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Business Industrie

Des chips de noix de coco

Stéphane KOUAM est diplômé en économie industrielle. En 2013, il fonde une micro industrie qui fabrique et commercialise les chips de coco.

Stéphane a quitté son travail pour commencer son activité de chips de noix de coco. Mais son premier défi était de trouver une lame qui lui permettrait d’émincer la noix de coco. Comme il ne l’a pas trouvé sur le marché, il a décidé de le concevoir lui-même et de le faire fabriquer par un forgeron. La lame a fonctionné parfaitement et le résultat qu’il a obtenu était ce qu’il voulait. Puis grâce à un prêt de 500 000 FCFA, il a pu lancer sa production de chips de coco. Aujourd’hui, il met sur le marché une gamme de sept produits différents à base de coco.

 

« L’entrepreneur voit des solutions là où les gens voient des difficultés. Il sait que ça peut marcher, mais ne sait comment. Il sait qu’il peut travailler et ça marche. Donc, il faut croire en ses rêves. Il faut croire en ce qu’on a », dit Stéphane.

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Agriculture Business

Burkina Faso : Gamme variée de produits à base de moringa

Mohamed Yeepaoun OUEDRAOGO s’est essayé à plusieurs métiers. Avant de devenir champion dans la production et la transformation du moringa en plusieurs produits dérivés.

Après avoir exercé dans la maintenance informatique, le commerce de peinture, la musique et le showbiz, le commerce de céréales, Mohamed s’est finalement spécialisé dans la production et la transformation du moringa. Et les choses marchent bien pour lui.

 

« On a des clients en France, en Allemagne, des clients de thé au Japon. On a aussi des clients de l’huile aux Etats-Unis. Les demandes sont fortes et parfois on décline des offres. C’est pourquoi nous encourageons tous ceux qui sont en mesure de produire le moringa à s’y lancer. Je vois la graine de moringa devenir comme notre café-cacao », explique Mohamed.

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Réussite

Guinée : Les grands rêves du jeune Boubacar

Boubacar Aliou DIALLO est diplômé en télécommunications. Il a créé « Safiagribusiness », une entreprise agricole associant productions maraichères et aviculture.

Après l’université, Boubacar a été confronté au chômage. Il voulait créer sa propre entreprise, mais il n’était pas sûr dans quel domaine s’aventurer. En regardant autour de lui, il a vu que sa communauté était frappée par la pauvreté. Donc, il a décidé que, quelle que soit l’activité qu’il entreprenne, ça devrait avoir un lien avec le développement rural. Un de ses frères lui a prêté un terrain et il a commencé à élever des poulets. Avec l’aide de sa famille, il a ensuite commencé la production de cultures maraichères.

 

« La leçon la plus intéressante que j’ai tirée de l’entrepreneuriat, c’est de ne pas se sous-estimer, de penser toujours que chaque individu vaut quelque chose, croire qu’on peut aller de l’avant, qu’on peut faire des miracles », dit Boubacar.

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Agriculture Business

Kenya : Aquaponie, produire plus en espace réduit

Daniel Kimani est diplômé en génie industriel. Dans une serre de 1500 m2, il élève des poissons, et cultive des fruits et des légumes divers.

Selon Daniel, le système fait 50 mètres sur 30 mètres, mais ce qu’il produit sur cet espace équivaut à la production sur un demi-hectare. En outre, le système est alimenté par l’énergie solaire pendant la journée et le biodigesteur pendant la nuit. Donc, tout est de l’énergie verte.

 

« Nous ne dépendons pas de l’énergie payée, nous avons du solaire et du biogaz. Et aussi, les plantes ne nécessitent pas d’engrais, du coup le coût de production se résume à la prise en charge d’un technicien », dit Daniel.

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Agriculture Business

Côte d’Ivoire : L’ananas, l’héritage de la famille AKA

Sur 35 hectares, Jean Baptiste ANGOUA produit plus de 80 tonnes d’ananas par an, essentiellement destinées l’industrie locale de transformation.

Inspiré par son oncle, un des plus grands producteurs d’ananas du pays, Jean-Baptiste a démarré sa propre exploitation après avoir quitté l’école. Son objectif est de devenir un plus grand producteur que son oncle.

 

« J’aimerais faire plus que lui, parce que je suis encore très jeune » dit Jean-Baptiste.

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Agriculture Business

Au Kenya, une entreprise propose de l’engrais moins coûteux et plus efficace

En Afrique, les agriculteurs dépensent beaucoup pour de l’engrais importé, très couteux et parfois inefficace pour assurer un bon rendement agricole. Au Kenya, pour remédier à la situation, l’entreprise Safi Organics Limited s’est lancée dans la fabrication d’engrais local et moins cher.

Safi Organics Limited est une entreprise kenyane qui fabrique de l’engrais organique à base de résidus de récoltes. Fondée par Samuel Wanderi Rigu et basée à Nairobi, son objectif est de contribuer à changer positivement la vie des agriculteurs en milieu rural, en mettant à leur disposition de l’engrais moins cher, écologique et efficace.

 

Les engrais de Safi Organics Limited ont plusieurs avantages :

  • Réduction de l’acidité du sol
  • Diminution jusqu’à 33% des besoins en eau
  • Augmentation du rendement d’au moins 30%
  • Absorption du CO2 atmosphérique
  • 20% moins cher que les engrais chimiques

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