
La chanteuse franco-camerounaise sort en septembre un troisième album, couronnant un itinéraire aux influences éclectiques, hors des sentiers battus.
Sandra Nkaké, c’est d’abord une enfance en transit. Elle atterrit en France à l’âge de 12 ans avec sa mère, Lucie-Mami Noor Nkaké, qui bataille pour les droits des femmes et des enfants, notamment sous l’égide de l’Unesco. Mais l’adolescente, longtemps ballottée, multiplie les vols de Paris à Yaoundé, la ville qui l’a vue naître, commençant une année scolaire ici pour déménager au bout de quelques mois là-bas, puis reproduire encore et encore le même processus. Et c’est finalement dans la capitale française que le cycle s’interrompt. Jusqu’à cette crise d’angoisse qui la réveille à l’aube de ses 30 ans. Un appel sourd, viscéral : il faut qu’elle retourne dans son pays d’origine.
Elle se rend alors pour la première fois à Fiko, le village de son grand-père maternel. Cet ancien danseur du Ballet national du Cameroun a fait un vœu, celui de voir sa petite-fille devenir chanteuse de jazz. Vœu exaucé.
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