
Choisie par le réalisateur Alain Gomis pour incarner l’héroïne de son film, Véro Tshanda Beya n’avait jamais imaginé devenir actrice. Cela ne l’empêche pas de crever l’écran.
C’est un fantasme d’adolescente : une jeune femme remarquée par un réalisateur devient tout à coup sinon une véritable star, du moins une vedette de cinéma. Un fantasme qui, pour la Congolaise Véro Tshanda Beya, est devenu réalité grâce au premier rôle que lui a confié Alain Gomis dans Félicité, Grand Prix du jury à Berlin et Étalon d’or au Fespaco, à Ouagadougou. Avec, dans les deux cas, un torrent de louanges pour l’actrice, au point que beaucoup de critiques ont été étonnés de la voir repartir sans le prix d’interprétation féminine.
Dire que rien ne la prédestinait à vivre cette belle aventure n’est pas exagéré. Logée par sa sœur, qui l’a élevée après la mort précoce de leurs parents, Véro Tshanda Beya vivait à Kinshasa de divers petits boulots. N’ayant pas trouvé de vrai travail après des études commerciales, elle « se débrouillait dans l’informel », autrement dit dans le commerce ambulant.
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