveau paradis du surf