Sibeth Ndiaye

De père Sénégalais et de mère Togolaise, Sibeth Ndiaye, la responsable de presse du nouveau président français Emmanuel Macron, fait parler d’elle comme une jeune femme modèle pour ses sœurs africaines qui hésitent à s’engager.

Sibeth Ndiaye est issue d’une grande famille éparpillée un peu partout en Afrique occidentale. «Nous sommes plutôt des globe-trotteurs», confiera-t-elle à Jeuneafrique dans un entretien. C’est en France qu’elle fait ses études. En effet, après avoir étudié en philosophie politique à Paris Diderot en 2006, elle obtient avec mention un master 2 en économie publique – protection sociale l’année suivante à l’université Panthéon Sorbonne (Paris I).

Son engagement par contre est bien antérieur. Dès 1999, à 20 ans seulement, elle s’implique dans l’Unef (Union Nationale des Etudiants de France), un syndicat qu’elle représentera pendant 7 ans dans les instances nationales de l’enseignement supérieur (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNESER; Centre National des Oeuvres Universitaires et Scolaires, CNOUS).

Pendant que l’actualité grouille des dépêches sur l’accession à l’Elysée d’Emmanuel Macron, les médias à Dakar ne tarissent pas d’éloges pour cette jeune «Diola» qui aura travaillé avec plusieurs politiciens français célèbres comme Arnaud Montebourg (Décembre 2013-août 2014), Dominique Strauss-Kahn ou encore Claude Bartelone (mars 2008-Juin 2010). C’est dans lors de cet engagement qu’elle croise le chemin d’Emmanuel Macron dans les couloirs de l’Elysée.

Elle travaille comme Chargée de mission « presse et communication » au cabinet d’Emmanuel Macron – Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique entre 2014 et 2016 avant de s’engager dans le mouvement En Marche (le parti politique de son patron). Elle est responsable de la communication de la campagne électorale d’Emmanuel Macron qui remporte la victoire au second tour de la présidentielle en France la 07 mai.
«Si j’avais un seul souhait, c’est que mon parcours démontre à tous ceux qui sont susceptibles d’embaucher ou de mettre le pied à l’étrier d’un jeune homme ou d’une jeune femme, que ce qui compte c’est d’abord la personnalité et l’envie de faire» soutient-elle.

Née à Dakar, dans le pays de son père, elle a obtenu la nationalité française en 2016.