Le 4e festival Africlap a lieu à Toulouse jusqu’au 3 septembre. Au programme : fictions, documentaires, foire culturelle, rencontres, débats et concerts.
Africlap a débuté hier soir, à l’UGC de Toulouse, avec «Bienvenue au Gondwana». Avant le film, sorti il y a quelques mois, le public a pu découvrir le spectacle originel de Mamane contant les déboires d’un jeune français idéaliste découvrant une dictature africaine. Le festival de cinéma (mais pas seulement) se déroule dans de nombreux lieux de Toulouse, proposant 39 films venus de 22 pays d’Afrique. Son credo : proposer un «moment de cinéma et de réflexion sur la société d’aujourd’hui et son rapport au dialogue des cultures, dans une démarche de cohésion sociale».
Aujourd’hui jeudi, ce sont des thèmes très divers qui seront abordés par les films projetés. «L’arbre sans fruit», d’Aïcha Macky, qui sera présente, raconte combien il est difficile de vivre en couple sans avoir d’enfant dans un pays comme le Niger (Espace des diversités, à 11heures).«Le verrou», de Leïla Chaibi, évoque un rituel, toujours vivace en Tunisie, par lequel les jeunes filles se protègent de toute pénétration avant le mariage (Centre d’animation des Chamois, 20h30). Pour le jeune public, «Adama», de Simon Rouby, rappellera que l’Afrique se découvre aussi grâce aussi au film d’animation (Le Cratère, 14h30).
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