Le potentiel du chemin de fer du Cameroun attire bien des entreprises étrangères. Du moins, c’est ce que confirment les représentants la société sud-africaine, Smart Pure Systems International (Spsi), suite à leur échange avec le ministre délégué des Transports, Mefiro Oumarou, le 30 janvier dernier, à Yaoundé.

En mission de conquête, Alan Leigh et Petr Haramul Philippe Dongier disent vouloir mettre des solutions expertes et ingénieuses de la Spsi au service du gouvernement Biya. L’argument de taille de ses émissaires est l’apport de leurs partenaires européens dans la réalisation des projets de chemins de fer au Cameroun. Ils évoquent également une possible assistance financière.

 

Pour associer la main-d’œuvre locale à leur plausible participation, ils affichent également leur volonté de travailler avec des sous-traitants camerounais. La stratégie vise à créer des opportunités d’emplois.

Pour sa part, Mefiro Oumarou informe ses hôtes que le Cameroun dispose d’un chemin de fer d’environ 1 000 km, dans un état relativement dégradé. Et les tronçons Douala – Yaoundé et Belabo – Ngaoundéré, ainsi que la réhabilitation de la ligne de l’Ouest (Douala – Mbanga – Koumba), représentent les projets prioritaires de son département. Pour ce faire, annonce-t-il, des discussions sont en cours avec des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale.

Spsi se positionne dans le paysage camerounais. La construction de la voie ferroviaire Ngaoundéré au Cameroun et à Ndjamena, la capitale du Tchad, longue de 800 km, avec un budget de 5 000 milliards de FCFA, reste le projet majeur qui va renforcer le réseau.