
La Banque Africaine de Développement (BAD) renforce le Fonds de Développement des Infrastructures de l’Afrique Émergente (EAIF). Constitué de partenariats public-privé, l’EAIF a reçu 100 millions de dollars de la BAD. Une enveloppe destinée à réduire le déficit dans les secteurs importants tels que l’électricité, les télécommunications et l’industrie manufacturière.
Financer le développement du continent à travers les infrastructures est l’une des missions de la Banque Africaine de Développement (BAD). Elle continue de mobiliser des ressources pour promouvoir l’investissement dans tout le continent. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette enveloppe de 100 millions de dollars remis à l’EAIF pour booster le développement des infrastructures en Afrique.
Par ce soutien de la BAD, l’EAIF aura ainsi pour mission de financer des projets de construction afin de rendre plus performants les secteurs de l’électricité, des télécommunications et de l’industrie manufacturière. Il faut noter que l’EAIF a participé depuis 1972, date de sa création, à l’évolution de plusieurs projets en Afrique. Avec 1,2 milliard d’investissements dans des projets, l’entité a mené ses actions dans 70 transactions financières en Afrique.
Cette action de la BAD pour des accords de crédits en Afrique s’inscrit parfaitement dans les objectifs de l’EAIF. Ce fonds vise à élargir son portefeuille de crédits pour les 5 prochaines années. L’EAIF prévoit de créer plus de 3 500 emplois permanents, de bâtir de nouvelles infrastructures et d’en améliorer leurs accès aux populations. Un point d’honneur sera mis à cet effet dans des projets environnementaux et sociaux.
Le Fonds de Développement des Infrastructures de l’Afrique Émergente (EAIF) propose une nouvelle approche de financement, grâce à l’association du public et du privé. Avec cette démarche, l’EAIF se veut un appui au développement durable et à la croissance économique.
Selon le rapport annuel « Tendances du financement des infrastructures en Afrique 2016 », les investissements publics et privés dans les infrastructures de transport, d’énergie, d’eau et d’assainissement, et des TIC se sont élevés à 62,5 milliards de dollars sur tout le continent. En 2015, ils étaient de 78,9 milliards de dollars. Cette enveloppe de 100 millions de dollars vient à point nommer pour renforcer le secteur des infrastructures. Le continent a un réel besoin d’infrastructures pour accélérer son essor et favoriser les autres activités en dépendent.