Femua

Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) qui s’est tenu fin avril a célébré ses dix ans. Son commissaire général, le leader de Magic System Salif Traoré, alias A’Salfo, revient pour le Point Afrique sur les temps forts de cet événement, entaché par le décès de Papa Wemba l’an dernier. C’est bien décidé à donner un nouveau souffle sur la scène musicale africaine que le festival s’est concentré sur de nouveaux enjeux, tels que le réchauffement climatique. Thème très présent dans les textes du groupe, A’Salfo veut aller plus loin et s’allier avec d’autres courants musicaux africains. Il explique.

Le Point Afrique : comment avez-vous appréhendé ce Femua 10 ?

À’Salfo : c’est un gros dispositif de plus de 200 personnes, entre l’organisation, les bénévoles, une dizaine de commissions, la technique, la restauration… Dans toute chose, il y a un cycle. Nous sommes à la fin d’un cycle et au début d’un autre. Pendant dix ans, ce festival s’est installé. On le crédibilise en innovant.

Lire la suite. Source : A’Salfo : « Le Femua permet à toute l’Afrique musicale de se retrouver »