
La capitale du Sénégal déploie sa mosaïque d’allées populaires sous le soleil et les alizés. Une mégalopole au dynamisme contagieux qui laisse aussi la place à la flânerie au bord de l’Atlantique.
Cultures urbaines
Nuits arty au Djoloff. Derrière sa façade à balcons, ce boutique hôtel du quartier Fann Hock cache 36 chambres épurées en pisé rouge et un restaurant de tapas sur le toit, avec vue sur mer. La déco, signée par des artistes locaux, est pointue: photos de Malick Welli, tissus d’Aïssa Dione, fresques de Jean Gnilane.

Grillades musicales chez Bazoff. Nouveau repaire des Dakarois branchés, ce restaurant lancé par le Cap-Verdien Frédéric Da Costa propose chaque jeudi des soirées grillades-concerts aux accents afro-électro. De Youssou N’Dour à Orchestra Baobab, le meilleur de la scène sénégalaise passe par là.

Circuit Street art à la Médina. Porté par le festival Festigraff, qui a lieu chaque année en mai, le street art dakarois se fait l’écho des questions d’éducation, de santé et de religion. Pour découvrir le travail du scénographe et graffeur Docta Wear, rendez-vous dans le quartier populaire de la Médina et suivez le parcours, du stade Mbappé-Léppé au Building Communal, près de la banque BCEAO.

Mobilier haut en couleur chez Ousmane Mbaye. Ancien frigoriste devenu designer, Ousmane Mbaye retravaille, dans son atelier de Soumbédioune, des matériaux de récupération pour créer des tabourets, des tables basses, des luminaires en métal… Peints de couleurs vives, ses objets se distinguent par un style brut et graphique. Ousmane Mbaye Design. 52, bd Martin-Luther-King. ousmanembayedesign.com

Haltes océanes
Détente avec vue à la Maison d’hôtes Abaka. Près du village de pêcheurs lébou de N’Gor, cette maison d’hôtes à arcades blanches et à la déco africaine décontractée (mobilier en bois brut, coussins et mosaïques colorés) abrite 10 chambres autour d’un jardin avec piscine. En prime, activités plongée ou pêche au gros. À partir de 61 € la double et 7 € le petit déjeuner. Plage de N’Gor. www.maison-abaka.com

Bain de soleil sur l’île de N’Gor. À dix minutes en barque du village de N’Gor, cette petite île de 500 m de long distille un charme authentique – plage bordée de palmiers, maisons blanches, ruelles de sable et mythique restaurant de poissons (Chez Seck). Un must après la baignade : la visite de la maison-atelier décorée de mosaïques du peintre Abdoulaye Diallo.

Déjeuner au fil de l’eau au So’Beach. Le parfait restaurant de plage. De midi au coucher du soleil, on savoure au So’Beach des recettes méditerranéennes, comme la poêlée de crevettes/riz aux épinards, et de délicieux cocktails de fruits frais. Le mobilier, l’ambiance…, ici, tout est une invitation au farniente. À partir de 10 € le plat. Concerts le lundi. Route du Sicret, corniche des Almadies.

Sunset party au phare des Mamelles. Chaque week-end, l’esplanade de ce phare du XIXesiècle considéré comme le plus puissant d’Afrique de l’Ouest (sa portée est de 34 km) accueille des soirées assez magiques. Canapés blancs, barbecue et musique live en panoramique sur l’Océan. Phare des Mamelles. Entrée 7,50 €. Parking et navette gratuits au pied du phare, à Ouakam.Tél. : 77-343-72-72.

Y aller

En avion — Vols Paris-Dakar à partir de 487 € sur Corsair. www.corsair.fr
Citybreak 4 jours/3 nuits en demi-pension à l’Hôtel Terrou-Bi à partir de 1 649 € (vols et voiture avec chauffeur inclus). www.tui.fr
Source: Dakar, entre énergie et farniente