Le Burkina Faso est un petit pays d’Afrique de l’Ouest, situé dans un cocon entre le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana. Connu surtout pour ses élites politiques ainsi que pour les intrigues du pouvoir, il n’en reste pas moins géographiquement une curiosité panoramique, connu pour son sol ferralitique aux richesses quasi inexploitées à ce jour. Le pays des hommes intègres, comme son nom l’indique, est une terre de fierté et de caractère. Partons à sa découverte à travers ses routes sinueuses.

Il est formé par deux grandes régions : la première région est vaste et au relief moyennement accidenté appelé le plateau et la seconde est constituée d’un haut plateau, planté de plusieurs aspérités mais peu élevées.

 

De la frontière du Bénin avec la chaîne de l’Atakora et des vallées formées à la rivière Pendjari et ses affluents au bassin du fleuve Volta, long de 1 600 km, jusqu’à son embouchure dans le golfe de Guinée en passant par le Mouhoun, près de la falaise de Banfora, et du Nakambé, qui descend tout le pays vers le lac de Bagré, le Burkina est un pays où l’on retrouve un peu de tout. Son sol latéritique de couleur rouge couvre la majeure partie de son territoire, rendant les terres incultivables. Cette décomposition chimique, due à de fortes chaleurs de roches pauvres en silice, mais riches en fer et en alumine, est à l’origine de la couleur des sols. Afin d’en tirer parti, les habitants utilisent donc cette terre pour recouvrir les routes mais aussi pour en faire des briques utiles à la construction.

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Constructions de maisons en terre latéritique © https://bioarchirigotti.wordpress.com

Malgré la pauvreté de ses sols, le Burkina reste un pays très irrigué avec plusieurs fleuves et affluents autour desquels se sont concentrées ses populations. Parmi les plus visibles, on citera :

Le Mouhoun, aussi appelé la Volta Noire, le Nakambé ou Volta Blanche, la Masili, le Nazinon ou Volta Rouge, la Comoé, la Léraba et enfin le Niger. Quelques autres cours d’eau de moindre importance sillonnent également le pays, çà et là, offrant un répit bien mérité à cette terre asséchée. On peut notamment citer les rivières Béli, Sirba, Goroubi, Dyamongou, Tapoa et Mékrou.

Le Burkina est parcouru par plusieurs types de végétations, à la fois tropicale comme sa savane et sa forêt mais aussi sahélienne.

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Parc national d’Arly au Burkina © http://fr.nextews.com

Le Burkina possède également quelques parcs nationaux dans le souci de préserver sa faune et sa flore du braconnage et de l’extinction de certaines espèces. On retrouve à l’est le parc national de l’Arly, qui est le prolongement de celui de la Pendjari, au Bénin, et le parc national du W, à cheval sur le Burkina Faso, le Niger et le Bénin.

Au sud, deux parcs destinés à la chasse sont regroupés, le parc national Kaboré Tambi et le ranch de Nazinga.

La mare d’Oursi, au nord, sanctuaire de milliers d’oiseaux dans la région du Sahel, et la mare aux hippopotames de Bala, à proximité de la ville de Bobo-Dioulasso, ont également un statut de territoires protégés.

Le Burkina étant un pays à la superficie plutôt modeste, il possède cependant une riche histoire culturelle ainsi qu’une grande diversité ethnique qui se manifeste par une pluralité de rites et traditions.