
L’exécutif rwandais prédit la fin du ralentissement continu de la croissance économique, tombée à 5,2% en 2017. Il pointe comme objectif une moyenne de 8 % pour l’année 2018, une prévision qui rappelle son envolée dans la première décennie des années 2000.
«Nous voulons revenir à la forte croissance de 8%». Courte, mais significative, cette phrase du ministre rwandais des Finances, Claver Gatete, montre la volonté du pays à se hisser au rang des pays à revenu moyen. Pendant que les secteurs clés de l’économie peinent à afficher des tendances prometteuses, les exportations des produits comme l’or, le café, et autres semblent être la solution.
L’expert en finances faisait allusion aux 8% de croissance du PIB observés au troisième 2017. «Nous sortons des bois», a-t-il dit. Pour y arriver, il compte sur les résultats positifs des exportations. Les onze premiers mois de l’année dernière, ce secteur a bondi de 43,7%, par rapport à la même période en 2016. Les importations ont reculé de 1,4%, occasionnant une baisse du déficit commercial de l’ordre de 21,3%.
Grâce aux investissements dans l’infrastructure publique afin de diversifier les exportations, le Fonds monétaire international avait pronostiqué une croissance de 7 à 7,5% Rwanda en 2018 et 2019. Depuis trois ans, le Rwanda connait une chute du taux de croissance de son PIB : 6,9 (2015), 5,9% (2016), 5,2% (2017).