
La poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse. Elle est provoquée par le poliovirus sauvage (PVS). Elle touche principalement les enfants. Elle attaque la moelle épinière et peut provoquer une paralysie irréversible.
Elle était répandue partout dans le monde jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950. Les pays les plus riches y ont eu rapidement accès. Mais, l’Afrique est longtemps resté un important foyer infectieux.

La poliomyélite, a été le mardi 25 août officiellement déclaré éradiquée du continent Africain par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts importants de vaccination des enfants.
En effet, grâce des campagnes massives de vaccination le virus ne circule plus que dans deux pays. Il s’agit de l’Afghanistan et le Pakistan.
Selon l’OMS, le poliovirus sauvage plus connu sous le nom de polio a été éradiqué. Les membres de la commission de certification pour la région Afrique (l’ARCC), un organisme de certification de l’OMS déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue en Afrique. Lors de l’annonce officielle le directeur général de l’OMS était présent, ainsi que sa directrice régionale pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.
Un vent d’espoir
En attendant, l’annonce de l’OMS fait souffler un vent d’espoir sur le continent africain. Le dernier cas de poliomyélite à virus sauvage a été détecté il y a quatre ans dans l’État de Borno (nord-est du Nigeria).
La difficulté est de vacciner dans les enclaves les plus reculées du monde. La stratégie de lutte a évolué en 2014. L’OMS s’est focalisée sur les traces environnementales dans les eaux usées plutôt que de repérer l’existence du virus à partir des personnes malades.
Après 4 ans sans cas de polio déclaré, les populations n’ont plus à craindre ce virus. C’est un moment historique pour l’Afrique.
«A partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio», a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti.
Face à cet agent pathogène l’Afrique a pu gagner le combat. Cela grâce aux efforts déployés par les gouvernements, le personnel soignant et les communautés. Ce qui représente une étape cruciale dans l’éradication mondiale de cette maladie. Car l’Afrique était considérée comme l’épicentre de cette maladie.